[article]
Titre : |
Incidence de paludisme congénital dans deux services de néonatalogie à Yaoundé, Cameroun |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
A. Chiabi, Auteur ; I. Lendem, Auteur ; M. Kobela, Auteur |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 301-308 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Paludisme Maladie congenitale Cameroun Néonatalogie Neonatalogie (service) Nouveau-né Pédiatrie Foetus Recherche |
Résumé : |
La transmission verticale du paludisme peut avoir de graves conséquences sur le développement du fœtus et des implications sur le nouveau-né.
Objectifs
Déterminer l’incidence du paludisme congénital et les facteurs influençant la transmission materno-fœtale dans notre milieu.
Méthodes
Étude transversale, descriptive et analytique incluant 227 nouveau-nés de zéro à sept jours de vie, du 1er août au 31 décembre 2007 dans deux services de néonatologie à Yaoundé. Chez les mères, nous avons recherché la parité de la grossesse actuelle, le terme, la prise du traitement préventif intermittent contre le paludisme et l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide. Chez le nouveau-né, un examen physique complet a été pratiqué : chez ceux présentant des signes d’infection un bilan infectieux complet a été réalisé afin d’exclure un sepsis.
Résultats
Des 227 nouveau-nés recrutés, 54 avaient une goutte épaisse (GE) positive donnant un taux d’infestation du paludisme congénital de 23,79 %. Seule la survenue de paludisme pendant la grossesse était un facteur favorisant la positivité de la GE chez le nouveau-né (p=0,01). La majorité des nouveau-nés ayant une GE positive était de sexe masculin (61 %), mais sans différence statistiquement significative. La positivité de la GE diminuait avec l’âge postnatal. Sur les 54 nouveau-nés avec GE positive, 21 ont présentés au moins un signe clinique pathologique, et quatre (soit un taux de 1,76 %) ont été retenus comme paludisme congénital maladie.
Conclusions
L’observance des mesures préventives du paludisme par les femmes enceintes et la pratique de la GE en plus des prélèvements infectieux chez les nouveau-nés suspects d’infection néonatale doivent être encouragés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=23464 |
in Journal de pédiatrie et de puériculture > 6 (Décembre 2012) . - p. 301-308
[article] Incidence de paludisme congénital dans deux services de néonatalogie à Yaoundé, Cameroun [texte imprimé] / A. Chiabi, Auteur ; I. Lendem, Auteur ; M. Kobela, Auteur . - 2012 . - p. 301-308. Langues : Français ( fre) in Journal de pédiatrie et de puériculture > 6 (Décembre 2012) . - p. 301-308
Mots-clés : |
Paludisme Maladie congenitale Cameroun Néonatalogie Neonatalogie (service) Nouveau-né Pédiatrie Foetus Recherche |
Résumé : |
La transmission verticale du paludisme peut avoir de graves conséquences sur le développement du fœtus et des implications sur le nouveau-né.
Objectifs
Déterminer l’incidence du paludisme congénital et les facteurs influençant la transmission materno-fœtale dans notre milieu.
Méthodes
Étude transversale, descriptive et analytique incluant 227 nouveau-nés de zéro à sept jours de vie, du 1er août au 31 décembre 2007 dans deux services de néonatologie à Yaoundé. Chez les mères, nous avons recherché la parité de la grossesse actuelle, le terme, la prise du traitement préventif intermittent contre le paludisme et l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide. Chez le nouveau-né, un examen physique complet a été pratiqué : chez ceux présentant des signes d’infection un bilan infectieux complet a été réalisé afin d’exclure un sepsis.
Résultats
Des 227 nouveau-nés recrutés, 54 avaient une goutte épaisse (GE) positive donnant un taux d’infestation du paludisme congénital de 23,79 %. Seule la survenue de paludisme pendant la grossesse était un facteur favorisant la positivité de la GE chez le nouveau-né (p=0,01). La majorité des nouveau-nés ayant une GE positive était de sexe masculin (61 %), mais sans différence statistiquement significative. La positivité de la GE diminuait avec l’âge postnatal. Sur les 54 nouveau-nés avec GE positive, 21 ont présentés au moins un signe clinique pathologique, et quatre (soit un taux de 1,76 %) ont été retenus comme paludisme congénital maladie.
Conclusions
L’observance des mesures préventives du paludisme par les femmes enceintes et la pratique de la GE en plus des prélèvements infectieux chez les nouveau-nés suspects d’infection néonatale doivent être encouragés. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=23464 |
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