[article] 
inRevue médicale suisse > 534 (Octobre 2016) . - p. 1699-1702

Titre :	Résistance aux antibiotiques : état des lieux en Europe et en Suisse et impact pour le praticien
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Cristina Bellini ; Nicolas Troillet
Année de publication :	2016
Article en page(s) :	p. 1699-1702
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	ANTIBIOTIQUE  EUROPE  SUISSE  INFECTION
Résumé :	a résistance des bactéries aux antibiotiques est un défi majeur de santé publique à l’échelle mondiale. En Europe et en Suisse, une diminution de l’incidence des infections dues à des S. aureus résistant à la méticilline est observée depuis quelques années, mais des entérobactéries communes telles que E. coli et K. pneumoniae deviennent de plus en plus résistantes et posent des problèmes de traitement, également en médecine ambulatoire et lors d’infections banales. Afin de lutter contre l’extension de ce problème, tout médecin se doit d’appliquer des mesures simples contre la transmission des bactéries résistantes lors de soins et de prévenir leur sélection en utilisant rationnellement les antibiotiques, notamment en adaptant leur spectre et en prescrivant un dosage suffisant pour une durée aussi courte que possible. IntroductionAprès une période d’optimisme jusqu’aux années 80 et 90, la résistance des bactéries aux antibiotiques inquiète de plus en plus les médecins, les organismes de santé publique et la population. Le Forum économique mondial la considère désormais comme un risque socio-sanitaire global parmi les plus importants.1 Cet article vise à rappeler l’origine des résistances, les changements épidémiologiques récents et leur impact aussi bien pour le milieu hospitalier qu’ambulatoire.GénéralitésUne bactérie peut être naturellement (ou intrinsèquement) résistante à certains antibiotiques, le mécanisme de résistance appartient alors à son patrimoine génétique et est transmis à sa descendance par voie chromosomique. Ceci concerne par exemple la résistance de Klebsiella spp. ou de Pseudomonas aeruginosa à l’ampicilline, ou celle de Enterococcus spp. aux céphalosporines.2–5Les résistances qui posent un nombre croissant de problèmes thérapeutiques sont toutefois acquises et apparues après...
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[article] Résistance aux antibiotiques : état des lieux en Europe et en Suisse et impact pour le praticien [texte imprimé] / Cristina Bellini ; Nicolas Troillet . - 2016 . - p. 1699-1702.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 534 (Octobre 2016) . - p. 1699-1702

Mots-clés :	ANTIBIOTIQUE  EUROPE  SUISSE  INFECTION
Résumé :	a résistance des bactéries aux antibiotiques est un défi majeur de santé publique à l’échelle mondiale. En Europe et en Suisse, une diminution de l’incidence des infections dues à des S. aureus résistant à la méticilline est observée depuis quelques années, mais des entérobactéries communes telles que E. coli et K. pneumoniae deviennent de plus en plus résistantes et posent des problèmes de traitement, également en médecine ambulatoire et lors d’infections banales. Afin de lutter contre l’extension de ce problème, tout médecin se doit d’appliquer des mesures simples contre la transmission des bactéries résistantes lors de soins et de prévenir leur sélection en utilisant rationnellement les antibiotiques, notamment en adaptant leur spectre et en prescrivant un dosage suffisant pour une durée aussi courte que possible. IntroductionAprès une période d’optimisme jusqu’aux années 80 et 90, la résistance des bactéries aux antibiotiques inquiète de plus en plus les médecins, les organismes de santé publique et la population. Le Forum économique mondial la considère désormais comme un risque socio-sanitaire global parmi les plus importants.1 Cet article vise à rappeler l’origine des résistances, les changements épidémiologiques récents et leur impact aussi bien pour le milieu hospitalier qu’ambulatoire.GénéralitésUne bactérie peut être naturellement (ou intrinsèquement) résistante à certains antibiotiques, le mécanisme de résistance appartient alors à son patrimoine génétique et est transmis à sa descendance par voie chromosomique. Ceci concerne par exemple la résistance de Klebsiella spp. ou de Pseudomonas aeruginosa à l’ampicilline, ou celle de Enterococcus spp. aux céphalosporines.2–5Les résistances qui posent un nombre croissant de problèmes thérapeutiques sont toutefois acquises et apparues après...
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