Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Bulletin N°193 |
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Ajouter le résultat dans votre panierFaut-il se préoccuper de l'état bucco-dentaire des résidents d'EHPAD ? / F. Bellifa in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie, 193 (Mars 2013)
Titre : Faut-il se préoccuper de l'état bucco-dentaire des résidents d'EHPAD ? Type de document : texte imprimé Auteurs : F. Bellifa, Auteur ; A. Abbe-Denizot, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 85-90 Langues : Français (fre) Mots-clés : Odontologie Bouche Dent Maison de repos Personne âgée Gériatrie Soins gériatriques Recherche Santé publique Hygiène Accès aux soins Dépistage Résumé : Introduction: Le mauvais état bucco-dentaire des résidents d’EHPAD est un constat bien identifié, expliqué par la faible application des mesures du plan de 2005, l’accès compliqué aux soins dentaires pour des raisons financières et organisationnelles, la réticence de certains dentistes face aux spécificités des soins gériatriques et la non prise en compte de l’évaluation de l’état dentaire dans le PATHOS ou la grille AGGIR. Or, il ne fait aucun doute qu’une mauvaise santé bucco-dentaire altère le niveau nutritionnel, augmente le risque infectieux, participe à la dégradation de l’image de soi et contribue ainsi à une mauvaise qualité de vie. Objectif: Evaluation de la pertinence de la création d’un cabinet dentaire dans l’EHPAD. Méthode: Organisation d’un dépistage de 71 résidents, comparaison aux études précédentes et analyse des expérimentations mise en place. Résultats: 25% des résidents déments ont une gingivite (non-déments (nd) 23%), 32% une présence de tartre (nd 50%), 32% une présence de dépôts mous (nd 35%). Ces résultats révèlent un besoin d’amélioration de l’hygiène bucco-dentaire des résidents, peu importe leur niveau de dépendance. Surestime-t-on les capacités à se brosser les dents des personnes âgées nondémentes avec un GIR 4 ? Une étude montre que des résidents dentés, avec une mauvaise hygiène orale, ont un risque de pneumonie 2,5 fois plus élevé que des édentés. Ces remarques permettent de soulever un problème de santé publique majeur: les personnes âgées seront de plus en plus dentées au fil des années, si les besoins d’hygiène et l’accès aux consultations dentaires ne s’améliorent pas, nous observerons une recrudescence de la morbidité en EHPAD. Conclusion: Une partie de la population ne bénéficie pas d’un accès aux soins bucco-dentaires. Les besoins constatés sont considérables, et les conséquences sur l’état de santé sont importantes et bien documentées. Il existe un questionnement éthique: le non-accès aux soins de personnes vulnérables, engendrant une mauvaise qualité de vie et une morbidité importante. Il nous semble pertinent de créer un cabinet dentaire au sein de notre EHPAD. L’enjeu de santé publique est majeur et mérite ainsi que l’on innove. Adaptons l’offre de soins à cette population de plus en plus nombreuse et de plus en plus dentée! En ignorant la santé bucco-dentaire des résidents d’EHPAD, ainsi que ses conséquences sur leur qualité de vie, leur morbidité, n’existe-t-il pas une maltraitance institutionnelle? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19464
in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 85-90[article] Faut-il se préoccuper de l'état bucco-dentaire des résidents d'EHPAD ? [texte imprimé] / F. Bellifa, Auteur ; A. Abbe-Denizot, Auteur . - 2013 . - p. 85-90.
