Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Minerva . Vol. 17, n° 8Bulletin N°Vol. 17, n° 8Mention de date : Octobre 2018 Paru le : 01/10/2018 |
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Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Ajouter le résultat dans votre panierAdministrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ? / J. Verbakel in Minerva, Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018)
[article]
Titre : Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ? Auteurs : J. Verbakel Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 103-106 Langues : Français (fre) Mots-clés : Antibiotique Bronchopneumopathie chronique obstructive Echec thérapeutique Effets secondaires indésirables des médicaments Hospitalisation Infection bacterienne Infections de l'appareil respiratoire Marqueurs biologiques Procalcitonine Récidive Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse sur la base des données individuelles de patients
Sources consultées
Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE et Embase (jusqu’au 10 février 2017)
pas de restriction de langue et de status de publication.
Études sélectionnées
critères d’inclusion : études randomisées, contrôlées chez des adultes présentant une infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou inférieures, telle qu’une pneumonie, hors de l’hôpital ou en milieu hospitalier, une pneumonie associée à la ventilation mécanique, une exacerbation de BPCO ou une bronchite
critères d’exclusion : études pédiatriques et études qui n’utilisaient pas la procalcitonine pour déterminer le début ou la durée du traitement antibiotique
sélection finale de 26 études, dont 2 en première ligne, 11 au service des urgences et 13 en unité de soins intensifs.
Population étudiée
6708 patients dont l’âge moyen était de 61 ans (ET 18 ans), 57% d’hommes, et 40% ayant une pneumonie communautaire (community acquired pneumonia).
Mesure des résultats
critères de jugement primaires : mortalité globale et échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation ; la définition de l’échec thérapeutique était variable : décès, hospitalisation, survenue de complications, symptômes persistants, aggravation de l’infection ou infection récidivante (nouvelle cure d’antibiotiques ou augmentation de la posologie de la cure d’antibiotiques en cours) en première ligne, décès et aggravation de l’infection ou infection récidivante en unité de soins intensifs
critères de jugement secondaires : début des antibiotiques, durée du traitement antibiotique (en jours), exposition totale aux antibiotiques (nombre total de jours d’antibiotiques, divisé par le nombre de patients), durée de l’hospitalisation, (durée du) séjour en soins intensifs, effets indésirables des antibiotiques, nombre de jours avec diminution des activités quotidiennes
analyse en intention de traiter
analyse selon le modèle d’effets aléatoires.
Résultats
diminution statistiquement significative de la mortalité dans les 30 jours après la randomisation, chez les patients qui étaient traités en fonction du dosage de la procalcitonine versus groupe témoin sans dosage de la procalcitonine (9% versus 10%) ; entre les deux groupes, il n’y avait pas de différence quant aux échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation (voir tableau)
dans le groupe avec dosage de la procalcitonine, versus groupe témoin, on a instauré moins souvent des antibiotiques (70% vs 86%), les antibiotiques ont été administrés moins longtemps (8,0 jours vs 9,4 jours), les patients étaient moins longtemps exposés aux antibiotiques (5,7 jours vs 8,1 jours), et il y avait moins d’effets indésirables dus à l’utilisation des antibiotiques (16% vs 22%) ; il n’y avait pas de différence quant à la durée de l’hospitalisation ou la durée du séjour en soins intensifs) (voir tableau).
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2172 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67566
in Minerva > Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018) . - p. 103-106[article] Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ? [] / J. Verbakel . - 2018 . - p. 103-106.
Langues : Français (fre)
in Minerva > Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018) . - p. 103-106
Mots-clés : Antibiotique Bronchopneumopathie chronique obstructive Echec thérapeutique Effets secondaires indésirables des médicaments Hospitalisation Infection bacterienne Infections de l'appareil respiratoire Marqueurs biologiques Procalcitonine Récidive Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse sur la base des données individuelles de patients
Sources consultées
Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE et Embase (jusqu’au 10 février 2017)
pas de restriction de langue et de status de publication.
Études sélectionnées
critères d’inclusion : études randomisées, contrôlées chez des adultes présentant une infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou inférieures, telle qu’une pneumonie, hors de l’hôpital ou en milieu hospitalier, une pneumonie associée à la ventilation mécanique, une exacerbation de BPCO ou une bronchite
critères d’exclusion : études pédiatriques et études qui n’utilisaient pas la procalcitonine pour déterminer le début ou la durée du traitement antibiotique
sélection finale de 26 études, dont 2 en première ligne, 11 au service des urgences et 13 en unité de soins intensifs.
Population étudiée
6708 patients dont l’âge moyen était de 61 ans (ET 18 ans), 57% d’hommes, et 40% ayant une pneumonie communautaire (community acquired pneumonia).
