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Anesthésie & Réanimation . Vol. 7, n° 6Mention de date : Novembre 2021Paru le : 01/11/2021 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revues | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierPrise en charge de la douleur postopératoire : l'étude AlgoSFAR, un audit national de 3315 patients / Pauline Rouxel in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Prise en charge de la douleur postopératoire : l'étude AlgoSFAR, un audit national de 3315 patients Type de document : texte imprimé Auteurs : Pauline Rouxel ; Laurie Tran ; Philippe Sitbon Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 376-386 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.08.004 Langues : Français (fre) Mots-clés : Opiacés analgésie Résumé : Introduction
La Société française d’anesthésie-réanimation a conçu un outil en ligne, AlgoSFAR, permettant un audit des pratiques concernant la douleur postopératoire. En analysant les données de plusieurs centres, cette étude visait à évaluer la prise en charge postopératoire de la douleur et à suggérer des améliorations.
Patients et méthodes
Dans cet essai observationnel multicentrique, les données du pré-, per- et postopératoire collectées durant 2 années ont été analysées. Le critère de jugement principal était la douleur postopératoire. Les critères de jugement secondaires étaient : la consommation de morphine postopératoire et l’évaluation des pratiques en matière d’analgésie multimodale.
Résultats
Trois mille trois cent quinze patients ont été inclus dans 70 centres. Quatre-vingt un pour cent des patients étaient peu douloureux en SSPI et 6 % présentaient des douleurs sévères. Seulement 23 % des patients ont reçu des opiacés en peropératoire ou en SSPI (médiane 6mg (IQR 4–9) d’équivalent morphinique oraux). En combinant les données peropératoires et celles de SSPI, 67 % et 49 % des patients ont reçu au moins 2 ou 3 antalgiques non opiacés ; respectivement, 32 % des patients n’ayant pas reçu d’opiacés rachidiens ou périduraux ont reçu de la morphine en post-opératoire. La dose médiane totale de morphine reçue était de 10mg (IQR 6–30) de la période peropératoire jusqu’à la sortie.
Conclusion
Malgré des limites méthodologiques, nos résultats ont montré que l’analgésie multimodale est largement utilisée et efficace puisque les patients présentent moins de douleurs en consommant moins d’opiacés. Ces résultats montrent une nette amélioration des pratiques par rapport à l’audit français de 2008.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71357
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 376-386[article] Prise en charge de la douleur postopératoire : l'étude AlgoSFAR, un audit national de 3315 patients [texte imprimé] / Pauline Rouxel ; Laurie Tran ; Philippe Sitbon . - 2021 . - p. 376-386.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.08.004
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 376-386
Mots-clés : Opiacés analgésie Résumé : Introduction
La Société française d’anesthésie-réanimation a conçu un outil en ligne, AlgoSFAR, permettant un audit des pratiques concernant la douleur postopératoire. En analysant les données de plusieurs centres, cette étude visait à évaluer la prise en charge postopératoire de la douleur et à suggérer des améliorations.
Patients et méthodes
Dans cet essai observationnel multicentrique, les données du pré-, per- et postopératoire collectées durant 2 années ont été analysées. Le critère de jugement principal était la douleur postopératoire. Les critères de jugement secondaires étaient : la consommation de morphine postopératoire et l’évaluation des pratiques en matière d’analgésie multimodale.
Résultats
Trois mille trois cent quinze patients ont été inclus dans 70 centres. Quatre-vingt un pour cent des patients étaient peu douloureux en SSPI et 6 % présentaient des douleurs sévères. Seulement 23 % des patients ont reçu des opiacés en peropératoire ou en SSPI (médiane 6mg (IQR 4–9) d’équivalent morphinique oraux). En combinant les données peropératoires et celles de SSPI, 67 % et 49 % des patients ont reçu au moins 2 ou 3 antalgiques non opiacés ; respectivement, 32 % des patients n’ayant pas reçu d’opiacés rachidiens ou périduraux ont reçu de la morphine en post-opératoire. La dose médiane totale de morphine reçue était de 10mg (IQR 6–30) de la période peropératoire jusqu’à la sortie.
