Centre de Documentation Gilly
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HELHa - Paramédical.
[article]
Titre : |
Feasibility of high-dose three-dimensional radiation therapy in the treatment of localised non-small-cell lung cancer |
Titre original : |
Irradiation conformationelle de haute dose dans les cancers bronchiques non à petites cellules localement évolués : étude de faisabilité |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
A. Bellière ; N. Girard ; O. Chapet ; et al. |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 298-304 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
RADIOTHERAPIE BRONCHE CANCER TOXICITE DOSIMETRIE |
Résumé : |
Objectif de l’étude :
La chimioradiothérapie est le traitement standard des cancers bronchiques non à petites cellules inopérables et/ou non résécables de stade IIIA/B. L’escalade des doses d’irradiation, utilisant les techniques d’irradiation conformationelle a pour objectif d’améliorer les taux de contrôle local chez ces patients.
Patients et méthodes :
Nous avons conduit une analyse rétrospective des dossiers de patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules non résécables et traités par irradiation conformationelle standard à la dose totale de 74 Gy.
Résultats :
Cinquante patients (41 hommes et 9 femmes) ont été inclus. Au total, 35 (70 %) patients ont reçu la dose prévue de 74 Gy. Le traitement a été interrompu dans 30 % des cas à des doses totales inférieures, du fait d’une toxicité limitante. Une chimiothérapie d’induction a été délivrée à 39 (78 %) patients. Les huit (16 %) patients ayant souffert d’une toxicité pulmonaire aiguë de grade 3 ou 4 étaient atteints d’une affection pulmonaire préexistante, avec un volume maximal expiratoire seconde (VEMS) de moins de 1,6 L et ont été traités avec un V20 pulmonaire (volume recevant 20 Gy et plus) d’au moins 25 %. Trois (6 %) patients ont souffert d’une toxicité cardiaque aiguë.
Conclusion :
Cette étude montre la faisabilité d’une chimioradiothérapie à la dose totale de 74 Gy en cas de cancer bronchique non à petites cellules localement évolué. Le V20 pulmonaire et cardiaque est associé à un risque de toxicité élevé. La toxicité cardiaque est difficile à évaluer, du fait de la survenue possible d’événements tardifs, pour lesquels la responsabilité de la radiothérapie pourrait être sous-estimée. Une évaluation précise de la fonction cardiaque pourrait permettre une sélection des patients éligibles pour une radiothérapie de haute dose, dans le cadre d’essais contrôlés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41012 |
in Cancer Radiothérapie > 13/4 (Juillet 2009) . - p. 298-304
[article] Feasibility of high-dose three-dimensional radiation therapy in the treatment of localised non-small-cell lung cancer = Irradiation conformationelle de haute dose dans les cancers bronchiques non à petites cellules localement évolués : étude de faisabilité [texte imprimé] / A. Bellière ; N. Girard ; O. Chapet ; et al. . - 2009 . - p. 298-304. Langues : Français ( fre) in Cancer Radiothérapie > 13/4 (Juillet 2009) . - p. 298-304
Mots-clés : |
RADIOTHERAPIE BRONCHE CANCER TOXICITE DOSIMETRIE |
Résumé : |
Objectif de l’étude :
La chimioradiothérapie est le traitement standard des cancers bronchiques non à petites cellules inopérables et/ou non résécables de stade IIIA/B. L’escalade des doses d’irradiation, utilisant les techniques d’irradiation conformationelle a pour objectif d’améliorer les taux de contrôle local chez ces patients.
Patients et méthodes :
Nous avons conduit une analyse rétrospective des dossiers de patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules non résécables et traités par irradiation conformationelle standard à la dose totale de 74 Gy.
Résultats :
Cinquante patients (41 hommes et 9 femmes) ont été inclus. Au total, 35 (70 %) patients ont reçu la dose prévue de 74 Gy. Le traitement a été interrompu dans 30 % des cas à des doses totales inférieures, du fait d’une toxicité limitante. Une chimiothérapie d’induction a été délivrée à 39 (78 %) patients. Les huit (16 %) patients ayant souffert d’une toxicité pulmonaire aiguë de grade 3 ou 4 étaient atteints d’une affection pulmonaire préexistante, avec un volume maximal expiratoire seconde (VEMS) de moins de 1,6 L et ont été traités avec un V20 pulmonaire (volume recevant 20 Gy et plus) d’au moins 25 %. Trois (6 %) patients ont souffert d’une toxicité cardiaque aiguë.
Conclusion :
Cette étude montre la faisabilité d’une chimioradiothérapie à la dose totale de 74 Gy en cas de cancer bronchique non à petites cellules localement évolué. Le V20 pulmonaire et cardiaque est associé à un risque de toxicité élevé. La toxicité cardiaque est difficile à évaluer, du fait de la survenue possible d’événements tardifs, pour lesquels la responsabilité de la radiothérapie pourrait être sous-estimée. Une évaluation précise de la fonction cardiaque pourrait permettre une sélection des patients éligibles pour une radiothérapie de haute dose, dans le cadre d’essais contrôlés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41012 |
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