[article]
Titre : |
Pénurie d’intensivistes ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marie-Denise Schaller ; Philippe Jolliet |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 2315-2316 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
La demande de soins intensifs dépasse les capacités des intensivistes ! C’est percutant, réel et menaçant ! Aux Etats-Unis, depuis de nombreuses années, les services de médecine intensive ne peuvent garantir la présence permanente d’intensivistes dans leurs unités, avec la perspective d’un déséquilibre encore plus grand, l’accroissement des ressources étant nettement inférieur à celui des demandes !1 Pour atténuer cette réalité, l’utilité de l’intensiviste a même été mise en question, controversée, finalement admise, preuve à l’appui d’une diminution de séjour, de morbidité et mortalité.2–4 En Suisse, le réservoir d’intensivistes est très petit, incitant des recherches au-delà de nos frontières. A titre d’exemple, notre service rencontre des difficultés pour atteindre la dotation médicale, adaptée à l’accroissement récent du nombre de lits. Alors que les chefs* de clinique (CDC) provenaient historiquement avant tout de notre vivier de futurs spécialistes, puis d’autres centres suisses, ils sont actuellement activement recrutés à l’étranger. Et au final, le déficit persiste (plus de 20%), malgré l’engagement de médecins formés dans l’UE, lesquels représentent 40% de l’effectif des CDC. Les collègues d’autres hôpitaux rencontrent les mêmes problèmes, accentués pour certains par notre incapacité à leur fournir régulièrement des CDC. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44825 |
in Revue médicale suisse > 410 (Décembre 2013) . - p. 2315-2316
[article] Pénurie d’intensivistes ? [texte imprimé] / Marie-Denise Schaller ; Philippe Jolliet . - 2013 . - p. 2315-2316. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 410 (Décembre 2013) . - p. 2315-2316
Résumé : |
La demande de soins intensifs dépasse les capacités des intensivistes ! C’est percutant, réel et menaçant ! Aux Etats-Unis, depuis de nombreuses années, les services de médecine intensive ne peuvent garantir la présence permanente d’intensivistes dans leurs unités, avec la perspective d’un déséquilibre encore plus grand, l’accroissement des ressources étant nettement inférieur à celui des demandes !1 Pour atténuer cette réalité, l’utilité de l’intensiviste a même été mise en question, controversée, finalement admise, preuve à l’appui d’une diminution de séjour, de morbidité et mortalité.2–4 En Suisse, le réservoir d’intensivistes est très petit, incitant des recherches au-delà de nos frontières. A titre d’exemple, notre service rencontre des difficultés pour atteindre la dotation médicale, adaptée à l’accroissement récent du nombre de lits. Alors que les chefs* de clinique (CDC) provenaient historiquement avant tout de notre vivier de futurs spécialistes, puis d’autres centres suisses, ils sont actuellement activement recrutés à l’étranger. Et au final, le déficit persiste (plus de 20%), malgré l’engagement de médecins formés dans l’UE, lesquels représentent 40% de l’effectif des CDC. Les collègues d’autres hôpitaux rencontrent les mêmes problèmes, accentués pour certains par notre incapacité à leur fournir régulièrement des CDC. |
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http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44825 |
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