[article]
Titre : |
Bénéfice volumétrique de la radiothérapie guidée par l'image dans les cancers prostatiques : marges et cartogarphies de probabilité de présence |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
G. Cazoulat ; R. De Crevoisier ; et al. |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 365-374 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
RADIOTHERAPIE IMAGERIE INTERVENTIONNELLE PROSTATE CANCER THERAPEUTIQUE: |
Résumé : |
Objectifs :
Quantifier les variations anatomiques de la prostate et des vésicules séminales pour proposer des marges appropriées intégrant les variations anatomiques intrapelviennes. Quantifier sur le plan volumétrique l’apport d’un recalage prostatique en radiothérapie guidée par l’image (IGRT).
Patients et méthodes :
Vingt patients, irradiés pour un cancer de la prostate à une dose totale de 70 Gy, ont eu chacun un examen tomodensitométrique de planification et huit tomodensitométries, une par semaine, en cours d’irradiation. Après délinéation manuelle, les tomodensitométries hebdomadaires ont été recalées sur la tomodensitométrie de planification selon trois modalités : un recalage cutané (sur billes radioopaques), un recalage sur le squelette pelvien et un recalage sur la prostate. Pour chaque patient et chaque modalité de recalage, les déplacements de la prostate ont été quantifiés et des matrices de probabilité de présence de la prostate et des vésicules séminales ont été établies. Les volumes englobant différentes probabilités minimales de présence ont été comparés entre les trois modalités de recalage.
Résultats :
Pour la prostate, les déplacements intrapelviens (mesurés après recalage osseux) se traduisaient par une erreur systématique, une erreur aléatoire et une amplitude maximale respectivement de : 2,5 mm, 2,7 mm et 16,5 mm dans l’axe antéropostérieur ; 2,7 mm, 2,4 mm et 11,4 mm dans l’axe crâniospinal et 0,5 mm, 0,8 mm et 3,3 mm latéralement. Les marges correspondantes, calculées selon van Herk (probabilité que 90 % des patients aient leur prostate inclus dans l’isodose 95 %), étaient respectivement de : 8 mm, 8,3 mm et 1,9 mm. Pour la prostate, une certitude de présence (100 %) correspondait en moyenne à 37 %, 50 % ou 61 % du volume prostatique selon la modalité de recalage. Pour les vésicules séminales, ces volumes correspondaient à 8 %, 14 % et 18 %.
Conclusion :
Sans guidage par l’image, des marges prostatiques postérieures de 5 mm sont insuffisantes et devraient être supérieures à 8 mm. Le recalage prostatique par l’image permet de presque doubler le volume ayant une certitude de présence de la prostate et des vésicules séminales par rapport à un recalage cutané. Les déformations des vésicules séminales nécessiteraient soit un élargissement des marges (simple), soit une nouvelle planification (complexe, non réaliste). |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41024 |
in Cancer Radiothérapie > 13/5 (Septembre 2009) . - p. 365-374
[article] Bénéfice volumétrique de la radiothérapie guidée par l'image dans les cancers prostatiques : marges et cartogarphies de probabilité de présence [texte imprimé] / G. Cazoulat ; R. De Crevoisier ; et al. . - 2009 . - p. 365-374. Langues : Français ( fre) in Cancer Radiothérapie > 13/5 (Septembre 2009) . - p. 365-374
Mots-clés : |
RADIOTHERAPIE IMAGERIE INTERVENTIONNELLE PROSTATE CANCER THERAPEUTIQUE: |
Résumé : |
Objectifs :
Quantifier les variations anatomiques de la prostate et des vésicules séminales pour proposer des marges appropriées intégrant les variations anatomiques intrapelviennes. Quantifier sur le plan volumétrique l’apport d’un recalage prostatique en radiothérapie guidée par l’image (IGRT).
Patients et méthodes :
Vingt patients, irradiés pour un cancer de la prostate à une dose totale de 70 Gy, ont eu chacun un examen tomodensitométrique de planification et huit tomodensitométries, une par semaine, en cours d’irradiation. Après délinéation manuelle, les tomodensitométries hebdomadaires ont été recalées sur la tomodensitométrie de planification selon trois modalités : un recalage cutané (sur billes radioopaques), un recalage sur le squelette pelvien et un recalage sur la prostate. Pour chaque patient et chaque modalité de recalage, les déplacements de la prostate ont été quantifiés et des matrices de probabilité de présence de la prostate et des vésicules séminales ont été établies. Les volumes englobant différentes probabilités minimales de présence ont été comparés entre les trois modalités de recalage.
Résultats :
Pour la prostate, les déplacements intrapelviens (mesurés après recalage osseux) se traduisaient par une erreur systématique, une erreur aléatoire et une amplitude maximale respectivement de : 2,5 mm, 2,7 mm et 16,5 mm dans l’axe antéropostérieur ; 2,7 mm, 2,4 mm et 11,4 mm dans l’axe crâniospinal et 0,5 mm, 0,8 mm et 3,3 mm latéralement. Les marges correspondantes, calculées selon van Herk (probabilité que 90 % des patients aient leur prostate inclus dans l’isodose 95 %), étaient respectivement de : 8 mm, 8,3 mm et 1,9 mm. Pour la prostate, une certitude de présence (100 %) correspondait en moyenne à 37 %, 50 % ou 61 % du volume prostatique selon la modalité de recalage. Pour les vésicules séminales, ces volumes correspondaient à 8 %, 14 % et 18 %.
Conclusion :
Sans guidage par l’image, des marges prostatiques postérieures de 5 mm sont insuffisantes et devraient être supérieures à 8 mm. Le recalage prostatique par l’image permet de presque doubler le volume ayant une certitude de présence de la prostate et des vésicules séminales par rapport à un recalage cutané. Les déformations des vésicules séminales nécessiteraient soit un élargissement des marges (simple), soit une nouvelle planification (complexe, non réaliste). |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41024 |
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