Langues : Français (fre)
in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 85-90
Mots-clés : Odontologie Bouche Dent Maison de repos Personne âgée Gériatrie Soins gériatriques Recherche Santé publique Hygiène Accès aux soins Dépistage Résumé : Introduction: Le mauvais état bucco-dentaire des résidents d’EHPAD est un constat bien identifié, expliqué par la faible application des mesures du plan de 2005, l’accès compliqué aux soins dentaires pour des raisons financières et organisationnelles, la réticence de certains dentistes face aux spécificités des soins gériatriques et la non prise en compte de l’évaluation de l’état dentaire dans le PATHOS ou la grille AGGIR. Or, il ne fait aucun doute qu’une mauvaise santé bucco-dentaire altère le niveau nutritionnel, augmente le risque infectieux, participe à la dégradation de l’image de soi et contribue ainsi à une mauvaise qualité de vie. Objectif: Evaluation de la pertinence de la création d’un cabinet dentaire dans l’EHPAD. Méthode: Organisation d’un dépistage de 71 résidents, comparaison aux études précédentes et analyse des expérimentations mise en place. Résultats: 25% des résidents déments ont une gingivite (non-déments (nd) 23%), 32% une présence de tartre (nd 50%), 32% une présence de dépôts mous (nd 35%). Ces résultats révèlent un besoin d’amélioration de l’hygiène bucco-dentaire des résidents, peu importe leur niveau de dépendance. Surestime-t-on les capacités à se brosser les dents des personnes âgées nondémentes avec un GIR 4 ? Une étude montre que des résidents dentés, avec une mauvaise hygiène orale, ont un risque de pneumonie 2,5 fois plus élevé que des édentés. Ces remarques permettent de soulever un problème de santé publique majeur: les personnes âgées seront de plus en plus dentées au fil des années, si les besoins d’hygiène et l’accès aux consultations dentaires ne s’améliorent pas, nous observerons une recrudescence de la morbidité en EHPAD. Conclusion: Une partie de la population ne bénéficie pas d’un accès aux soins bucco-dentaires. Les besoins constatés sont considérables, et les conséquences sur l’état de santé sont importantes et bien documentées. Il existe un questionnement éthique: le non-accès aux soins de personnes vulnérables, engendrant une mauvaise qualité de vie et une morbidité importante. Il nous semble pertinent de créer un cabinet dentaire au sein de notre EHPAD. L’enjeu de santé publique est majeur et mérite ainsi que l’on innove. Adaptons l’offre de soins à cette population de plus en plus nombreuse et de plus en plus dentée! En ignorant la santé bucco-dentaire des résidents d’EHPAD, ainsi que ses conséquences sur leur qualité de vie, leur morbidité, n’existe-t-il pas une maltraitance institutionnelle? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19464 Exemplaires (1)
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Titre : La prise en charge orthophonique et pluriprofessionnelle des troubles de la déglutition chez le sujet âgé Type de document : texte imprimé Auteurs : V. Ruglio, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 58-63 Langues : Français (fre) Mots-clés : Reeducation Orthophonie Interdisciplinarité Deglutition Personne âgée Gériatrie Dysphagie Dépistage Aidants Personnel de santé Formation Prévention Résumé : Les troubles de la déglutition (ou dysphagies hautes) sont fréquents chez la personne âgée. La sensibilisation de l’ensemble des intervenants en gériatrie à leur existence, à leurs complications possibles et aux conduites préventives adaptées à cette population est nécessaire. Le bilan orthophonique d’investigation de la déglutition apporte un diagnostic orthophonique et des propositions thérapeutiques personnalisées reposant en première intention sur des stratégies réadaptatives; l’orthophoniste met également en oeuvre l’indispensable information et éducation des aidants familiaux et professionnels. La prise en charge est hautement pluriprofessionnelle. Les interventions coordonnées en équipe ont pour but de limiter les complications infectieuses des fausses routes, d’éviter autant que possible le recours aux sondes d’alimentation artificielle, d’optimiser les apports nutritionnels oraux et de préserver la qualité de vie ou de fin de vie des patients âgés et de leur entourage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19467
in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 58-63[article] La prise en charge orthophonique et pluriprofessionnelle des troubles de la déglutition chez le sujet âgé [texte imprimé] / V. Ruglio, Auteur . - 2013 . - p. 58-63.
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in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 58-63
Mots-clés : Reeducation Orthophonie Interdisciplinarité Deglutition Personne âgée Gériatrie Dysphagie Dépistage Aidants Personnel de santé Formation Prévention Résumé : Les troubles de la déglutition (ou dysphagies hautes) sont fréquents chez la personne âgée. La sensibilisation de l’ensemble des intervenants en gériatrie à leur existence, à leurs complications possibles et aux conduites préventives adaptées à cette population est nécessaire. Le bilan orthophonique d’investigation de la déglutition apporte un diagnostic orthophonique et des propositions thérapeutiques personnalisées reposant en première intention sur des stratégies réadaptatives; l’orthophoniste met également en oeuvre l’indispensable information et éducation des aidants familiaux et professionnels. La prise en charge est hautement pluriprofessionnelle. Les interventions coordonnées en équipe ont pour but de limiter les complications infectieuses des fausses routes, d’éviter autant que possible le recours aux sondes d’alimentation artificielle, d’optimiser les apports nutritionnels oraux et de préserver la qualité de vie ou de fin de vie des patients âgés et de leur entourage. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19467 Exemplaires (1)