Conclusion
Malgré des limites méthodologiques, nos résultats ont montré que l’analgésie multimodale est largement utilisée et efficace puisque les patients présentent moins de douleurs en consommant moins d’opiacés. Ces résultats montrent une nette amélioration des pratiques par rapport à l’audit français de 2008.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71357 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Dissection aortique non traumatique / Bernard Cholley in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Dissection aortique non traumatique Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Cholley Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 387-395 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.10.001 Langues : Français (fre) Mots-clés : Syndrome aortique aigü Hématome pariétal ulcère aortique Résumé : Les syndromes aortiques aigus (SAA) se présentent le plus souvent comme des syndromes douloureux thoraciques et sont caractérisés par la présence de sang entre l’intima et la media de la paroi artérielle. Ces syndromes touchent surtout les patients hypertendus de plus de 60 ans, mais aussi des patients plus jeunes porteurs d’anomalies congénitales du tissu conjonctif. Trois entités différentes peuvent se rencontrer : 1) la dissection aortique (DA : 60 à 88 %), 2) l’hématome pariétal aortique (HPA : 10 à 30 %), et 3) l’ulcère aortique pénétrant (< 10 %). Quand elles concernent l’aorte ascendante ces trois entités constituent des urgences chirurgicales car elles peuvent évoluer inopinément vers une rupture dans le péricarde responsable d’une tamponnade ou vers une insuffisance aortique aiguë responsable d’un œdème pulmonaire. L’obstruction par la dissection des branches aortiques peut être responsable de malperfusion des organes d’avals et d’une sémiologie très variable en fonction de ces atteintes. La mortalité précoce de ces complications est proche de 50 % au cours des 48 premières heures et justifie une prise en charge chirurgicale ouverte dont l’objectif est de supprimer la porte d’entrée afin de dépressuriser le faux chenal et réduire les éventuelles malperfusions d’organes. Si le geste chirurgical comporte une réparation de la crosse aortique il devra être réalisé sous arrêt circulatoire, en hypothermie. Il est désormais fréquent de réaliser dès la phase initiale des interventions hybrides associant chirurgie ouverte et pose d’endoprothèse dans l’aorte descendante pour essayer de réduire les complications ultérieures. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71358
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 387-395[article] Dissection aortique non traumatique [texte imprimé] / Bernard Cholley . - 2021 . - p. 387-395.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.10.001
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 387-395
Mots-clés : Syndrome aortique aigü Hématome pariétal ulcère aortique Résumé : Les syndromes aortiques aigus (SAA) se présentent le plus souvent comme des syndromes douloureux thoraciques et sont caractérisés par la présence de sang entre l’intima et la media de la paroi artérielle. Ces syndromes touchent surtout les patients hypertendus de plus de 60 ans, mais aussi des patients plus jeunes porteurs d’anomalies congénitales du tissu conjonctif. Trois entités différentes peuvent se rencontrer : 1) la dissection aortique (DA : 60 à 88 %), 2) l’hématome pariétal aortique (HPA : 10 à 30 %), et 3) l’ulcère aortique pénétrant (< 10 %). Quand elles concernent l’aorte ascendante ces trois entités constituent des urgences chirurgicales car elles peuvent évoluer inopinément vers une rupture dans le péricarde responsable d’une tamponnade ou vers une insuffisance aortique aiguë responsable d’un œdème pulmonaire. L’obstruction par la dissection des branches aortiques peut être responsable de malperfusion des organes d’avals et d’une sémiologie très variable en fonction de ces atteintes. La mortalité précoce de ces complications est proche de 50 % au cours des 48 premières heures et justifie une prise en charge chirurgicale ouverte dont l’objectif est de supprimer la porte d’entrée afin de dépressuriser le faux chenal et réduire les éventuelles malperfusions d’organes. Si le geste chirurgical comporte une réparation de la crosse aortique il devra être réalisé sous arrêt circulatoire, en hypothermie. Il est désormais fréquent de réaliser dès la phase initiale des interventions hybrides associant chirurgie ouverte et pose d’endoprothèse dans l’aorte descendante pour essayer de réduire les complications ultérieures. