[article] inRevue médicale suisse > 421 (Mars 2014) . - p. 630-631
Titre : |
Les nouvelles mobilisations des oppositions aux vaccinations |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Yves Nau |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 630-631 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
C’est un long article que l’on trouve sur le site généraliste américain theweek.com/. Il fait le point sur la situation de ce pays en matière de vaccination. Theweek nous apprend ainsi que, depuis la fin des années 1990, un nombre croissant de parents américains ont acquis la conviction que les risques inhérents à la vaccination l’emportent de loin sur leurs avantages. Leurs craintes, nous dit ce site généraliste, trouvent leur origine dans une étude datant de 1998 alors signée par un médecin britannique, Andrew Wakefield.
On se souvient, sur notre Vieux Continent, que le Dr Wakefield avait affirmé l’existence d’un possible lien de causalité entre les syndromes autistiques et la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Il l’avait affirmé sur la base de douze cas – et, plus grave, The Lancet avait accepté d’authentifier de son sceau (daté du 28 février 1998) cette affirmation bien préliminaire. On chercha à confirmer les faits. En vain. Puis on découvrit la vérité. Et l’ensemble partit au musée de la rétractation et des tristes curiosités.1
Seize ans plus tard, le relatif opprobre qui suit de telles malversations apparaît peu cher payé. Theweek observe que la rétractation savante n’a en rien freiné les craintes nées de la médiatisation initiale du sujet truqué. En ces matières, la fraude et la rumeur ont généralement tendance à tenir durablement le haut du pavé. En 2012, dans certains Etats américains, entre 5 et 8% des parents ont pu faire valoir des droits individuels (a personal belief exemption) qui leur ont permis de ne pas faire vacciner leurs enfants. «Chaque année, le nombre d’enfants exemptés (de vaccins) augmente, a déclaré au site le Dr Lawrence Madoff, directeur de l’épidémiologie et de la vaccination pour le Massachusetts. Et lorsque les taux de vaccination chutent, il ne faut pas longtemps, même dans un pays développé, pour que les maladies resurgissent.» |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44245 |
[article] Les nouvelles mobilisations des oppositions aux vaccinations [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2014 . - p. 630-631. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 421 (Mars 2014) . - p. 630-631
Résumé : |
C’est un long article que l’on trouve sur le site généraliste américain theweek.com/. Il fait le point sur la situation de ce pays en matière de vaccination. Theweek nous apprend ainsi que, depuis la fin des années 1990, un nombre croissant de parents américains ont acquis la conviction que les risques inhérents à la vaccination l’emportent de loin sur leurs avantages. Leurs craintes, nous dit ce site généraliste, trouvent leur origine dans une étude datant de 1998 alors signée par un médecin britannique, Andrew Wakefield.
On se souvient, sur notre Vieux Continent, que le Dr Wakefield avait affirmé l’existence d’un possible lien de causalité entre les syndromes autistiques et la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Il l’avait affirmé sur la base de douze cas – et, plus grave, The Lancet avait accepté d’authentifier de son sceau (daté du 28 février 1998) cette affirmation bien préliminaire. On chercha à confirmer les faits. En vain. Puis on découvrit la vérité. Et l’ensemble partit au musée de la rétractation et des tristes curiosités.1
Seize ans plus tard, le relatif opprobre qui suit de telles malversations apparaît peu cher payé. Theweek observe que la rétractation savante n’a en rien freiné les craintes nées de la médiatisation initiale du sujet truqué. En ces matières, la fraude et la rumeur ont généralement tendance à tenir durablement le haut du pavé. En 2012, dans certains Etats américains, entre 5 et 8% des parents ont pu faire valoir des droits individuels (a personal belief exemption) qui leur ont permis de ne pas faire vacciner leurs enfants. «Chaque année, le nombre d’enfants exemptés (de vaccins) augmente, a déclaré au site le Dr Lawrence Madoff, directeur de l’épidémiologie et de la vaccination pour le Massachusetts. Et lorsque les taux de vaccination chutent, il ne faut pas longtemps, même dans un pays développé, pour que les maladies resurgissent.» |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44245 |
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