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[article]
| Titre : |
Mauvaises nouvelles sur le front de la résistance aux antibiotiques |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Yves Nau |
| Année de publication : |
2014 |
| Article en page(s) : |
p. 2290-2291 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Nous connaissons tous ou presque les mots, prophétiques, de Charles Nicolle (Rouen, 1866 – Tunis, 1936) :
«Il y aura donc des maladies nouvelles. C’est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. Lorsque nous aurons notion de ces maladies, elles seront déjà toutes formées, adultes pourrait-on dire. Elles apparaîtront comme Athéna parut, sortant toute armée du cerveau de Zeus. Comment les reconnaîtrons-nous, ces maladies nouvelles, comment soupçonnerions-nous leur existence avant qu’elles n’aient revêtu leurs costumes de symptômes ? Il faut bien se résigner à l’ignorance des premiers cas évidents. Ils seront méconnus, confondus avec des maladies déjà existantes et ce n’est qu’après une longue période de tâtonnements que l’on dégagera le nouveau type pathologique du tableau des affections déjà classées.» |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42794 |
in Revue médicale suisse > 452 (Novembre 2014) . - p. 2290-2291
[article] Mauvaises nouvelles sur le front de la résistance aux antibiotiques [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2014 . - p. 2290-2291. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 452 (Novembre 2014) . - p. 2290-2291
| Résumé : |
Nous connaissons tous ou presque les mots, prophétiques, de Charles Nicolle (Rouen, 1866 – Tunis, 1936) :
«Il y aura donc des maladies nouvelles. C’est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. Lorsque nous aurons notion de ces maladies, elles seront déjà toutes formées, adultes pourrait-on dire. Elles apparaîtront comme Athéna parut, sortant toute armée du cerveau de Zeus. Comment les reconnaîtrons-nous, ces maladies nouvelles, comment soupçonnerions-nous leur existence avant qu’elles n’aient revêtu leurs costumes de symptômes ? Il faut bien se résigner à l’ignorance des premiers cas évidents. Ils seront méconnus, confondus avec des maladies déjà existantes et ce n’est qu’après une longue période de tâtonnements que l’on dégagera le nouveau type pathologique du tableau des affections déjà classées.» |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42794 |
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