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71358 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Endocardite aiguë / Lucie Duarte in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Endocardite aiguë Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucie Duarte ; Adrien Bouglé Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 396-409 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.002 Langues : Français (fre) Mots-clés : Echocardiographie antibiothérapie chirurgie cardiaque Résumé : Malgré les progrès thérapeutiques et notamment l’amélioration des techniques chirurgicales, l’endocardite reste une maladie grave avec une mortalité élevée à 30 %. Son épidémiologie s’est cependant modifiée avec l’augmentation des infections à Staphylocoque. L’optimisation des décisions thérapeutiques par une équipe pluridisciplinaire a montré un bénéfice pour réduire la mortalité. Le diagnostic repose sur une combinaison de critères cliniques, microbiologiques et d’examens complémentaires à partir des critères de Duke. Depuis les recommandations européennes en 2015, l’imagerie fait partie de l’algorithme diagnostique comme critère majeur en faveur d’une endocardite. L’échographie reste l’examen de référence pour le diagnostic et le suivi des patients infectés, mais d’autres examens d’imagerie comme le scanner cardiaque ou l’imagerie nucléaire sont aujourd’hui utilisés pour aider au diagnostic ou faire le bilan des complications. Les principales complications sont les complications cardiaques avec l’extension locale (abcès, fistules, destruction valvulaire) et les complications emboliques périphériques ou cérébrales qui sont responsables d’une morbi-mortalité importante en cas d’AVC ischémique ou de saignement intracrânien. La prise en charge médicale antibiotique est bien définie par les recommandations nord-américaines et européennes. La prise en charge chirurgicale a été modifiée ces dernières années, avec la démonstration de l’intérêt d’une chirurgie précoce même en cas d’accident vasculaire ischémique récent. L’incidence des endocardites sur dispositif implantable est en constante augmentation. Leur prise en charge nécessite l’ablation systématique du dispositif et la réimplantation à distance si le patient en est dépendant. Depuis 2002, les indications à l’antibioprophylaxie en cas de soins invasifs ont été réduites et les recommandations françaises préconisent une prévention uniquement en cas de soins dentaires et seulement chez certains patients (porteurs d’une valve prothétique, cardiopathie cyanogène non opérée et antécédent d’endocardite) Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71359
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 396-409[article] Endocardite aiguë [texte imprimé] / Lucie Duarte ; Adrien Bouglé . - 2021 . - p. 396-409.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.002
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 396-409
Mots-clés : Echocardiographie antibiothérapie chirurgie cardiaque Résumé : Malgré les progrès thérapeutiques et notamment l’amélioration des techniques chirurgicales, l’endocardite reste une maladie grave avec une mortalité élevée à 30 %. Son épidémiologie s’est cependant modifiée avec l’augmentation des infections à Staphylocoque. L’optimisation des décisions thérapeutiques par une équipe pluridisciplinaire a montré un bénéfice pour réduire la mortalité. Le diagnostic repose sur une combinaison de critères cliniques, microbiologiques et d’examens complémentaires à partir des critères de Duke. Depuis les recommandations européennes en 2015, l’imagerie fait partie de l’algorithme diagnostique comme critère majeur en faveur d’une endocardite. L’échographie reste l’examen de référence pour le diagnostic et le suivi des patients infectés, mais d’autres examens d’imagerie comme le scanner cardiaque ou l’imagerie nucléaire sont aujourd’hui utilisés pour aider au diagnostic ou faire le bilan des complications. Les principales complications sont les complications cardiaques avec l’extension locale (abcès, fistules, destruction valvulaire) et les complications emboliques périphériques ou cérébrales qui sont responsables d’une morbi-mortalité importante en cas d’AVC ischémique ou de saignement intracrânien. La prise en charge médicale antibiotique est bien définie par les recommandations nord-américaines et européennes. La prise en charge chirurgicale a été modifiée ces dernières années, avec la démonstration de l’intérêt d’une chirurgie précoce même en cas d’accident vasculaire ischémique récent. L’incidence des endocardites sur dispositif implantable est en constante augmentation. Leur prise en charge nécessite l’ablation systématique du dispositif et la réimplantation à distance si le patient en est dépendant. Depuis 2002, les indications