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[article]
| Titre : |
De la douleur au plaisir |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Christian Rollini |
| Année de publication : |
2014 |
| Article en page(s) : |
p. 219-220 |
| Note générale : |
La douleur est l’une des causes de consultation les plus fréquentes au cabinet médical. Elle est aussi l’une des causes les plus fréquentes de déplaisir chez les soignants, lorsque celle-ci se fait récalcitrante chez leur patient.
Elle a de tout temps été l’une des cibles principales de la médecine qui a essentiellement été partagée entre combat et résignation. Depuis l’Antiquité, elle a été surtout considérée dans sa dimension négative.
A notre époque, la formation et les progrès scientifiques semblent renforcer l’attitude volontaire et combative plutôt que le fatalisme, dans un souci d’amélioration constante de la prise en charge médicale.
Mais lorsque la douleur devient chronique, que l’arsenal biomédical est épuisé, au lieu de sombrer dans le déplaisir, nous devons y voir une opportunité de recouvrer une «médecine plus humaine dans tous ses gestes» pour citer R. Leriche. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44637 |
in Revue médicale suisse > 415 (Janvier 2014) . - p. 219-220
[article] De la douleur au plaisir [texte imprimé] / Christian Rollini . - 2014 . - p. 219-220. La douleur est l’une des causes de consultation les plus fréquentes au cabinet médical. Elle est aussi l’une des causes les plus fréquentes de déplaisir chez les soignants, lorsque celle-ci se fait récalcitrante chez leur patient.
Elle a de tout temps été l’une des cibles principales de la médecine qui a essentiellement été partagée entre combat et résignation. Depuis l’Antiquité, elle a été surtout considérée dans sa dimension négative.
A notre époque, la formation et les progrès scientifiques semblent renforcer l’attitude volontaire et combative plutôt que le fatalisme, dans un souci d’amélioration constante de la prise en charge médicale.
Mais lorsque la douleur devient chronique, que l’arsenal biomédical est épuisé, au lieu de sombrer dans le déplaisir, nous devons y voir une opportunité de recouvrer une «médecine plus humaine dans tous ses gestes» pour citer R. Leriche. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 415 (Janvier 2014) . - p. 219-220 |  |
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