[article]
Titre : |
Hormonothérapie dans le cancer du sein invasif, update 2016 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Philippe Zurcher ; Athina Stravodimou ; Khalil Zaman |
Année de publication : |
2016 |
Article en page(s) : |
p. 1580-1583 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
SEIN CANCER HORMONOTHERAPIE |
Résumé : |
Le cancer du sein est le cancer invasif le plus fréquent chez la femme dans les pays industrialisés. Trois quarts des cancers du sein expriment des récepteurs aux oestrogènes et/ou à la progestérone et sont susceptibles de répondre à un traitement antihormonal. En postopératoire, ce dernier permet de réduire le risque de rechute locorégionale, controlatérale et à distance. Entre inhibiteurs du récepteur, inhibiteurs de l’aromatase et suppression de la fonction ovarienne, la prise en charge s’est complexifiée et doit être dorénavant individualisée. Le choix du schéma thérapeutique ainsi que la durée du traitement dépendent de l’âge, du status hormonal de la patiente, de ses comorbidités, du risque de rechute et de la tolérance. Cet article résume les changements intervenus ces dernières années dans le traitement antihormonal en adjuvant et en situation métastatique.
IntroductionLe cancer du sein est la malignité la plus fréquente chez la femme, et reste encore la première cause de mortalité par cancer dans nos régions. Le pronostic s’est significativement amélioré sur les dernières décennies, notamment grâce aux différents traitements adjuvants administrés en complément de la chirurgie.1 Cependant, malgré les progrès réalisés, sur les 5500 patientes qui développent chaque année un cancer du sein en Suisse, pratiquement une sur quatre en décède. La maladie d’emblée métastatique au moment du diagnostic initial est plutôt rare (environ 5 %).2 Dans la majorité des cas, il s’agit d’une rechute plusieurs mois ou années plus tard, d’où l’importance des thérapies adjuvantes. Le traitement antihormonal, parfois sous-estimé, joue un rôle majeur dans la prévention de la rechute des cancers hormonosensibles qui représentent deux tiers à trois quarts des cancers mammaires. Il diminue les risques de rechute locorégionale, de développer un cancer du sein co... |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42733 |
in Revue médicale suisse > 531 (Septembre 2016) . - p. 1580-1583
[article] Hormonothérapie dans le cancer du sein invasif, update 2016 [texte imprimé] / Jean-Philippe Zurcher ; Athina Stravodimou ; Khalil Zaman . - 2016 . - p. 1580-1583. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 531 (Septembre 2016) . - p. 1580-1583
Mots-clés : |
SEIN CANCER HORMONOTHERAPIE |
Résumé : |
Le cancer du sein est le cancer invasif le plus fréquent chez la femme dans les pays industrialisés. Trois quarts des cancers du sein expriment des récepteurs aux oestrogènes et/ou à la progestérone et sont susceptibles de répondre à un traitement antihormonal. En postopératoire, ce dernier permet de réduire le risque de rechute locorégionale, controlatérale et à distance. Entre inhibiteurs du récepteur, inhibiteurs de l’aromatase et suppression de la fonction ovarienne, la prise en charge s’est complexifiée et doit être dorénavant individualisée. Le choix du schéma thérapeutique ainsi que la durée du traitement dépendent de l’âge, du status hormonal de la patiente, de ses comorbidités, du risque de rechute et de la tolérance. Cet article résume les changements intervenus ces dernières années dans le traitement antihormonal en adjuvant et en situation métastatique.
IntroductionLe cancer du sein est la malignité la plus fréquente chez la femme, et reste encore la première cause de mortalité par cancer dans nos régions. Le pronostic s’est significativement amélioré sur les dernières décennies, notamment grâce aux différents traitements adjuvants administrés en complément de la chirurgie.1 Cependant, malgré les progrès réalisés, sur les 5500 patientes qui développent chaque année un cancer du sein en Suisse, pratiquement une sur quatre en décède. La maladie d’emblée métastatique au moment du diagnostic initial est plutôt rare (environ 5 %).2 Dans la majorité des cas, il s’agit d’une rechute plusieurs mois ou années plus tard, d’où l’importance des thérapies adjuvantes. Le traitement antihormonal, parfois sous-estimé, joue un rôle majeur dans la prévention de la rechute des cancers hormonosensibles qui représentent deux tiers à trois quarts des cancers mammaires. Il diminue les risques de rechute locorégionale, de développer un cancer du sein co... |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42733 |
| ![Hormonothérapie dans le cancer du sein invasif, update 2016 vignette](http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/getimage.php?url_image=http%3A%2F%2Fimages-eu.amazon.com%2Fimages%2FP%2F%21%21isbn%21%21.08.MZZZZZZZ.jpg¬icecode=&vigurl=https%3A%2F%2Fwww.revmed.ch%2Fvar%2Fsite%2Fstorage%2Fimages%2Frms%2F2018%2Frms-n-590%2F2078933-2-fre-CH%2FRMS-N-590_i320.jpg) |