à l’antibioprophylaxie en cas de soins invasifs ont été réduites et les recommandations françaises préconisent une prévention uniquement en cas de soins dentaires et seulement chez certains patients (porteurs d’une valve prothétique, cardiopathie cyanogène non opérée et antécédent d’endocardite) Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71359 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Encéphalites : prises en charge initiale et enquête étiologique / Baptiste Balança in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Encéphalites : prises en charge initiale et enquête étiologique Type de document : texte imprimé Auteurs : Baptiste Balança Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 410-420 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.001 Langues : Français (fre) Résumé : Le diagnostic d’encéphalite est parfois difficile, alors que le délai de traitement notamment pour les origines infectieuses conditionne le pronostic. Tout signe de dysfonction neurologique associé à une fièvre, sans explication, doit faire évoquer une infection neuro-méningée qui constitue une urgence thérapeutique et diagnostique. L’absence de fièvre oriente vers la recherche d’une cause extra neurologique à l’atteinte des fonctions cérébrales avant de débuter un traitement anti-infectieux. Le bilan de première ligne repose sur l’élimination de facteurs confondants, la mise en évidence d’une inflammation du système nerveux central (ponction lombaire), la recherche d’un agent pathogène, le bilan des lésions (IRM), et la recherche de complication, comme par exemple l’épilepsie. Les encéphalites les plus fréquemment rencontrées en réanimation ont une origine infectieuse (HSV, VZV, listeria ou tuberculose), ou dysimmunitaire postinfectieuse (acute disseminated encephalomyelitis). Les objectifs de la réanimation reposent sur l’adaptation du traitement étiologique, le monitorage et le traitement des crises d’épilepsie, d’une hydrocéphalie ou d’une transformation hémorragique et la prise en charge des défaillances extra neurologiques (respiratoire et dysautonomie). Le traitement initial repose sur l’administration d’acyclovir et d’amoxicilline et sera réévalué en fonction des résultats de l’enquête étiologique. Lorsque les résultats du bilan de première ligne sont négatifs à 48h, une deuxième ponction lombaire sera réalisée au moins 4 j après le début des symptômes afin d’éliminer formellement une encéphalite à HSV ou VZV ; le bilan sera aussi complété en fonction du contexte à la recherche d’autres causes infectieuse ou dysimmunitaire (auto-immune, paranéoplasique ou postinfectieuse). Aucune cause n’est retrouvée dans un tiers des cas, mais la découverte de nouveaux anticorps dirigés contre le système nerveux central réduira sans doute ce nombre dans le futur. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71360
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 410-420[article] Encéphalites : prises en charge initiale et enquête étiologique [texte imprimé] / Baptiste Balança . - 2021 . - p. 410-420.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.001
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 410-420
Résumé : Le diagnostic d’encéphalite est parfois difficile, alors que le délai de traitement notamment pour les origines infectieuses conditionne le pronostic. Tout signe de dysfonction neurologique associé à une fièvre, sans explication, doit faire évoquer une infection neuro-méningée qui constitue une urgence thérapeutique et diagnostique. L’absence de fièvre oriente vers la recherche d’une cause extra neurologique à l’atteinte des fonctions cérébrales avant de débuter un traitement anti-infectieux. Le bilan de première ligne repose sur l’élimination de facteurs confondants, la mise en évidence d’une inflammation du système nerveux central (ponction lombaire), la recherche d’un agent pathogène, le bilan des lésions (IRM), et la recherche de complication, comme par exemple l’épilepsie. Les encéphalites les plus fréquemment rencontrées en réanimation ont une origine infectieuse (HSV, VZV, listeria ou tuberculose), ou dysimmunitaire postinfectieuse (acute disseminated encephalomyelitis). Les objectifs de la réanimation reposent sur l’adaptation du traitement étiologique, le monitorage et le traitement des crises d’épilepsie, d’une hydrocéphalie ou d’une transformation hémorragique et la prise en charge des défaillances extra neurologiques (respiratoire et dysautonomie). Le traitement initial repose sur l’administration d’acyclovir et d’amoxicilline et sera réévalué en fonction des résultats de l’enquête étiologique. Lorsque les résultats du bilan de première ligne sont négatifs à 48h, une deuxième ponction lombaire sera réalisée au moins 4 j après le début des symptômes afin d’éliminer formellement une encéphalite à HSV ou VZV ; le bilan sera aussi complété en fonction du contexte à la recherche d’autres causes infectieuse ou dysimmunitaire (auto-immune, paranéoplasique ou postinfectieuse). Aucune cause n’est retrouvée dans un tiers des cas, mais la découverte de nouveaux anticorps dirigés contre le système nerveux central réduira sans doute ce nombre dans le futur. