[article]
Titre : |
Actualités thérapeutiques dans l’endocardite infectieuse |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Stella Marchetta ; Alessandra Iovino ; Patrizio Lancellotti ; Luc Piérard |
Année de publication : |
2016 |
Article en page(s) : |
p.1358-1361 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ENDOCARDITE THERAPEUTIQUE CHIRURGIE |
Résumé : |
Les modalités thérapeutiques de l’endocardite infectieuse ont été remises à jour dans des recommandations européennes en 2015. Elles dépendent à la fois d’une meilleure prévention dans la population à haut risque, d’un diagnostic plus rapide au moyen de nouvelles approches d’imagerie médicale et d’une collaboration interdisciplinaire par l’« endocarditis team ». Le traitement comporte d’emblée une antibiothérapie pouvant être complexe, empirique dans un premier temps et puis ciblée, dépendant de l’épidémiologie infectieuse locale et de l’atteinte d’une valve native ou prothétique. L’aspect chirurgical est jugé au cas par cas, en fonction de la réponse au traitement médical, des complications cardiaques et extracardiaques éventuelles, du germe, du type de valve impliqué et ce, bien entendu, intégré aux comorbidités du patient.
IntroductionAvant d’envisager la prise en charge thérapeutique de l’endocardite infectieuse (EI), il est important de rappeler le principe de l’antibioprophylaxie, le rôle des nouveautés en imagerie médicale et le concept d’« endocarditis team » qu’apportent les dernières recommandations européennes parues en 2015.1L’antibioprophylaxie reste à ce jour uniquement recommandée en cas de soins dentaires invasifs, touchant la gencive ou la région péri-apicale de la dent, chez les patients à haut risque.1Ceci concerne les patients porteurs de valve prothétique, ceux qui ont des antécédents d’EI et ceux porteurs d’une cardiopathie congénitale (cyanogène ou autres cardiopathies congénitales réparées avec du matériel prothétique jusqu’à 6 mois après la procédure ou à vie s’il persiste un shunt résiduel ou une régurgitation valvulaire).1 Néanmoins, tant les patients à haut risque que ceux à risque intermédiaire doivent bénéficier à vie de mesures hygiéniques buccodentaires et cutanées (tabl... |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42237 |
in Revue médicale suisse > 527 (Août 2016) . - p.1358-1361
[article] Actualités thérapeutiques dans l’endocardite infectieuse [texte imprimé] / Stella Marchetta ; Alessandra Iovino ; Patrizio Lancellotti ; Luc Piérard . - 2016 . - p.1358-1361. Langues : Français ( fre) in Revue médicale suisse > 527 (Août 2016) . - p.1358-1361
Mots-clés : |
ENDOCARDITE THERAPEUTIQUE CHIRURGIE |
Résumé : |
Les modalités thérapeutiques de l’endocardite infectieuse ont été remises à jour dans des recommandations européennes en 2015. Elles dépendent à la fois d’une meilleure prévention dans la population à haut risque, d’un diagnostic plus rapide au moyen de nouvelles approches d’imagerie médicale et d’une collaboration interdisciplinaire par l’« endocarditis team ». Le traitement comporte d’emblée une antibiothérapie pouvant être complexe, empirique dans un premier temps et puis ciblée, dépendant de l’épidémiologie infectieuse locale et de l’atteinte d’une valve native ou prothétique. L’aspect chirurgical est jugé au cas par cas, en fonction de la réponse au traitement médical, des complications cardiaques et extracardiaques éventuelles, du germe, du type de valve impliqué et ce, bien entendu, intégré aux comorbidités du patient.
IntroductionAvant d’envisager la prise en charge thérapeutique de l’endocardite infectieuse (EI), il est important de rappeler le principe de l’antibioprophylaxie, le rôle des nouveautés en imagerie médicale et le concept d’« endocarditis team » qu’apportent les dernières recommandations européennes parues en 2015.1L’antibioprophylaxie reste à ce jour uniquement recommandée en cas de soins dentaires invasifs, touchant la gencive ou la région péri-apicale de la dent, chez les patients à haut risque.1Ceci concerne les patients porteurs de valve prothétique, ceux qui ont des antécédents d’EI et ceux porteurs d’une cardiopathie congénitale (cyanogène ou autres cardiopathies congénitales réparées avec du matériel prothétique jusqu’à 6 mois après la procédure ou à vie s’il persiste un shunt résiduel ou une régurgitation valvulaire).1 Néanmoins, tant les patients à haut risque que ceux à risque intermédiaire doivent bénéficier à vie de mesures hygiéniques buccodentaires et cutanées (tabl... |
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