[article]
Titre : |
Chimioradiothérapie concomitante préopératoire dans les carcinomes du col utérin de stades IB2 à IIB : expériecne de l'institut Curie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Y.M. Kirova ; Z. Bourhaleb ; S. Alran ; et al. |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 291-297 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
COL UTERIN CANCER RADIOTHERAPIE CHIMIOTHERAPIE CARCINOME |
Résumé : |
Objectif de l’étude :
Évaluer rétrospectivement les résultats thérapeutiques obtenus chez des patientes atteintes d’un carcinome du col utérin classé selon les recommandations de la Fédération de gynécologie obstétrique (Figo) IB2, IIA ou IIB après chimioradiothérapie avec du cisplatine puis une curiethérapie et enfin une hystérectomie radicale élargie.
Patientes et méthodes :
Les 70 patientes, d’âge médian 46 ans, ont été traitées à l’institut Curie entre août 1995 et août 2005. La probabilité de survie a été estimée selon la méthode de Kaplan-Meier. Les comparaisons de survie ont été évaluées par le test de log-rank.
Résultats :
L’examen anatomopathologique a montré que la réponse locorégionale était complète dans 56 % des cas (n = 39). Une tumeur résiduelle microscopique centropelvienne a été retrouvée chez 28 patientes (40 %), sous la forme d’un carcinome in situ dans tous les cas, à l’exception d’un. Chez neuf patientes, il y avait aussi un résidu paramétrial. Le curage ganglionnaire a montré que les ganglions étaient atteints dans 20 % des cas (14/70), soit 11 % (8/55) si le cancer avait été classé N0, 40 % (6/15) si N1 (p = 0,03). Chez 11 patientes sur 14, l’atteinte ganglionnaire était associée à un résidu tumoral centro- et latéropelvien. Le suivi médian était de 40 mois (8–141). La probabilité de survie était à trois ans est de 77 % (intervalle de confiance à 95 % : 66–89 %), celles d’échec locorégional et de dissémination métastatique, respectivement, de 9,5 % (2–16 %) et 24 % (13–34 %).
Conclusion :
Le traitement du carcinome du col utérin localement évolué nécessite de nouvelles approches multidisciplinaires diagnostiques et thérapeutiques utilisant de nouvelles armes thérapeutiques afin d’améliorer la probabilité de survie et la tolérance au traitement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41011 |
in Cancer Radiothérapie > 13/4 (Juillet 2009) . - p. 291-297
[article] Chimioradiothérapie concomitante préopératoire dans les carcinomes du col utérin de stades IB2 à IIB : expériecne de l'institut Curie [texte imprimé] / Y.M. Kirova ; Z. Bourhaleb ; S. Alran ; et al. . - 2009 . - p. 291-297. Langues : Français ( fre) in Cancer Radiothérapie > 13/4 (Juillet 2009) . - p. 291-297
Mots-clés : |
COL UTERIN CANCER RADIOTHERAPIE CHIMIOTHERAPIE CARCINOME |
Résumé : |
Objectif de l’étude :
Évaluer rétrospectivement les résultats thérapeutiques obtenus chez des patientes atteintes d’un carcinome du col utérin classé selon les recommandations de la Fédération de gynécologie obstétrique (Figo) IB2, IIA ou IIB après chimioradiothérapie avec du cisplatine puis une curiethérapie et enfin une hystérectomie radicale élargie.
Patientes et méthodes :
Les 70 patientes, d’âge médian 46 ans, ont été traitées à l’institut Curie entre août 1995 et août 2005. La probabilité de survie a été estimée selon la méthode de Kaplan-Meier. Les comparaisons de survie ont été évaluées par le test de log-rank.
Résultats :
L’examen anatomopathologique a montré que la réponse locorégionale était complète dans 56 % des cas (n = 39). Une tumeur résiduelle microscopique centropelvienne a été retrouvée chez 28 patientes (40 %), sous la forme d’un carcinome in situ dans tous les cas, à l’exception d’un. Chez neuf patientes, il y avait aussi un résidu paramétrial. Le curage ganglionnaire a montré que les ganglions étaient atteints dans 20 % des cas (14/70), soit 11 % (8/55) si le cancer avait été classé N0, 40 % (6/15) si N1 (p = 0,03). Chez 11 patientes sur 14, l’atteinte ganglionnaire était associée à un résidu tumoral centro- et latéropelvien. Le suivi médian était de 40 mois (8–141). La probabilité de survie était à trois ans est de 77 % (intervalle de confiance à 95 % : 66–89 %), celles d’échec locorégional et de dissémination métastatique, respectivement, de 9,5 % (2–16 %) et 24 % (13–34 %).
Conclusion :
Le traitement du carcinome du col utérin localement évolué nécessite de nouvelles approches multidisciplinaires diagnostiques et thérapeutiques utilisant de nouvelles armes thérapeutiques afin d’améliorer la probabilité de survie et la tolérance au traitement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41011 |
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