Mesure des résultats
critères de jugement primaires : mortalité globale et échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation ; la définition de l’échec thérapeutique était variable : décès, hospitalisation, survenue de complications, symptômes persistants, aggravation de l’infection ou infection récidivante (nouvelle cure d’antibiotiques ou augmentation de la posologie de la cure d’antibiotiques en cours) en première ligne, décès et aggravation de l’infection ou infection récidivante en unité de soins intensifs
critères de jugement secondaires : début des antibiotiques, durée du traitement antibiotique (en jours), exposition totale aux antibiotiques (nombre total de jours d’antibiotiques, divisé par le nombre de patients), durée de l’hospitalisation, (durée du) séjour en soins intensifs, effets indésirables des antibiotiques, nombre de jours avec diminution des activités quotidiennes
analyse en intention de traiter
analyse selon le modèle d’effets aléatoires.
Résultats
diminution statistiquement significative de la mortalité dans les 30 jours après la randomisation, chez les patients qui étaient traités en fonction du dosage de la procalcitonine versus groupe témoin sans dosage de la procalcitonine (9% versus 10%) ; entre les deux groupes, il n’y avait pas de différence quant aux échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation (voir tableau)
dans le groupe avec dosage de la procalcitonine, versus groupe témoin, on a instauré moins souvent des antibiotiques (70% vs 86%), les antibiotiques ont été administrés moins longtemps (8,0 jours vs 9,4 jours), les patients étaient moins longtemps exposés aux antibiotiques (5,7 jours vs 8,1 jours), et il y avait moins d’effets indésirables dus à l’utilisation des antibiotiques (16% vs 22%) ; il n’y avait pas de différence quant à la durée de l’hospitalisation ou la durée du séjour en soins intensifs) (voir tableau).
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2172 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67566 Exemplaires
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[article]
Titre : Urticaire aiguë : corticostéroïdes utiles ? Auteurs : E. Coussens ; H. Lapeere Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 107-109 Langues : Français (fre) Mots-clés : Urticaire Médicament Hormones corticosurrénaliennes Effets secondaires indésirables des médicaments Signes et symptômes Résumé : Population étudiée
100 patients âgés d’au moins 18 ans (âge médian de 27 ans), environ autant de chaque sexe, qui se sont présentés au service des urgences d’un hôpital universitaire avec une éruption généralisée aiguë depuis ≤ 24h se caractérisant par des papules éphémères et des démangeaisons
critères d’exclusion : angio-œdème, anaphylaxie, fièvre, prise d’antihistaminiques ou de corticostéroïdes au cours des 5 jours précédant l’arrivée aux urgences, allergie connue au médicament de l’étude, diabète, insuffisance respiratoire chronique, insuffisance cardiaque ou rénale, ulcère gastro-intestinal actif, grossesse ou allaitement, inclusion dans une autre étude.
Protocole de l’étude
Étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo avec 2 groupes parallèles :
groupe intervention (n = 50) : administration orale de lévocétirizine 5 mg par jour pendant 5 jours + prednisone 40 mg par jour pendant 4 jours
groupe contrôle (n = 50) : administration orale de lévocétirizine 5 mg par jour pendant 5 jours + placebo pendant 4 jours
les patients ont été suivis sur le plan clinique au service des urgences une heure après la première administration du médicament, puis ils ont été suivis par téléphone les jours 2, 5, 15 et 21 après la sortie des urgences.
Mesure des résultats
critères de jugement primaires : diminution des démangeaisons mesurée sur une échelle numérique de 0 à 10, 2 jours après le passage aux urgences
critères de jugement secondaires : disparition complète de l’éruption, pourcentage de patients présentant une récidive, effets indésirables
analyse en intention de traiter.
Résultats
les données de suivi étaient disponibles les jours 2, 5, 15 et 21 pour respectivement 100, 88, 85 et 92 patients ; 41 patients (82%) dans le groupe prednisone et 39 patients (78%) dans le groupe placebo ont terminé leur traitement et étaient disponibles pour le suivi au jour 21
2 jours après le passage aux urgences, diminution du score à l’échelle numérique des démangeaisons à 0 sur 10 chez 62% des patients du groupe prednisone versus 76% des patients du groupe placebo (soit chez 14% de patients en moins dans le groupe prednisone, avec IC à 95% de -31% à 4%)
2 jours après le passage aux urgences, diminution de l’éruption chez 70% des patients du groupe prednisone versus 78% des patients du groupe placebo (soit chez 8% de patients en moins dans le groupe prednisone, avec IC à 95% de -25% à 9%)
15 patients (30%) du groupe prednisone et 12 patients (24%) du groupe placebo ont signalé une récidive (soit 6% de patients en plus dans le groupe prednisone, avec IC à 95% de -11% à 23%)
dans chacun des 2 groupes, 7 patients (14%) ont signalé des effets indésirables légers mais aucun effet indésirable grave.
Conclusion des auteurs
Les auteurs concluent que la réponse symptomatique et clinique de l’urticaire aiguë à la lévocétirizine n’est pas améliorée par l’ajout de prednisone. Cette étude n’étaye donc pas l’ajout de corticostéroïdes aux antihistaminiques anti-H1 comme traitement de première ligne de l’urticaire aiguë sans angio-œdème.
Financement de l’étude
Société Française de Médecine d’Urgence, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse
Conflits d’intérêts des auteurs
Aucun des auteurs ne déclare avoir des conflits d’intérêts.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2173 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67603
in Minerva > Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018) . - p. 107-109[article] Urticaire aiguë : corticostéroïdes utiles ? [] / E. Coussens ; H. Lapeere . - 2018 . - p. 107-109.
Langues : Français (fre)
in Minerva > Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018) . - p. 107-109
Mots-clés : Urticaire Médicament Hormones corticosurrénaliennes Effets secondaires indésirables des médicaments Signes et symptômes Résumé : Population étudiée
100 patients âgés d’au moins 18 ans (âge médian de 27 ans), environ autant de chaque sexe, qui se sont présentés au service des urgences d’un hôpital universitaire avec une éruption généralisée aiguë depuis ≤ 24h se caractérisant par des papules éphémères et des démangeaisons
critères d’exclusion : angio-œdème, anaphylaxie, fièvre, prise d’antihistaminiques ou de corticostéroïdes au cours des 5 jours précédant l’arrivée aux urgences, allergie connue au médicament de l’étude, diabète, insuffisance respiratoire chronique, insuffisance cardiaque ou rénale, ulcère gastro-intestinal actif, grossesse ou allaitement, inclusion dans une autre étude.
Protocole de l’étude
Étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo avec 2 groupes parallèles :
groupe intervention (n = 50) : administration orale de lévocétirizine 5 mg par jour pendant 5 jours + prednisone 40 mg par jour pendant 4 jours
groupe contrôle (n = 50) : administration orale de lévocétirizine 5 mg par jour pendant 5 jours + placebo pendant 4 jours
les patients ont été suivis sur le plan clinique au service des urgences une heure après la première administration du médicament, puis ils ont été suivis par téléphone les jours 2, 5, 15 et 21 après la sortie des urgences.
Mesure des résultats
critères de jugement primaires : diminution des démangeaisons mesurée sur une échelle numérique de 0 à 10, 2 jours après le passage aux urgences
critères de jugement secondaires : disparition complète de l’éruption, pourcentage de patients présentant une récidive, effets indésirables
analyse en intention de traiter.
Résultats
les données de suivi étaient disponibles les jours 2, 5, 15 et 21 pour respectivement 100, 88, 85 et 92 patients ; 41 patients (82%) dans le groupe prednisone et 39 patients (78%) dans le groupe placebo ont terminé leur traitement et étaient disponibles pour le suivi au jour 21
2 jours après le passage aux urgences, diminution du score à l’échelle numérique des démangeaisons à 0 sur 10 chez 62% des patients du groupe prednisone versus 76% des patients du groupe placebo (soit chez 14% de patients en moins dans le groupe prednisone, avec IC à 95% de -31% à 4%)
2 jours après le passage aux urgences, diminution de l’éruption chez 70% des patients du groupe prednisone versus 78% des patients du groupe placebo (soit chez 8% de patients en moins dans le groupe prednisone, avec IC à 95% de -25% à 9%)
15 patients (30%) du groupe prednisone et 12 patients (24%) du groupe placebo ont signalé une récidive (soit 6% de patients en plus dans le groupe prednisone, avec IC à 95% de -11% à 23%)
dans chacun des 2 groupes, 7 patients (14%) ont signalé des effets indésirables légers mais aucun effet indésirable grave.
Conclusion des auteurs
Les auteurs concluent que la réponse symptomatique et clinique de l’urticaire aiguë à la lévocétirizine n’est pas améliorée par l’ajout de prednisone. Cette étude n’étaye donc pas l’ajout de corticostéroïdes aux antihistaminiques anti-H1 comme traitement de première ligne de l’urticaire aiguë sans angio-œdème.
Financement de l’étude
Société Française de Médecine d’Urgence, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse
Conflits d’intérêts des auteurs
Aucun des auteurs ne déclare avoir des conflits d’intérêts.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2173 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67603 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire