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Psychiatrie : vérités & fake news |
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663 - 18 septembre 2019 - Psychiatrie : vérités & fake news [texte imprimé] . - 2019. Langues : Français (fre)
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Titre : Vérités et Fake News Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Gasser Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1647-1648 Langues : Français (fre) Résumé : Nous vivons une période de l’histoire de l’humanité passionnante et inquiétante ! La digitalisation du monde en cours a de quoi susciter l’enthousiasme par tous les possibles qu’elle semble offrir et, en même temps, la multiplication d’informations à disposition de tout un chacun est effrayante ; il devient de plus en plus difficile de choisir la bonne information, celle qui est juste, celle qui est vraie, celle qui nous sera utile ou encore celle qui nous permettra de répondre à nos interrogations.
Se pose alors une question qui devient un sujet essentiel, celui de la remise en question du statut de la notion de vérité dans notre société. En effet, la prolifération d’informations sans base sérieuse permet à toutes sortes d’affirmation de se propager. Le domaine de la santé est particulièrement touché par ce phénomène, qui permet à tout un chacun d’être un expert de sa santé. Le domaine de la psychiatrie n’est pas épargné, bien au contraire ! Tout le monde pense avoir quelque chose à dire sur sa santé mentale, ce qui est bien normal ; mais en plus beaucoup imaginent connaître les meilleures solutions pour trouver les meilleurs soins pour soi-même ou son voisin, niant les connaissances spécifiques reconnues depuis maintenant plus de deux cents ans sur les maladies mentales. On oublie aussi souvent que les traitements psychiatriques figurent parmi les plus efficaces du domaine de la médecine. Ainsi il n’est pas inutile de s’arrêter un moment autour de la notion de vérité.
La prolifération d’informations sans base sérieuse permet à toutes sortes d’affirmation de se propagerPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65109
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1647-1648[article] Vérités et Fake News [texte imprimé] / Jacques Gasser . - 2019 . - p. 1647-1648.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1647-1648
Résumé : Nous vivons une période de l’histoire de l’humanité passionnante et inquiétante ! La digitalisation du monde en cours a de quoi susciter l’enthousiasme par tous les possibles qu’elle semble offrir et, en même temps, la multiplication d’informations à disposition de tout un chacun est effrayante ; il devient de plus en plus difficile de choisir la bonne information, celle qui est juste, celle qui est vraie, celle qui nous sera utile ou encore celle qui nous permettra de répondre à nos interrogations.
Se pose alors une question qui devient un sujet essentiel, celui de la remise en question du statut de la notion de vérité dans notre société. En effet, la prolifération d’informations sans base sérieuse permet à toutes sortes d’affirmation de se propager. Le domaine de la santé est particulièrement touché par ce phénomène, qui permet à tout un chacun d’être un expert de sa santé. Le domaine de la psychiatrie n’est pas épargné, bien au contraire ! Tout le monde pense avoir quelque chose à dire sur sa santé mentale, ce qui est bien normal ; mais en plus beaucoup imaginent connaître les meilleures solutions pour trouver les meilleurs soins pour soi-même ou son voisin, niant les connaissances spécifiques reconnues depuis maintenant plus de deux cents ans sur les maladies mentales. On oublie aussi souvent que les traitements psychiatriques figurent parmi les plus efficaces du domaine de la médecine. Ainsi il n’est pas inutile de s’arrêter un moment autour de la notion de vérité.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revues Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Les apps: quel potentiel d’innovations en santé mentale ? / Yasser Khazaal in Revue médicale suisse, 663 (18 septembre 2019)
Titre : Les apps: quel potentiel d’innovations en santé mentale ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Yasser Khazaal Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1650-1656 Langues : Français (fre) Résumé : Les applications pour smartphones (apps) sont au centre du développement de prestations de soutien mobiles et numériques à la santé. Elles ont des caractéristiques ubiquitaires qui rendent cette technologie particulièrement intéressante pour la psychiatrie et les addictions. En particulier, elles pourraient atteindre des populations cibles peu touchées par les approches classiques. Elles peuvent contribuer à améliorer l’investigation des interactions entre différents symptômes et événements. Elles pourraient offrir une aide au changement et à l’empowerment. Ces apps suscitent beaucoup de téléchargements, mais le maintien de l’engagement est plus difficile à obtenir. Des apps spécifiques pourraient être efficaces dans certains contextes et pour des populations et des objectifs cibles bien définis.