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71360 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Prise en charge périopératoire de la fragilité / Serge Molliex in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Prise en charge périopératoire de la fragilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Serge Molliex ; Julien Lanoiselée ; David Charier Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 421-433 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.004 Langues : Français (fre) Résumé : La fragilité est un syndrome multidimensionnel caractérisé par une diminution des réserves fonctionnelles physiques, physiologiques et psychosociales qui augmente la vulnérabilité et diminue la résistance au stress. Dans la population générale, la prévalence de la fragilité augmente exponentiellement avec l’âge. À 65 ans, elle est<10 %, alors qu’au-delà de 85 ans elle est diversement rapportée et peut excéder 50 %. Elle est plus élevée à âge équivalent chez les patients chirurgicaux. La présence d’une fragilité augmente le risque de morbidité majeure, mortalité, durée de séjour, réhospitalisation et dépendance fonctionnelle à long terme, quel que soit le type de chirurgie. L’échelle de fragilité clinique est un outil permettant son dépistage en consultation d’anesthésie. Les patients dépistés et pris en charge pour des chirurgies à haut risque de complications seront au mieux adressés à une équipe gériatrique pour une évaluation standardisée et la mise en place d’une stratégie d’optimisation périopératoire individualisée, multidisciplinaire et multimodale. En pré-opératoire, gestion des comorbidités et de la polymédication, des conduites addictives, de l’anémie, amélioration des conditions sociales de vie, préhabilitation incluant activité physique, support nutritionnel et neuropsychologique seront proposées. Monitorage neurophysiologique de la profondeur de l’anesthésie, titration du remplissage vasculaire, prévention et traitement de l’hypotension, ventilation protectrice, analgésie locorégionale, prévention de l’hypothermie et stratégie transfusionnelle restrictive seront mis en œuvre pendant l’intervention ainsi que les autres mesures de la réhabilitation accélérée après chirurgie. À défaut d’une prise en charge dans une unité dédiée de chirurgie gériatrique, un co-management postopératoire avec une équipe gériatrique complète est souhaitable. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71361
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 421-433[article] Prise en charge périopératoire de la fragilité [texte imprimé] / Serge Molliex ; Julien Lanoiselée ; David Charier . - 2021 . - p. 421-433.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.004
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 421-433
Résumé : La fragilité est un syndrome multidimensionnel caractérisé par une diminution des réserves fonctionnelles physiques, physiologiques et psychosociales qui augmente la vulnérabilité et diminue la résistance au stress. Dans la population générale, la prévalence de la fragilité augmente exponentiellement avec l’âge. À 65 ans, elle est<10 %, alors qu’au-delà de 85 ans elle est diversement rapportée et peut excéder 50 %. Elle est plus élevée à âge équivalent chez les patients chirurgicaux. La présence d’une fragilité augmente le risque de morbidité majeure, mortalité, durée de séjour, réhospitalisation et dépendance fonctionnelle à long terme, quel que soit le type de chirurgie. L’échelle de fragilité clinique est un outil permettant son dépistage en consultation d’anesthésie. Les patients dépistés et pris en charge pour des chirurgies à haut risque de complications seront au mieux adressés à une équipe gériatrique pour une évaluation standardisée et la mise en place d’une stratégie d’optimisation périopératoire individualisée, multidisciplinaire et multimodale. En pré-opératoire, gestion des comorbidités et de la polymédication, des conduites addictives, de l’anémie, amélioration des conditions sociales de vie, préhabilitation incluant activité physique, support nutritionnel et neuropsychologique seront proposées. Monitorage neurophysiologique de la profondeur de l’anesthésie, titration du remplissage vasculaire, prévention et traitement de l’hypotension, ventilation protectrice, analgésie locorégionale, prévention de l’hypothermie et stratégie transfusionnelle restrictive seront mis en œuvre pendant l’intervention ainsi que les autres mesures de la réhabilitation accélérée après chirurgie. À défaut d’une prise en charge dans une unité dédiée de chirurgie gériatrique, un co-management postopératoire avec une équipe gériatrique complète est souhaitable. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71361 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pathologies thromboemboliques maternelles : évaluation du risque, indications et gestion des anticoagulants / Mathias Rossignol in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Pathologies thromboemboliques maternelles : évaluation du risque, indications et gestion des anticoagulants Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathias Rossignol Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 434-453 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : Phlébite Prophylaxie thromboembolique Résumé : L’embolie pulmonaire (EP) reste une cause importante de morbimortalité de la femme enceinte sans diminution en France sur les 10 dernières années. L’amélioration de la prise en charge repose avant tout sur la détection des patientes à risque nécessitant une surveillance particulière ou une thromboprophylaxie par héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Si les situations à très haut risque sont bien identifiées avec des stratégies claires, il faut insister sur les patientes présentant plusieurs facteurs de risque modérés dont l’association est finalement thrombogène. Le traitement préventif doit être introduit tôt dans la grossesse et doit être maintenu au moins 8 semaines en post-partum, sauf en cas de facteur de risque très transitoire. Le diagnostic d’embolie pulmonaire est fréquemment évoqué en obstétrique en raison de la fréquence des signes évocateurs (dyspnée, douleur thoracique, tachycardie). Le clinicien doit évaluer la probabilité diagnostique soit cliniquement soit à l’aide des scores de Genève ou de Wells. En cas de faible probabilité, le dosage des D-dimères avec des seuils adaptés aux situations cliniques peut permettre d’éliminer le diagnostic. Dans le cas contraire ou cas de suspicion forte, il n’y a aucune contre-indication à la réalisation d’un angioscanner ou d’une scintigraphie quel que soit le terme de la grossesse. Le traitement repose sur les HBPM introduites dès la suspicion diagnostique en cas de probabilité forte. Le monitorage de l’activité anti-Xa n’est pas utile en routine. Il est recommandé en cas de poids extrême, d’insuffisance rénale ou de récidive sous traitement. Les traitements prophylactiques ne nécessitent pas de fenêtre thérapeutique. Les traitements curatifs nécessitent une fenêtre d’autant plus courte que l’EP est récente et grave. En cas d’EP de moins d’un mois avant le terme, la stratégie doit être adaptée à chaque cas et une hospitalisation en fin de grossesse peut être proposée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71362
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 434-453[article] Pathologies thromboemboliques maternelles : évaluation du risque, indications et gestion des anticoagulants [texte imprimé] / Mathias Rossignol . - 2021 . - p. 434-453.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.003
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 434-453
Mots-clés : Phlébite Prophylaxie thromboembolique Résumé : L’embolie pulmonaire (EP) reste une cause importante de morbimortalité de la femme enceinte sans diminution en France sur les 10 dernières années. L’amélioration de la prise en charge repose avant tout sur la détection des patientes à risque nécessitant une surveillance particulière ou une thromboprophylaxie par héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Si les situations à très haut risque sont bien identifiées avec des stratégies claires, il faut insister sur les patientes présentant plusieurs facteurs de risque modérés dont l’association est finalement thrombogène. Le traitement préventif doit être introduit tôt dans la grossesse et doit être maintenu au moins 8 semaines en post-partum, sauf en cas de facteur de risque très transitoire. Le diagnostic d’embolie pulmonaire est fréquemment évoqué en obstétrique en raison de la fréquence des signes évocateurs (dyspnée, douleur thoracique, tachycardie). Le clinicien doit évaluer la probabilité diagnostique soit cliniquement soit à l’aide des scores de Genève ou de Wells. En cas de faible probabilité, le dosage des D-dimères avec des seuils adaptés aux