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[article]
Titre : |
Une plaie en oncologie n'est pas toujours une plaie tumorale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
D. Declercq, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 12-18 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ONCOLOGIE PEAU SOINS PLAIE COMPLICATION CANCER TRAITEMENT |
Résumé : |
La plaie oncologique est souvent associée à la plaie tumorale. Les plaies rencontrées en oncologie sont beaucoup plus variées. Il peut s’agir d’un processus tumoral, mais les traitements du cancer peuvent également être responsables de plaies et de problèmes cutanés. La prise en charge d’une plaie tumorale nécessite une approche holistique et multidisciplinaire. Vu les symptômes associés à la plaie tumorale, sa prise en charge nécessite beaucoup de créativité de la part du soignant, pour permettre une qualité de vie acceptable pour le patient et ses proches. Parmi les traitements de cancer on note la radiothérapie et les traitements médicamenteux. Presque tous les patients (jusqu’à 95 %) traités par radiothérapie ont des complications au niveau de la peau. Ces modifications de la peau peuvent être irréversibles et causer des problèmes cutanés jusqu’à des années après le traitement. Une intervention chirurgicale dans une zone irradiée peut ralentir la cicatrisation, et provoquer des plaies chroniques. Parmi les traitements médicamenteux ce sont, ces dernières années, surtout les thérapies ciblées qui sont responsables des complications au niveau de la peau. Certaines de ces thérapies retardent la cicatrisation. La chimiothérapie classique peut elle aussi ralentir la cicatrisation. Le traitement du cancer est souvent associé à un geste sur les chaînes ganglionnaires. Ces interventions modifient le drainage lymphatique avec comme conséquences un lymphoedème du membre ou de la zone atteinte. Le lymphoedème sera responsable d’un retard de cicatrisation et il y a également un risque accru d’érysipèle. Finalement, le traitement par une greffe de cellules souches dans le traitement des patients atteints de maladie hémato-oncologique peut donner des réactions cutanées aiguës et chroniques qui nécessitent une approche spécifique. Cet article est basé sur une recherche de la littérature ainsi que sur 23 ans d’expérience dans un centre oncologique. L’article est un résumé de la prise en charge des problèmes de peau les plus souvent rencontrés en oncologie. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31744 |
in Journal des Plaies et Cicatrisations > 93 (Mai 2014) . - p. 12-18
[article] Une plaie en oncologie n'est pas toujours une plaie tumorale [texte imprimé] / D. Declercq, Auteur . - 2014 . - p. 12-18. Langues : Français ( fre) in Journal des Plaies et Cicatrisations > 93 (Mai 2014) . - p. 12-18
Mots-clés : |
ONCOLOGIE PEAU SOINS PLAIE COMPLICATION CANCER TRAITEMENT |
Résumé : |
La plaie oncologique est souvent associée à la plaie tumorale. Les plaies rencontrées en oncologie sont beaucoup plus variées. Il peut s’agir d’un processus tumoral, mais les traitements du cancer peuvent également être responsables de plaies et de problèmes cutanés. La prise en charge d’une plaie tumorale nécessite une approche holistique et multidisciplinaire. Vu les symptômes associés à la plaie tumorale, sa prise en charge nécessite beaucoup de créativité de la part du soignant, pour permettre une qualité de vie acceptable pour le patient et ses proches. Parmi les traitements de cancer on note la radiothérapie et les traitements médicamenteux. Presque tous les patients (jusqu’à 95 %) traités par radiothérapie ont des complications au niveau de la peau. Ces modifications de la peau peuvent être irréversibles et causer des problèmes cutanés jusqu’à des années après le traitement. Une intervention chirurgicale dans une zone irradiée peut ralentir la cicatrisation, et provoquer des plaies chroniques. Parmi les traitements médicamenteux ce sont, ces dernières années, surtout les thérapies ciblées qui sont responsables des complications au niveau de la peau. Certaines de ces thérapies retardent la cicatrisation. La chimiothérapie classique peut elle aussi ralentir la cicatrisation. Le traitement du cancer est souvent associé à un geste sur les chaînes ganglionnaires. Ces interventions modifient le drainage lymphatique avec comme conséquences un lymphoedème du membre ou de la zone atteinte. Le lymphoedème sera responsable d’un retard de cicatrisation et il y a également un risque accru d’érysipèle. Finalement, le traitement par une greffe de cellules souches dans le traitement des patients atteints de maladie hémato-oncologique peut donner des réactions cutanées aiguës et chroniques qui nécessitent une approche spécifique. Cet article est basé sur une recherche de la littérature ainsi que sur 23 ans d’expérience dans un centre oncologique. L’article est un résumé de la prise en charge des problèmes de peau les plus souvent rencontrés en oncologie. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31744 |
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