IntroductionLes applications pour téléphones mobiles (apps) délivrent des services numériques bien définis. Ces apps, par la mobilité, la connectivité et la permanence de l’offre 24 h/24 permettent de l ’offrir des prestations relatives à la santé. Elles s’inscrivent dans un nouveau champ de la médecine, le « mHealh ». Ce terme fait référence à la santé soutenue par les technologies mobiles.1,2Le présent article a pour but de mettre en perspective les principales opportunités et défis amenés par ces technologies dans les domaines de la psychiatrie-psychothérapie et des addictions.Potentiel des appsLa forte pénétration mondiale du marché des smartphones (environ 4,5 milliards en 2018) et le succès des apps (194 milliards de téléchargements en 2018) offrent un moyen inédit d’atteindre les populations cibles.En plus de cette puissance de dissémination, les apps ont des caractéristiques ubiquitaires particulièrement prometteuses. Elles peuvent véhiculer toutes sortes de technologies e...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65110
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1650-1656[article] Les apps: quel potentiel d’innovations en santé mentale ? [texte imprimé] / Yasser Khazaal . - 2019 . - p. 1650-1656.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1650-1656
Résumé : Les applications pour smartphones (apps) sont au centre du développement de prestations de soutien mobiles et numériques à la santé. Elles ont des caractéristiques ubiquitaires qui rendent cette technologie particulièrement intéressante pour la psychiatrie et les addictions. En particulier, elles pourraient atteindre des populations cibles peu touchées par les approches classiques. Elles peuvent contribuer à améliorer l’investigation des interactions entre différents symptômes et événements. Elles pourraient offrir une aide au changement et à l’empowerment. Ces apps suscitent beaucoup de téléchargements, mais le maintien de l’engagement est plus difficile à obtenir. Des apps spécifiques pourraient être efficaces dans certains contextes et pour des populations et des objectifs cibles bien définis.
IntroductionLes applications pour téléphones mobiles (apps) délivrent des services numériques bien définis. Ces apps, par la mobilité, la connectivité et la permanence de l’offre 24 h/24 permettent de l ’offrir des prestations relatives à la santé. Elles s’inscrivent dans un nouveau champ de la médecine, le « mHealh ». Ce terme fait référence à la santé soutenue par les technologies mobiles.1,2Le présent article a pour but de mettre en perspective les principales opportunités et défis amenés par ces technologies dans les domaines de la psychiatrie-psychothérapie et des addictions.Potentiel des appsLa forte pénétration mondiale du marché des smartphones (environ 4,5 milliards en 2018) et le succès des apps (194 milliards de téléchargements en 2018) offrent un moyen inédit d’atteindre les populations cibles.En plus de cette puissance de dissémination, les apps ont des caractéristiques ubiquitaires particulièrement prometteuses. Elles peuvent véhiculer toutes sortes de technologies e...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65110 Exemplaires (1)
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Titre : Relancer la pulsion de vie: l’hôpital de jour de psychiatrie gériatrique Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Delaloye ; Catherine Simon ; Nada Gardijan ; Julius De Popp Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1657-1660 Langues : Français (fre) Résumé : L’âge avancé, avec son lot de pertes potentielles, favorise l’apparition ou l’exacerbation de troubles psychiatriques. On peut identifier trois types de patients âgés avec troubles psychiatriques: ceux présentant des symptômes psycho-comportementaux qui apparaissent en lien avec l’évolution d’un trouble neurocognitif, ceux avec une maladie psychique chronique et ceux vivant une première manifestation d’un syndrome psychiatrique à l’âge avancé. Cet article vise à décrire les programmes spécifiques que l’hôpital de jour du Service de psychiatrie gériatrique, HUG, a développés pour répondre aux besoins de ces trois types de patients ainsi qu’à ceux de leurs proches. Ces soins de psychiatrie communautaire visent à apporter aux patients un meilleur équilibre psychologique en vue de leur rétablissement fonctionnel et social.
IntroductionLa vieillesse est une phase de la vie vulnérable à l’apparition ou à l’exacerbation de troubles psychiatriques.1 L’expérience du vieillir nous amène à nous confronter à des pertes, des deuils, des problèmes de santé, aux modifications de nosfonctions cognitives ainsi qu’à la violente inéluctabilité de notre propre finitude.2 Cette confrontation va mettre à l’épreuve la solidité et la souplesse de nos investissements narcissiques et objectaux2 jusqu’à provoquer parfois une crise identitaire dont l’issue dépendra de la construction psychique antérieure de la personne ainsi que des conditions environnementales et du soutien qu’on lui apportera. Dans ce contexte, la psyché de certains adultes âgés s’égare, se déstabilise et des symptômes, expression d’une souffrance psychique, se développent.Les prises en charge proposées en psychiatrie du sujet âgé sont larges (équipe mobile, consultation, hospitalisations) et efficientes. Des études3,4 ont montré que chez des patients â...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65111
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1657-1660[article] Relancer la pulsion de vie: l’hôpital de jour de psychiatrie gériatrique [texte imprimé] / Christophe Delaloye ; Catherine Simon ; Nada Gardijan ; Julius De Popp . - 2019 . - p. 1657-1660.
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Résumé : L’âge avancé, avec son lot de pertes potentielles, favorise l’apparition ou l’exacerbation de troubles psychiatriques. On peut identifier trois types de patients âgés avec troubles psychiatriques: ceux présentant des symptômes psycho-comportementaux qui apparaissent en lien avec l’évolution d’un trouble neurocognitif, ceux avec une maladie psychique chronique et ceux vivant une première manifestation d’un syndrome psychiatrique à l’âge avancé. Cet article vise à décrire les programmes spécifiques que l’hôpital de jour du Service de psychiatrie gériatrique, HUG, a développés pour répondre aux besoins de ces trois types de patients ainsi qu’à ceux de leurs proches. Ces soins de psychiatrie communautaire visent à apporter aux patients un meilleur équilibre psychologique en vue de leur rétablissement fonctionnel et social.