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Titre : Les syndromes coronariens aigus des septuagénaires tunisiens : caractéristiques cliniques, prise en charge et observance thérapeutique Type de document : texte imprimé Auteurs : H. Ben Ahmed, Auteur ; H. Boussaid, Auteur ; I. Hamdi, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 92-97 Langues : Français (fre) Mots-clés : Maladie coronarienne Coeur Pathologie Cardiologie Personne âgée Gériatrie Tunisie Thérapeutique Observance therapeutique Recherche Résumé : Pré-requis: Le syndrome coronarien aigu du sujet âgé est grave, sa présentation clinique est d’autant moins typique et son pronostic d’autant plus sombre qu’elle survient chez des malades poly-pathologiques et vulnérables. But: décrire le profil clinique et épidémiologique des coronariens âgés, évaluer la prise en charge initiale et l’observance thérapeutique à 6 mois. Patients et Méthodes: étude rétrospective de 250 patients âgés de 70 ans ou plus admis dans notre département pour un syndrome coronarien aigu (SCA) entre janvier 2007 et septembre 2011. Résultats: La population étudiée était majoritairement masculine avec un âge moyen de 77 +/- 5 ans. L’HTA représentait le facteur de risque le plus fréquent, un patient sur deux était diabétique et 54% des malades cumulaient au moins 3 facteurs de risque cardiovasculaires. L’indice de comorbidité de Charlson était en moyenne de 6 (avec des extrêmes de 5 à 13). L’infarctus du myocarde (IDM) était le motif d’hospitalisation dans 40 % des cas, en revanche 149 patients étaient admis pour un SCA sans sus décalage de ST. La symptomatologie était atypique chez 14.8 % des patients, une dyspnée isolée était retrouvée dans 19.2 % des cas expliquant le retard diagnostique et thérapeutique. Des complications majeures à la phase hospitalière ont été enregistrées chez 75 patients (30 %). Huit patients ont présenté un choc cardiogénique à l’origine de 7 décès. Sept patients ont présenté des hémorragies digestives majeures ayant nécessité une transfusion sanguine. Enfin, nous avons constaté une détérioration de l’observance thérapeutique au bout de 6 mois par rapport aux traitements de sortie concernant essentiellement le Clopidogrel et les Statines. Conclusion: Cette population âgée était à très haut risque cardiovasculaire avec un taux élevé de coronariens diabétiques et une importante comorbidité associée. Les présentations cliniques atypiques étaient à l’origine d’un retard de la prise en charge. Une mauvaise observance thérapeutique et une sous prescription médicamenteuse au décours de SCA étaient fréquemment constatées chez le septuagénaire tunisien. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19473
in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 92-97[article] Les syndromes coronariens aigus des septuagénaires tunisiens : caractéristiques cliniques, prise en charge et observance thérapeutique [texte imprimé] / H. Ben Ahmed, Auteur ; H. Boussaid, Auteur ; I. Hamdi, Auteur . - 2013 . - p. 92-97.
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in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 92-97
Mots-clés : Maladie coronarienne Coeur Pathologie Cardiologie Personne âgée Gériatrie Tunisie Thérapeutique Observance therapeutique Recherche Résumé : Pré-requis: Le syndrome coronarien aigu du sujet âgé est grave, sa présentation clinique est d’autant moins typique et son pronostic d’autant plus sombre qu’elle survient chez des malades poly-pathologiques et vulnérables. But: décrire le profil clinique et épidémiologique des coronariens âgés, évaluer la prise en charge initiale et l’observance thérapeutique à 6 mois. Patients et Méthodes: étude rétrospective de 250 patients âgés de 70 ans ou plus admis dans notre département pour un syndrome coronarien aigu (SCA) entre janvier 2007 et septembre 2011. Résultats: La population étudiée était majoritairement masculine avec un âge moyen de 77 +/- 5 ans. L’HTA représentait le facteur de risque le plus fréquent, un patient sur deux était diabétique et 54% des malades cumulaient au moins 3 facteurs de risque cardiovasculaires. L’indice de comorbidité de Charlson était en moyenne de 6 (avec des extrêmes de 5 à 13). L’infarctus du myocarde (IDM) était le motif d’hospitalisation dans 40 % des cas, en revanche 149 patients étaient admis pour un SCA sans sus décalage de ST. La symptomatologie était atypique chez 14.8 % des patients, une dyspnée isolée était retrouvée dans 19.2 % des cas expliquant le retard diagnostique et thérapeutique. Des complications majeures à la phase hospitalière ont été enregistrées chez 75 patients (30 %). Huit patients ont présenté un choc cardiogénique à l’origine de 7 décès. Sept patients ont présenté des hémorragies digestives majeures ayant nécessité une transfusion sanguine. Enfin, nous avons constaté une détérioration de l’observance thérapeutique au bout de 6 mois par rapport aux traitements de sortie concernant essentiellement le Clopidogrel et les Statines. Conclusion: Cette population âgée était à très haut risque cardiovasculaire avec un taux élevé de coronariens diabétiques et une importante comorbidité associée. Les présentations cliniques atypiques étaient à l’origine d’un retard de la prise en charge. Une mauvaise observance thérapeutique et une sous prescription médicamenteuse au décours de SCA étaient fréquemment constatées chez le septuagénaire tunisien. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19473 Exemplaires (1)
