[article]
Titre : |
Simulations en médecine |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bertrand Kiefer |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 2360 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Lorsqu’il tombe sur un article dont le titre est : «Simulation en obstétrique»,1 à quoi un médecin né avant la génération «Y» pense-t-il avant tout ? A des troubles du type grossesse nerveuse. Or ce dont parlait l’article en question, paru dans la Revue Médicale Suisse il y a un mois, ce n’était pas de patientes et de stratégies psychiques d’imitation, mais de l’utilisation pédagogique de la simulation en médecine. Dans l’époque moderne, ce ne sont plus seulement les patients (et les soignants) qui simulent, c’est toute la médecine qui s’enseigne dans l’artifice, qui utilise des modèles et des scénarios pour reproduire la réalité clinique. Voire même pour en faire une sorte de réalité pédagogiquement augmentée.
Certes, simulation et enseignement ont une vieille histoire commune. Des mannequins d’entraînement existaient déjà au 18e siècle. Plus récemment, la simulation s’est imposée dans la formation des pilotes d’avion et des militaires. Là où, autrement dit, il est impossible de s’exercer à la gestion de situations critiques soit parce qu’elles sont trop rares, soit en raison de leur gravité. Or, la médecine n’est pas si différente. Dès lors qu’elle a commencé à elle aussi devenir réellement scientifique, il était logique que les individus apprennent à tester leurs compétences, leurs manières concrètes de prendre des décisions, ou encore leurs peurs et irrationalités. Et d’expérimenter tout cela d’une manière à la fois standardisée et dénuée de conséquences. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44835 |
in Revue médicale suisse > 410 (Décembre 2013) . - p. 2360
[article] Simulations en médecine [texte imprimé] / Bertrand Kiefer . - 2013 . - p. 2360. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 410 (Décembre 2013) . - p. 2360
Résumé : |
Lorsqu’il tombe sur un article dont le titre est : «Simulation en obstétrique»,1 à quoi un médecin né avant la génération «Y» pense-t-il avant tout ? A des troubles du type grossesse nerveuse. Or ce dont parlait l’article en question, paru dans la Revue Médicale Suisse il y a un mois, ce n’était pas de patientes et de stratégies psychiques d’imitation, mais de l’utilisation pédagogique de la simulation en médecine. Dans l’époque moderne, ce ne sont plus seulement les patients (et les soignants) qui simulent, c’est toute la médecine qui s’enseigne dans l’artifice, qui utilise des modèles et des scénarios pour reproduire la réalité clinique. Voire même pour en faire une sorte de réalité pédagogiquement augmentée.
Certes, simulation et enseignement ont une vieille histoire commune. Des mannequins d’entraînement existaient déjà au 18e siècle. Plus récemment, la simulation s’est imposée dans la formation des pilotes d’avion et des militaires. Là où, autrement dit, il est impossible de s’exercer à la gestion de situations critiques soit parce qu’elles sont trop rares, soit en raison de leur gravité. Or, la médecine n’est pas si différente. Dès lors qu’elle a commencé à elle aussi devenir réellement scientifique, il était logique que les individus apprennent à tester leurs compétences, leurs manières concrètes de prendre des décisions, ou encore leurs peurs et irrationalités. Et d’expérimenter tout cela d’une manière à la fois standardisée et dénuée de conséquences. |
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http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44835 |
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