[article]
| Titre : |
Anticoagulants oraux directs et observance thérapeutique : de la nécessité d'une éducation continue |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Philippe De Moerloose |
| Année de publication : |
2014 |
| Article en page(s) : |
p. 315-316 |
| Note générale : |
Une grande partie de ce numéro d’angiologie et d’hémostase est consacrée aux anticoagulants oraux directs (AOD). On entend par anticoagulants directs ceux qui bloquent certains facteurs de coagulation activés sans nécessiter un intermédiaire, comme c’est le cas par exemple pour les héparines qui ont besoin de l’antithrombine pour être efficaces. Ces anticoagulants sont également dits spécifiques car contrairement aux antivitamines K (AVK), qui influencent les facteurs de coagulation vitamines K dépendants (FII, VII, IX, X, protéines C et S), ces AOD agissent spécifiquement en bloquant un facteur de coagulation activé, soit le facteur Xa ou le facteur IIa (IIa ou thrombine). Les AOD (principalement le rixaroxaban, le dabigatran et l’apixaban actuellement enregistrés, mais d’autres suivent) sont souvent appelés nouveaux : cette dénomination est compréhensible car l’héparine ou les AVK sont connus depuis plus de 50 ans mais elle n’a bientôt plus de raison d’être pour les AOD, qui sont utilisés en clinique depuis plusieurs années maintenant. En effet, que ce soit dans la fibrillation auriculaire ou dans la maladie thromboembolique veineuse (en prévention, en traitement aigu ou de plus longue durée), ces médicaments ont montré qu’ils étaient aussi efficaces et sûrs que les anticoagulants utilisés jusqu’ici, et ce depuis la première grande étude clinique publiée en 2009. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44619 |
in Revue médicale suisse > 416 (Février 2014) . - p. 315-316
[article] Anticoagulants oraux directs et observance thérapeutique : de la nécessité d'une éducation continue [texte imprimé] / Philippe De Moerloose . - 2014 . - p. 315-316. Une grande partie de ce numéro d’angiologie et d’hémostase est consacrée aux anticoagulants oraux directs (AOD). On entend par anticoagulants directs ceux qui bloquent certains facteurs de coagulation activés sans nécessiter un intermédiaire, comme c’est le cas par exemple pour les héparines qui ont besoin de l’antithrombine pour être efficaces. Ces anticoagulants sont également dits spécifiques car contrairement aux antivitamines K (AVK), qui influencent les facteurs de coagulation vitamines K dépendants (FII, VII, IX, X, protéines C et S), ces AOD agissent spécifiquement en bloquant un facteur de coagulation activé, soit le facteur Xa ou le facteur IIa (IIa ou thrombine). Les AOD (principalement le rixaroxaban, le dabigatran et l’apixaban actuellement enregistrés, mais d’autres suivent) sont souvent appelés nouveaux : cette dénomination est compréhensible car l’héparine ou les AVK sont connus depuis plus de 50 ans mais elle n’a bientôt plus de raison d’être pour les AOD, qui sont utilisés en clinique depuis plusieurs années maintenant. En effet, que ce soit dans la fibrillation auriculaire ou dans la maladie thromboembolique veineuse (en prévention, en traitement aigu ou de plus longue durée), ces médicaments ont montré qu’ils étaient aussi efficaces et sûrs que les anticoagulants utilisés jusqu’ici, et ce depuis la première grande étude clinique publiée en 2009. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 416 (Février 2014) . - p. 315-316 |  |
Anticoagulants oraux directs et observance thérapeutique : de la nécessité d'une éducation continue in Revue médicale suisse, 416 (Février 2014)