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Titre : Prise en charge orthophonique du patient presbyacousique : procédures d'évaluation et nouvelles orientations en rééducation Type de document : texte imprimé Auteurs : E. Ambert-Dahan, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 72-79 Langues : Français (fre) Mots-clés : Orthophonie Presbyacousie Evaluation Reeducation Surdite Stimulation sensorielle Technologie Education thérapeutique Informatique Résumé : La déficience auditive est le handicap qui, en France, touche le plus de personnes avec une prévalence globale de 89,2 pour mille habitants, soit 8,7% de la population [1]. La surdité, sévère ou profonde, peut survenir à différents moments de la vie et, quelle que soit son étiologie, son impact sur les capacités de communication, les habiletés sociales, le comportement et la perception de soi est souvent considérable. Dans tous les cas, l’atteinte auditive est synonyme de privations sensorielles, linguistiques, cognitives et émotionnelles qui sont à l’origine d’un handicap de communication majeur. L’évaluation précoce de la déficience auditive est donc, à tout âge de la vie, la condition fondamentale d’une prise en charge optimale. Ainsi, le bilan de la surdité permettra de choisir la modalité de réhabilitation auditive la plus adaptée selon le type de déficience et l’association d’un entraînement auditif spécifique permettra d’améliorer significativement les performances des patients [3]. En effet, la rééducation orthophonique auprès d’un praticien(ne) optimise la réhabilitation auditive en facilitant l’acceptation et l’adaptation aux aides auditives ou à l’implant cochléaire ainsi que le développement de compétences auditives pour l’intégration de la parole. Cependant, un grand nombre de patients, satisfaits de leur réhabilitation auditive, souhaitent améliorer et préserver leurs performances auditives. Leur motivation, ainsi que l’essor des nouvelles technologies ont contribué au développement de programmes d’entraînement spécifiques sur de nouveaux supports (logiciels, sites Internet). Nous verrons quels sont ces nouveaux outils et de quelle manière ils contribuent à améliorer la réhabilitation de la perception auditive en cas de surdité sévère et profonde de l’adulte. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19479
in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 72-79[article] Prise en charge orthophonique du patient presbyacousique : procédures d'évaluation et nouvelles orientations en rééducation [texte imprimé] / E. Ambert-Dahan, Auteur . - 2013 . - p. 72-79.
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in La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie > 193 (Mars 2013) . - p. 72-79
Mots-clés : Orthophonie Presbyacousie Evaluation Reeducation Surdite Stimulation sensorielle Technologie Education thérapeutique Informatique Résumé : La déficience auditive est le handicap qui, en France, touche le plus de personnes avec une prévalence globale de 89,2 pour mille habitants, soit 8,7% de la population [1]. La surdité, sévère ou profonde, peut survenir à différents moments de la vie et, quelle que soit son étiologie, son impact sur les capacités de communication, les habiletés sociales, le comportement et la perception de soi est souvent considérable. Dans tous les cas, l’atteinte auditive est synonyme de privations sensorielles, linguistiques, cognitives et émotionnelles qui sont à l’origine d’un handicap de communication majeur. L’évaluation précoce de la déficience auditive est donc, à tout âge de la vie, la condition fondamentale d’une prise en charge optimale. Ainsi, le bilan de la surdité permettra de choisir la modalité de réhabilitation auditive la plus adaptée selon le type de déficience et l’association d’un entraînement auditif spécifique permettra d’améliorer significativement les performances des patients [3]. En effet, la rééducation orthophonique auprès d’un praticien(ne) optimise la réhabilitation auditive en facilitant l’acceptation et l’adaptation aux aides auditives ou à l’implant cochléaire ainsi que le développement de compétences auditives pour l’intégration de la parole. Cependant, un grand nombre de patients, satisfaits de leur réhabilitation auditive, souhaitent améliorer et préserver leurs performances auditives. Leur motivation, ainsi que l’essor des nouvelles technologies ont contribué au développement de programmes d’entraînement spécifiques sur de nouveaux supports (logiciels, sites Internet). Nous verrons quels sont ces nouveaux outils et de quelle manière ils contribuent à améliorer la réhabilitation de la perception auditive en cas de surdité sévère et profonde de l’adulte. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19479 Exemplaires (1)
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