situations cliniques peut permettre d’éliminer le diagnostic. Dans le cas contraire ou cas de suspicion forte, il n’y a aucune contre-indication à la réalisation d’un angioscanner ou d’une scintigraphie quel que soit le terme de la grossesse. Le traitement repose sur les HBPM introduites dès la suspicion diagnostique en cas de probabilité forte. Le monitorage de l’activité anti-Xa n’est pas utile en routine. Il est recommandé en cas de poids extrême, d’insuffisance rénale ou de récidive sous traitement. Les traitements prophylactiques ne nécessitent pas de fenêtre thérapeutique. Les traitements curatifs nécessitent une fenêtre d’autant plus courte que l’EP est récente et grave. En cas d’EP de moins d’un mois avant le terme, la stratégie doit être adaptée à chaque cas et une hospitalisation en fin de grossesse peut être proposée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71362 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les missions et objectifs du Réseau recherche de la Société française d'anesthésie et de réanimation / Amélia Yavchitz in Anesthésie & Réanimation, Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021)
[article]
Titre : Les missions et objectifs du Réseau recherche de la Société française d'anesthésie et de réanimation Type de document : texte imprimé Auteurs : Amélia Yavchitz ; Morgan Le Guen ; Jean-Noël Evain Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 454-462 Note générale : Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.005 Langues : Français (fre) Résumé : Depuis une dizaine d’années, la recherche clinique en Anesthésie-Réanimation voit une augmentation du nombre de protocoles développés et de publications, tant au niveau médical que paramédical. Des réseaux très structurés existent à l’étranger et imposent une concurrence importante dans la course à l’innovation, ainsi qu’au déroulement et à la valorisation des protocoles de recherche. La complexification récente de la méthodologie de la recherche clinique rend la professionnalisation et la structuration de la recherche clinique au sein de notre société savante nécessaires. Le Comité Réseau Recherche de la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) a pour but de fournir un label qualité à la recherche clinique médicale et paramédicale, grâce à un accompagnement des projets de recherche tout au long du processus : expertise et interaction avec les investigateurs, recrutement des centres, suivi du déroulement des études, aide à la rédaction des articles. Les objectifs sont d’aider les investigateurs à optimiser les chances de financements de projets, d’assurer la faisabilité des travaux et de valoriser scientifiquement les résultats. Pour la SFAR, cette valorisation des travaux de recherche nationaux participe au rayonnement international de notre spécialité. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71363
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 454-462[article] Les missions et objectifs du Réseau recherche de la Société française d'anesthésie et de réanimation [texte imprimé] / Amélia Yavchitz ; Morgan Le Guen ; Jean-Noël Evain . - 2021 . - p. 454-462.
Doi : 10.1016/j.anrea.2021.09.005
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > Vol. 7, n° 6 (Novembre 2021) . - p. 454-462
Résumé : Depuis une dizaine d’années, la recherche clinique en Anesthésie-Réanimation voit une augmentation du nombre de protocoles développés et de publications, tant au niveau médical que paramédical. Des réseaux très structurés existent à l’étranger et imposent une concurrence importante dans la course à l’innovation, ainsi qu’au déroulement et à la valorisation des protocoles de recherche. La complexification récente de la méthodologie de la recherche clinique rend la professionnalisation et la structuration de la recherche clinique au sein de notre société savante nécessaires. Le Comité Réseau Recherche de la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) a pour but de fournir un label qualité à la recherche clinique médicale et paramédicale, grâce à un accompagnement des projets de recherche tout au long du processus : expertise et interaction avec les investigateurs, recrutement des centres, suivi du déroulement des études, aide à la rédaction des articles. Les objectifs sont d’aider les investigateurs à optimiser les chances de financements de projets, d’assurer la faisabilité des travaux et de valoriser scientifiquement les résultats. Pour la SFAR, cette valorisation des travaux de recherche nationaux participe au rayonnement international de notre spécialité. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71363 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt