[article]
Titre : |
Curarisation résiduelle et musculature pharyngée : restons vigilants ! |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
A. D'Hollander, Auteur ; Jean-Louis Bourgain, Auteur |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 868-877 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
CURARE MUSCLE ANESTHESIE PHARYNX MONITORAGE |
Résumé : |
Les nombreux concepts traitant de « curarisation résiduelle » ont été présentés selon deux perspectives : l’analyse de leurs contenus – épidémiologique, clinique, instrumental – et la description du rôle de la musculature striée pharyngée dans ces contextes. Il apparaît que certains niveaux de « curarisation résiduelle » trop marqués restent un facteur de surmorbidité dans de nombreuses situations cliniques actuelles. Les méthodes de surveillance instrumentale du niveau de curarisation – mécanographie, électromyographie, accélérométrie – sont toutes utiles pour documenter des niveaux de « curarisation résiduelle » avant l’extubation ou au réveil. Aujourd’hui, il est néanmoins établi que tant le muscle choisi – adducteur du pouce –, que le test privilégié actuellement – train de quatre 2Hz –, que les seuils choisis – 0,90 ou 1,00 – ne constituent pas actuellement la preuve incontournable d’une absence totale de « curarisation résiduelle ». Déjà, chez le volontaire sain subissant l’action d’un curare, un train de quatre de l’adducteur du pouce supérieur à 0,90 reste contemporain d’altérations fonctionnelles spirométriques traduisant un défaut de dilatation de la filière pharyngée. En clinique, le contrôle de la filière pharyngée est perturbé par de nombreuses molécules-benzodiazépines même à concentrations, halogénés, propofol-même à concentrations non hypnotiques. Devant ces évidences, notre spécialité devra acquérir de nouvelles connaissances pour la mise au point de procédures de contrôle de la gestion des curares éliminant à coup sûr les surmorbidités liées à la « curarisation résiduelle ». Ces tests devront avoir été validés pour exclure également un dysfonctionnement morbidifère des muscles pharyngés. Cette nouvelle orientation serait une évolution sécuritaire majeure pour notre spécialité. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42505 |
in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 28, n° 10 [01/10/2009] . - p. 868-877
[article] Curarisation résiduelle et musculature pharyngée : restons vigilants ! [texte imprimé] / A. D'Hollander, Auteur ; Jean-Louis Bourgain, Auteur . - 2009 . - p. 868-877. Langues : Français ( fre) in Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation > vol. 28, n° 10 [01/10/2009] . - p. 868-877
Mots-clés : |
CURARE MUSCLE ANESTHESIE PHARYNX MONITORAGE |
Résumé : |
Les nombreux concepts traitant de « curarisation résiduelle » ont été présentés selon deux perspectives : l’analyse de leurs contenus – épidémiologique, clinique, instrumental – et la description du rôle de la musculature striée pharyngée dans ces contextes. Il apparaît que certains niveaux de « curarisation résiduelle » trop marqués restent un facteur de surmorbidité dans de nombreuses situations cliniques actuelles. Les méthodes de surveillance instrumentale du niveau de curarisation – mécanographie, électromyographie, accélérométrie – sont toutes utiles pour documenter des niveaux de « curarisation résiduelle » avant l’extubation ou au réveil. Aujourd’hui, il est néanmoins établi que tant le muscle choisi – adducteur du pouce –, que le test privilégié actuellement – train de quatre 2Hz –, que les seuils choisis – 0,90 ou 1,00 – ne constituent pas actuellement la preuve incontournable d’une absence totale de « curarisation résiduelle ». Déjà, chez le volontaire sain subissant l’action d’un curare, un train de quatre de l’adducteur du pouce supérieur à 0,90 reste contemporain d’altérations fonctionnelles spirométriques traduisant un défaut de dilatation de la filière pharyngée. En clinique, le contrôle de la filière pharyngée est perturbé par de nombreuses molécules-benzodiazépines même à concentrations, halogénés, propofol-même à concentrations non hypnotiques. Devant ces évidences, notre spécialité devra acquérir de nouvelles connaissances pour la mise au point de procédures de contrôle de la gestion des curares éliminant à coup sûr les surmorbidités liées à la « curarisation résiduelle ». Ces tests devront avoir été validés pour exclure également un dysfonctionnement morbidifère des muscles pharyngés. Cette nouvelle orientation serait une évolution sécuritaire majeure pour notre spécialité. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42505 |
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