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[article]
| Titre : |
Où accoucher au XXIe siècle ? |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jacques Lansac |
| Année de publication : |
2011 |
| Article en page(s) : |
p. 634-635 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
ACCOUCHEMENT |
| Note de contenu : |
Curieusement, alors que dans notre pays la morbi-mortalité des femmes enceintes et des nouveau-nés n’a jamais été aussi basse, on accuse les médecins d’en faire trop, et il est « tendance » d’accoucher de son premier enfant à 40 ans chez soi ou en maison de naissance, loin d’un service où l’on peut pratiquer
une anesthésie, une extraction instrumentale, une césarienne, une réanimation... Certes, accoucher est un acte naturel et physiologique. Malheureusement, la nature n’est pas aussi bonne qu’on veut bien le dire, et si la médecine ne s’en était pas mêlée, la mortalité maternelle et périnatale serait toujours élevée comme elle l’est encore dans les pays en voie de développement et en particulier en Afrique subsaharienne. En France, la mortalité maternelle est passée de 450/100 000 naissances vivantes en 1940 à moins de 10 en 2002. Une baisse drastique en 60 ans mais la mortalité n’est pas nulle et 80 à 100 femmes meurent encore en France tous les ans en donnant la vie. L’hémorragie du post-partum immédiat reste la première cause (20 % des cas). De même, la mortalité fœtale pour les enfants à terme a beaucoup baissé mais est actuellement de l’ordre de 2 ‰ avec un taux d’infirmité motrice cérébrale de 1 ‰... |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39731 |
in La revue du praticien médecine générale > 867 (Octobre 2011) . - p. 634-635
[article] Où accoucher au XXIe siècle ? [texte imprimé] / Jacques Lansac . - 2011 . - p. 634-635. Langues : Français ( fre) in La revue du praticien médecine générale > 867 (Octobre 2011) . - p. 634-635
| Mots-clés : |
ACCOUCHEMENT |
| Note de contenu : |
Curieusement, alors que dans notre pays la morbi-mortalité des femmes enceintes et des nouveau-nés n’a jamais été aussi basse, on accuse les médecins d’en faire trop, et il est « tendance » d’accoucher de son premier enfant à 40 ans chez soi ou en maison de naissance, loin d’un service où l’on peut pratiquer
une anesthésie, une extraction instrumentale, une césarienne, une réanimation... Certes, accoucher est un acte naturel et physiologique. Malheureusement, la nature n’est pas aussi bonne qu’on veut bien le dire, et si la médecine ne s’en était pas mêlée, la mortalité maternelle et périnatale serait toujours élevée comme elle l’est encore dans les pays en voie de développement et en particulier en Afrique subsaharienne. En France, la mortalité maternelle est passée de 450/100 000 naissances vivantes en 1940 à moins de 10 en 2002. Une baisse drastique en 60 ans mais la mortalité n’est pas nulle et 80 à 100 femmes meurent encore en France tous les ans en donnant la vie. L’hémorragie du post-partum immédiat reste la première cause (20 % des cas). De même, la mortalité fœtale pour les enfants à terme a beaucoup baissé mais est actuellement de l’ordre de 2 ‰ avec un taux d’infirmité motrice cérébrale de 1 ‰... |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39731 |
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