IntroductionLa vieillesse est une phase de la vie vulnérable à l’apparition ou à l’exacerbation de troubles psychiatriques.1 L’expérience du vieillir nous amène à nous confronter à des pertes, des deuils, des problèmes de santé, aux modifications de nosfonctions cognitives ainsi qu’à la violente inéluctabilité de notre propre finitude.2 Cette confrontation va mettre à l’épreuve la solidité et la souplesse de nos investissements narcissiques et objectaux2 jusqu’à provoquer parfois une crise identitaire dont l’issue dépendra de la construction psychique antérieure de la personne ainsi que des conditions environnementales et du soutien qu’on lui apportera. Dans ce contexte, la psyché de certains adultes âgés s’égare, se déstabilise et des symptômes, expression d’une souffrance psychique, se développent.Les prises en charge proposées en psychiatrie du sujet âgé sont larges (équipe mobile, consultation, hospitalisations) et efficientes. Des études3,4 ont montré que chez des patients â...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65111 Exemplaires (1)
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Titre : Consommations de substances psychotropes à l’adolescence: un modèle d’intervention Type de document : texte imprimé Auteurs : Kathia Bornand ; Aline Gavillet ; Laetitia Gibbs ; Line Guillod Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1661-1665 Langues : Français (fre) Résumé : Les consommations de substances à l’adolescence peuvent avoir un impact négatif à court et long termes et lutter contre ces méfaits est un enjeu de santé publique. Les actions de prévention impliquent tous les adultes qui encadrent les adolescents, les professionnels spécialistes mais également les non-spécialistes. Les jeunes à risque doivent pouvoir être repérés suffisamment tôt et orientés vers une prise en charge adaptée. Il est donc crucial que les intervenants de premier recours soient sensibilisés au repérage et à ses signes d’appel, se sentent légitimes d’aborder la consommation dans leurs entretiens et puissent solliciter les structures spécialisées pour conseil et orientation. L’unité DEPART propose un modèle d’intervention pour des adolescents et leur famille ainsi que pour les professionnels en leur offrant soutien et formation.
IntroductionL’adolescence est la période de vie durant laquelle l’individu est confronté pour la première fois aux différentes substances psychoactives. A ce moment, l’adolescent va façonner sa relation avec les produits licites (tabac, alcool) ou illicites (cannabis et autres drogues).En Suisse,1 en 2018, près de 40 % des élèves de 15 ans ont déjà consommé une fois de l’alcool et près de 30 % ont consommé au moins une fois dans leur vie du cannabis illégal.a Les autres substances psychoactives restent fortement minoritaires puisque la prévalence à vie de chacune se situe à 2 % au maximum.Ces chiffres restent stables depuis 2014. Cependant, ils ne doivent pas faire oublier qu’un certain nombre de ces jeunes vont développer une consommation plus régulière (hebdomadaire, voire quotidienne), particulièrement visible entre 15 et 19 ans où l’on constate une augmentation des consommations de cannabis et d’alcool notamment.2 Si l’expérimentation de ces substances peut rester sans conséqu...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65112
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1661-1665[article] Consommations de substances psychotropes à l’adolescence: un modèle d’intervention [texte imprimé] / Kathia Bornand ; Aline Gavillet ; Laetitia Gibbs ; Line Guillod . - 2019 . - p. 1661-1665.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1661-1665
Résumé : Les consommations de substances à l’adolescence peuvent avoir un impact négatif à court et long termes et lutter contre ces méfaits est un enjeu de santé publique. Les actions de prévention impliquent tous les adultes qui encadrent les adolescents, les professionnels spécialistes mais également les non-spécialistes. Les jeunes à risque doivent pouvoir être repérés suffisamment tôt et orientés vers une prise en charge adaptée. Il est donc crucial que les intervenants de premier recours soient sensibilisés au repérage et à ses signes d’appel, se sentent légitimes d’aborder la consommation dans leurs entretiens et puissent solliciter les structures spécialisées pour conseil et orientation. L’unité DEPART propose un modèle d’intervention pour des adolescents et leur famille ainsi que pour les professionnels en leur offrant soutien et formation.
IntroductionL’adolescence est la période de vie durant laquelle l’individu est confronté pour la première fois aux différentes substances psychoactives. A ce moment, l’adolescent va façonner sa relation avec les produits licites (tabac, alcool) ou illicites (cannabis et autres drogues).En Suisse,1 en 2018, près de 40 % des élèves de 15 ans ont déjà consommé une fois de l’alcool et près de 30 % ont consommé au moins une fois dans leur vie du cannabis illégal.a Les autres substances psychoactives restent fortement minoritaires puisque la prévalence à vie de chacune se situe à 2 % au maximum.Ces chiffres restent stables depuis 2014. Cependant, ils ne doivent pas faire oublier qu’un certain nombre de ces jeunes vont développer une consommation plus régulière (hebdomadaire, voire quotidienne), particulièrement visible entre 15 et 19 ans où l’on constate une augmentation des consommations de cannabis et d’alcool notamment.2 Si l’expérimentation de ces substances peut rester sans conséqu...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65112 Exemplaires (1)
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Titre : La communauté comme lieu d’intervention dans le traitement des addictions Type de document : texte imprimé Auteurs : Louise Penzenstadler ; Daniele Zullino ; Gabriel Thorens Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1668-1670 Langues : Français (fre) Résumé : La mobilité et le déplacement des lieux du traitement vers la communauté sont utiles et nécessaires pour certaines personnes souffrant d’addictions qui n’arrivent pas à adhérer aux programmes de soins traditionnels. L’article présente différentes modalités de soins : les soins dans le milieu (assertive community treatment), le Housing First et des programmes de transition. Les effets principaux des programmes présentés sont une réduction des jours d’hospitalisation et de l’utilisation des services d’urgences, ainsi qu’une amélioration de l’adhérence aux soins ambulatoires. Ce sont des résultats encourageants vu les difficultés importantes de cette population qui présente souvent le phénomène de « porte-tournante » avec des taux de réhospitalisation très importants et des prises en soins chaotiques.
IntroductionCertaines personnes souffrant d’une addiction présentent des grandes difficultés à accéder aux programmes de soins proposés.1 Ceci a comme conséquence que la demande de soins se produit régulièrement lors de crises aiguës et dans des conditions chaotiques (entrée non volontaire, passage par les urgences, réhospitalisations répétées).2 Les personnes qui présentent ces difficultés ont fréquemment des addictions sévères, des comorbidités importantes3 et se retrouvent le plus souvent dans des conditions sociales précaires.Dans ce contexte, de plus en plus de programmes sont mis en place pour adapter les soins à la réalité des personnes comme les soins dans le milieu qui prennent plus d’importance. Le travail dans le milieu connaît différents niveaux de soins. Le plus basique est la réduction des risques (qui fait partie de la politique suisse des quatre piliers). Ce niveau des soins implique surtout un travail de terrain pour prévenir les overdoses, les risques liés aux in...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65113
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1668-1670[article] La communauté comme lieu d’intervention dans le traitement des addictions [texte imprimé] / Louise Penzenstadler ; Daniele Zullino ; Gabriel Thorens . - 2019 . - p. 1668-1670.
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in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1668-1670
Résumé : La mobilité et le déplacement des lieux du traitement vers la communauté sont utiles et nécessaires pour certaines personnes souffrant d’addictions qui n’arrivent pas à adhérer aux programmes de soins traditionnels. L’article présente différentes modalités de soins : les soins dans le milieu (assertive community treatment), le Housing First et des programmes de transition. Les effets principaux des programmes présentés sont une réduction des jours d’hospitalisation et de l’utilisation des services d’urgences, ainsi qu’une amélioration de l’adhérence aux soins ambulatoires. Ce sont des résultats encourageants vu les difficultés importantes de cette population qui présente souvent le phénomène de « porte-tournante » avec des taux de réhospitalisation très importants et des prises en soins chaotiques.
IntroductionCertaines personnes souffrant d’une addiction présentent des grandes difficultés à accéder aux programmes de soins proposés.1 Ceci a comme conséquence que la demande de soins se produit régulièrement lors de crises aiguës et dans des conditions chaotiques (entrée non volontaire, passage par les urgences, réhospitalisations répétées).2 Les personnes qui présentent ces difficultés ont fréquemment des addictions sévères, des comorbidités importantes3 et se retrouvent le plus souvent dans des conditions sociales précaires.Dans ce contexte, de plus en plus de programmes sont mis en place pour adapter les soins à la réalité des personnes comme les soins dans le milieu qui prennent plus d’importance. Le travail dans le milieu connaît différents niveaux de soins. Le plus basique est la réduction des risques (qui fait partie de la politique suisse des quatre piliers). Ce niveau des soins implique surtout un travail de terrain pour prévenir les overdoses, les risques liés aux in...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65113 Exemplaires (1)
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Titre : De l’amok aux fusillades de masse : une perspective psychopathologique Type de document : texte imprimé Auteurs : Ariel Eytan Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1671-1674 Langues : Français (fre) Résumé : L’amok, ou accès de folie meurtrière, est une entité clinique qui a été décrite initialement dans la péninsule malaise. Associé à une forme d’exotisme, on en trouve des descriptions littéraires et historiques. Durant une vingtaine d’années, l’amok a figuré dans les classifications psychiatriques comme syndrome lié à la culture. Dans le dernier quart du 20e siècle, un parallèle entre l’amok et les fusillades de masse est évoqué. Bien que l’arme de prédilection ait changé, passant du poignard à l’arme à feu, des traits communs sont clairement identifiables. Colère, sentiment de préjudice et pensée paranoïde dominent le tableau. L’absence de revendication idéologique distingue le meurtrier de masse du terroriste. Le psychiatre peut avoir un rôle dans la prévention, mais ces passages à l’acte restent difficiles à anticiper.
« C’est lié sans doute, d’une certaine façon, au climat, à cette atmosphère dense et étouffante qui oppresse les nerfs comme un orage, jusqu’à ce qu’ils craquent… Donc l’amok… oui, l’amok, voici ce que c’est : un Malais, n’importe quel brave homme plein de douceur, est en train de boire paisiblement son breuvage… il est là, apathiquement assis, indifférent et sans énergie… tout comme j’étais assis dans ma chambre… et soudain il bondit, saisit son poignard et se précipite dans la rue… il court tout droit devant lui, toujours devant lui, sans savoir où… ce qui passe sur son chemin, homme ou animal, il l’abat avec son kris, et l’odeur du sang le rend encore plus violent. (…) Les gens des villages savent qu’aucune puissance au monde ne peut arrêter un amok. »Stefan Zweig, Amok ou le Fou de Malaisie, 19271IntroductionLes premières descriptions de l’amok remontent au 16e siècle. Des Occidentaux en voyage dans l’archipel malais rapportent alors des cas d’accès de rage meurtrière qui semb...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65114
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1671-1674[article] De l’amok aux fusillades de masse : une perspective psychopathologique [texte imprimé] / Ariel Eytan . - 2019 . - p. 1671-1674.
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in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1671-1674
Résumé : L’amok, ou accès de folie meurtrière, est une entité clinique qui a été décrite initialement dans la péninsule malaise. Associé à une forme d’exotisme, on en trouve des descriptions littéraires et historiques. Durant une vingtaine d’années, l’amok a figuré dans les classifications psychiatriques comme syndrome lié à la culture. Dans le dernier quart du 20e siècle, un parallèle entre l’amok et les fusillades de masse est évoqué. Bien que l’arme de prédilection ait changé, passant du poignard à l’arme à feu, des traits communs sont clairement identifiables. Colère, sentiment de préjudice et pensée paranoïde dominent le tableau. L’absence de revendication idéologique distingue le meurtrier de masse du terroriste. Le psychiatre peut avoir un rôle dans la prévention, mais ces passages à l’acte restent difficiles à anticiper.
« C’est lié sans doute, d’une certaine façon, au climat, à cette atmosphère dense et étouffante qui oppresse les nerfs comme un orage, jusqu’à ce qu’ils craquent… Donc l’amok… oui, l’amok, voici ce que c’est : un Malais, n’importe quel brave homme plein de douceur, est en train de boire paisiblement son breuvage… il est là, apathiquement assis, indifférent et sans énergie… tout comme j’étais assis dans ma chambre… et soudain il bondit, saisit son poignard et se précipite dans la rue… il court tout droit devant lui, toujours devant lui, sans savoir où… ce qui passe sur son chemin, homme ou animal, il l’abat avec son kris, et l’odeur du sang le rend encore plus violent. (…) Les gens des villages savent qu’aucune puissance au monde ne peut arrêter un amok. »Stefan Zweig, Amok ou le Fou de Malaisie, 19271IntroductionLes premières descriptions de l’amok remontent au 16e siècle. Des Occidentaux en voyage dans l’archipel malais rapportent alors des cas d’accès de rage meurtrière qui semb...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65114 Exemplaires (1)
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Titre : Consultation spécialisée pour les troubles bipolaires au Rwanda Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Croquette ; Blandine Dukuzemariya ; Agnès Manirafasha ; Emmanuel Musoni ; Simon Kanyandekwe ; Jean-Michel Aubry Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1675-1677 Langues : Français (fre) Résumé : Contexte historiqueIl y a 25 ans, en avril 1994, le Rwanda connaît un drame humanitaire sans précédent. Ce petit pays niché au milieu de l’Afrique centrale a vécu une période apocalyptique. En trois mois, environ 850 000 personnes vont être victimes d’un génocide et laisser le pays avec une multitude d’orphelins et de familles décimées. Le pays est alors complètement dévasté, y compris l’hôpital psychiatrique de Kigali.Depuis la fin du génocide, la santé mentale est devenue un axe prioritaire en matière de santé publique au Rwanda. Début 1996, le Département de psychiatrie (DP) des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), sous l’impulsion du Pr François Ferrero, s’est mobilisé pour aider et soutenir la reconstruction de structures de soins en santé mentale. A l’époque, un médecin rwandais : le Dr Naasson Mundyanamutsa (†) termine sa formation de psychiatre psychothérapeute aux HUG et rentre au pays accompagné d’un infirmier genevois, Raymond Porchet, formé en psychiatrie, pour rep... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65115
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1675-1677[article] Consultation spécialisée pour les troubles bipolaires au Rwanda [texte imprimé] / Patrice Croquette ; Blandine Dukuzemariya ; Agnès Manirafasha ; Emmanuel Musoni ; Simon Kanyandekwe ; Jean-Michel Aubry . - 2019 . - p. 1675-1677.
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in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1675-1677
Résumé : Contexte historiqueIl y a 25 ans, en avril 1994, le Rwanda connaît un drame humanitaire sans précédent. Ce petit pays niché au milieu de l’Afrique centrale a vécu une période apocalyptique. En trois mois, environ 850 000 personnes vont être victimes d’un génocide et laisser le pays avec une multitude d’orphelins et de familles décimées. Le pays est alors complètement dévasté, y compris l’hôpital psychiatrique de Kigali.Depuis la fin du génocide, la santé mentale est devenue un axe prioritaire en matière de santé publique au Rwanda. Début 1996, le Département de psychiatrie (DP) des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), sous l’impulsion du Pr François Ferrero, s’est mobilisé pour aider et soutenir la reconstruction de structures de soins en santé mentale. A l’époque, un médecin rwandais : le Dr Naasson Mundyanamutsa (†) termine sa formation de psychiatre psychothérapeute aux HUG et rentre au pays accompagné d’un infirmier genevois, Raymond Porchet, formé en psychiatrie, pour rep... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65115 Exemplaires (1)
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Titre : Affections chroniques multiples - Prise en charge multidisciplinaire de la multimorbidité: recommandations pour la pratique clinique Type de document : texte imprimé Auteurs : Chantal Arditi ; Bernard Burnand ; Isabelle Hagon-Traub ; Isabelle Peytremann-Bridevaux Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1679-1680 Langues : Français (fre) Résumé : L’élaboration et la mise en œuvre de cette recommandation pour la pratique clinique (RPC) visent à promouvoir l’application pertinente et coordonnée de pratiques de soins optimales lors de prise en charge des personnes atteintes d’affections chroniques multiples par l’ensemble des professionnels concernés.L’essentielPrincipes générauxUne prise en charge qui tient compte de la multimorbidité a pour objectif ultime d’ameliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’affections chroniques multiples. Elle est guidée par les principes généraux suivants (figure 1):Préférences des personnes atteintes d’affections chroniques multiples: considérer leurs besoins et attentes, leurs préférences et priorités en matiére de santé et soins (investigations et traitements) ainsi que leur projet de vie.Interactions: tenir compte des interactions entre les problémes de santé, les traitements, et le contexte psychosocial et culturel des personnes concernées.Optimisation des traitements: évaluer le... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65116
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1679-1680[article] Affections chroniques multiples - Prise en charge multidisciplinaire de la multimorbidité: recommandations pour la pratique clinique [texte imprimé] / Chantal Arditi ; Bernard Burnand ; Isabelle Hagon-Traub ; Isabelle Peytremann-Bridevaux . - 2019 . - p. 1679-1680.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1679-1680
Résumé : L’élaboration et la mise en œuvre de cette recommandation pour la pratique clinique (RPC) visent à promouvoir l’application pertinente et coordonnée de pratiques de soins optimales lors de prise en charge des personnes atteintes d’affections chroniques multiples par l’ensemble des professionnels concernés.L’essentielPrincipes générauxUne prise en charge qui tient compte de la multimorbidité a pour objectif ultime d’ameliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’affections chroniques multiples. Elle est guidée par les principes généraux suivants (figure 1):Préférences des personnes atteintes d’affections chroniques multiples: considérer leurs besoins et attentes, leurs préférences et priorités en matiére de santé et soins (investigations et traitements) ainsi que leur projet de vie.Interactions: tenir compte des interactions entre les problémes de santé, les traitements, et le contexte psychosocial et culturel des personnes concernées.Optimisation des traitements: évaluer le... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65116 Exemplaires (1)
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Titre : Monisme ou monopolisme ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Sophie Michaud Gignon ; Yannis Papadaniel Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1681 Langues : Français (fre) Résumé : Le système moniste de financement des soins fait son retour au Parlement, comme un vieux serpent de mer. La proposition va être débattue lors de la session d’automne sur la base d’une initiative parlementaire lancée en… 2009, il y a tout juste dix ans. Cette initiative n’est pas la première puisqu’en 2000, lors de la deuxième révision de la LAMal, il avait déjà été question, sans succès, d’introduire un financement uniforme des prestations.
Il n’est guère nécessaire de trop s’attarder sur le principe fondamental de la mesure : uniformiser les modalités de financement entre le stationnaire et l’ambulatoire tombe sous le (bon) sens. Cela revient à simplifier le système, à faire en sorte que le choix du type de prise en charge se fonde sur des bases médicales et à éviter que l’augmentation du volume des prestations en ambulatoire ne pèse trop sur les primes d’assurance maladie.
Est-ce donc vraiment aux caisses que l’on souhaite déléguer autant de pouvoirs ?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65117
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1681[article] Monisme ou monopolisme ? [texte imprimé] / Sophie Michaud Gignon ; Yannis Papadaniel . - 2019 . - p. 1681.
Langues : Français (fre)
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Résumé : Le système moniste de financement des soins fait son retour au Parlement, comme un vieux serpent de mer. La proposition va être débattue lors de la session d’automne sur la base d’une initiative parlementaire lancée en… 2009, il y a tout juste dix ans. Cette initiative n’est pas la première puisqu’en 2000, lors de la deuxième révision de la LAMal, il avait déjà été question, sans succès, d’introduire un financement uniforme des prestations.
Il n’est guère nécessaire de trop s’attarder sur le principe fondamental de la mesure : uniformiser les modalités de financement entre le stationnaire et l’ambulatoire tombe sous le (bon) sens. Cela revient à simplifier le système, à faire en sorte que le choix du type de prise en charge se fonde sur des bases médicales et à éviter que l’augmentation du volume des prestations en ambulatoire ne pèse trop sur les primes d’assurance maladie.
Est-ce donc vraiment aux caisses que l’on souhaite déléguer autant de pouvoirs ?Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65117 Exemplaires (1)
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Titre : Consultations génétiques et diagnostic des troubles du spectre de l’autisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1682-1683 Langues : Français (fre) Résumé : C’était il y a dix-huit ans.1 Réunis au sein d’un consortium international, un groupe de quatre-vingt-deux chercheurs travaillant dans huit pays annonçaient, dans l’American Journal of Human Genetics, être parvenus « à localiser les bases génétiques de l’autisme ». Les auteurs expliquaient en substance avoir réussi à identifier certaines zones situées sur quatre chromosomes différents – zones qui leur apparaissaient directement impliquées dans les anomalies caractéristiques de l’autisme. « Ces résultats confirment le rôle des gènes dans l’autisme et constituent une avancée majeure dans la recherche des gènes spécifiques impliqués dans la maladie » déclarait alors Duane Alexande, directeur, aux Etats-Unis, du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD).Ces résultats avaient été obtenus après l’analyse systématique de la structure de certaines régions du patrimoine génétique de cent cinquante paires de frères et sœurs souffrant d’autisme ; les chercheurs expliqu... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65118
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1682-1683[article] Consultations génétiques et diagnostic des troubles du spectre de l’autisme [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2019 . - p. 1682-1683.
Langues : Français (fre)
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Résumé : C’était il y a dix-huit ans.1 Réunis au sein d’un consortium international, un groupe de quatre-vingt-deux chercheurs travaillant dans huit pays annonçaient, dans l’American Journal of Human Genetics, être parvenus « à localiser les bases génétiques de l’autisme ». Les auteurs expliquaient en substance avoir réussi à identifier certaines zones situées sur quatre chromosomes différents – zones qui leur apparaissaient directement impliquées dans les anomalies caractéristiques de l’autisme. « Ces résultats confirment le rôle des gènes dans l’autisme et constituent une avancée majeure dans la recherche des gènes spécifiques impliqués dans la maladie » déclarait alors Duane Alexande, directeur, aux Etats-Unis, du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD).Ces résultats avaient été obtenus après l’analyse systématique de la structure de certaines régions du patrimoine génétique de cent cinquante paires de frères et sœurs souffrant d’autisme ; les chercheurs expliqu... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65118 Exemplaires (1)
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Titre : Moins d’antibiotiques lors de décompensations de BPCO : intérêt de la protéine C-réactive Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Blondel Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1684 Langues : Français (fre) Résumé : Il y a un intérêt de santé publique majeur à réduire l’usage des antibiotiques. Cette étude anglaise ouverte randomisée, conduite dans 64 cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, a inclus des patients de plus de 40 ans avec une BPCO pour voir l’effet du dosage de la CRP (protéine C-réactive) sur la prescription d’antibiotiques par rapport à la prise en charge standard. Les patients avec une exacerbation de BPCO présentant au moins un des trois critères d’Anthonisen (aggravation de la dyspnée, augmentation du volume des expectorations et/ou de la purulence) étaient inclus. Les patients immunosupprimés ou avec une maladie inflammatoire, ceux dont l’état clinique était inquiétant ou nécessitant des antibiotiques pour une autre raison, ceux avec des antécédents de ventilation aux soins intensifs, ceux déjà sous antibiotiques, les femmes enceintes et les patients avec une mucoviscidose étaient exclus. 653 patients d’un âge moyen de 68 ans ont été enrôlés. La majorité des patients... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65119
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1684[article] Moins d’antibiotiques lors de décompensations de BPCO : intérêt de la protéine C-réactive [texte imprimé] / Nicolas Blondel . - 2019 . - p. 1684.
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Résumé : Il y a un intérêt de santé publique majeur à réduire l’usage des antibiotiques. Cette étude anglaise ouverte randomisée, conduite dans 64 cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, a inclus des patients de plus de 40 ans avec une BPCO pour voir l’effet du dosage de la CRP (protéine C-réactive) sur la prescription d’antibiotiques par rapport à la prise en charge standard. Les patients avec une exacerbation de BPCO présentant au moins un des trois critères d’Anthonisen (aggravation de la dyspnée, augmentation du volume des expectorations et/ou de la purulence) étaient inclus. Les patients immunosupprimés ou avec une maladie inflammatoire, ceux dont l’état clinique était inquiétant ou nécessitant des antibiotiques pour une autre raison, ceux avec des antécédents de ventilation aux soins intensifs, ceux déjà sous antibiotiques, les femmes enceintes et les patients avec une mucoviscidose étaient exclus. 653 patients d’un âge moyen de 68 ans ont été enrôlés. La majorité des patients... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65119 Exemplaires (1)
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Titre : Aux frontiéres de l’eugénisme, le dépistage pré-conceptionnel Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1684-1685 Langues : Français (fre) Résumé : C’est désormais une question majeure de bioéthique politique – et, en France, un sujet étrangement absent de la prochaine révision de la loi de bioéthique. C’est aussi un sujet que l’on trouvait abordé, il y a peu, dans les colonnes d’un quotidien généraliste,1 à l’occasion de la publication d’un ouvrage quelque peu provocateur2 du Pr Pascal Pujol, spécialiste d’oncogénétique au CHU de Montpellier et président de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP).3 Cette dernière a été créée en 2014 « pour répondre de façon multidisciplinaire et sociétale aux questions que pose cette nouvelle approche de la médecine en intégrant les dimensions éthiques et économiques ». La SFMPP a notamment pris position sur le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21, sur l’extension des indications d’analyse BRCA1 et BRCA2 et sur l’utilisation des signatures génomiques.Dans son ouvrage, le Pr Pujol « appelle à un élargissement des tests génétiques aux adultes qui le dem... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65120
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1684-1685[article] Aux frontiéres de l’eugénisme, le dépistage pré-conceptionnel [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2019 . - p. 1684-1685.
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Résumé : C’est désormais une question majeure de bioéthique politique – et, en France, un sujet étrangement absent de la prochaine révision de la loi de bioéthique. C’est aussi un sujet que l’on trouvait abordé, il y a peu, dans les colonnes d’un quotidien généraliste,1 à l’occasion de la publication d’un ouvrage quelque peu provocateur2 du Pr Pascal Pujol, spécialiste d’oncogénétique au CHU de Montpellier et président de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP).3 Cette dernière a été créée en 2014 « pour répondre de façon multidisciplinaire et sociétale aux questions que pose cette nouvelle approche de la médecine en intégrant les dimensions éthiques et économiques ». La SFMPP a notamment pris position sur le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21, sur l’extension des indications d’analyse BRCA1 et BRCA2 et sur l’utilisation des signatures génomiques.Dans son ouvrage, le Pr Pujol « appelle à un élargissement des tests génétiques aux adultes qui le dem... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65120 Exemplaires (1)
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Titre : Miscellanées rougeoleuses et vapoteuses Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1686-1687 Langues : Français (fre) Résumé : La rougeole (re)flambe sur le Vieux ContinentC’est la dernière information en provenance d’un front virologique qui progresse : la rougeole vient de réémerger dans quatre pays européens, dont le Royaume-Uni, où elle était considérée comme éliminée. Et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’appeler une nouvelle fois à « intensifier la vaccination ».L’OMS fait d’autre part état de 89 994 cas de rougeole dans quarante-huit pays européens recensés au premier semestre 2019 – soit plus du double par rapport à la même période de l’an dernier (44 175) et d’ores et déjà davantage que pour toute l’année 2018 (84 462).Günter Pfaff, président de la Commission régionale onusienne de vérification de l’élimination de la rougeole et de la rubéole : « La reprise de la transmission de la rougeole est un problème préoccupant. Si l’on ne parvient pas à établir et à maintenir une couverture vaccinale élevée dans chaque communauté, les enfants et les adultes connaîtront des souffrances inutiles, e... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65121
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1686-1687[article] Miscellanées rougeoleuses et vapoteuses [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2019 . - p. 1686-1687.
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Résumé : La rougeole (re)flambe sur le Vieux ContinentC’est la dernière information en provenance d’un front virologique qui progresse : la rougeole vient de réémerger dans quatre pays européens, dont le Royaume-Uni, où elle était considérée comme éliminée. Et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’appeler une nouvelle fois à « intensifier la vaccination ».L’OMS fait d’autre part état de 89 994 cas de rougeole dans quarante-huit pays européens recensés au premier semestre 2019 – soit plus du double par rapport à la même période de l’an dernier (44 175) et d’ores et déjà davantage que pour toute l’année 2018 (84 462).Günter Pfaff, président de la Commission régionale onusienne de vérification de l’élimination de la rougeole et de la rubéole : « La reprise de la transmission de la rougeole est un problème préoccupant. Si l’on ne parvient pas à établir et à maintenir une couverture vaccinale élevée dans chaque communauté, les enfants et les adultes connaîtront des souffrances inutiles, e... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65121 Exemplaires (1)
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Titre : Patients (timidement) inclus Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Kiefer Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1688 Langues : Français (fre) Résumé : Ah, les patients ! De la médecine, ils sont les sujets et les objets, l’alpha et l’oméga, le point de départ et la finalité… Depuis quelques années, on affirme, on répète, on proclame, en une admirable unité de doctrine, leur importance première. Qu’ils soient politiques, institutionnels ou industriels, tous les discours affichent une même noble intention : « mettre le patient au centre du système ». Seulement voilà : il y a loin des mots à la réalité. Dans la relation médecin-malade, c’est vrai, d’immenses progrès ont été accomplis. On est passé du paternalisme à l’empowerment, on organise des processus de décision partagée, de chaque patient on essaie de faire un partenaire de soins, un cothérapeute. La révolution est loin d’être accomplie, mais un véritable changement touche le cœur de la pratique médicale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65122
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1688[article] Patients (timidement) inclus [texte imprimé] / Bertrand Kiefer . - 2019 . - p. 1688.
Langues : Français (fre)
in Revue médicale suisse > 663 (18 septembre 2019) . - p. 1688
Résumé : Ah, les patients ! De la médecine, ils sont les sujets et les objets, l’alpha et l’oméga, le point de départ et la finalité… Depuis quelques années, on affirme, on répète, on proclame, en une admirable unité de doctrine, leur importance première. Qu’ils soient politiques, institutionnels ou industriels, tous les discours affichent une même noble intention : « mettre le patient au centre du système ». Seulement voilà : il y a loin des mots à la réalité. Dans la relation médecin-malade, c’est vrai, d’immenses progrès ont été accomplis. On est passé du paternalisme à l’empowerment, on organise des processus de décision partagée, de chaque patient on essaie de faire un partenaire de soins, un cothérapeute. La révolution est loin d’être accomplie, mais un véritable changement touche le cœur de la pratique médicale. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=65122 Exemplaires (1)
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