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Cancer Radiothérapie . 23/4Mention de date : Juillet 2019Paru le : 01/07/2019 |
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Cancer Radiothérapie : Journal de la Société Française de Radiothérapie Oncologique
[n° ou bulletin] est un bulletin de Cancer Radiothérapie : Journal de la Société Française de Radiothérapie Oncologique Langues : Français (fre)
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REVUES | Revue | Centre de documentation HELHa paramédical Gilly | Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets | Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierToxicité de la chimiothérapie d’induction par docétaxel, platine, 5-fluorouracile (TPF) pour les cancers des voies aérodigestives supérieures localement évolués en routine clinique : importance du statut nutritionnel / M. Bernadach in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Toxicité de la chimiothérapie d’induction par docétaxel, platine, 5-fluorouracile (TPF) pour les cancers des voies aérodigestives supérieures localement évolués en routine clinique : importance du statut nutritionnel Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Bernadach ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 273-280 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2018.08.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCER CHIMIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
L’objectif de l’étude était de rechercher des facteurs prédictifs de toxicité de la chimiothérapie d’induction par l'association de docétaxel, platine et 5-fluorouracile (TPF) pour les cancers localement évolués des voies aérodigestives supérieures.
Patients et méthodes
De juillet 2009 à mars 2015, 57 patients pris en charge consécutivement par TPF ont été inclus rétrospectivement. Quarante-sept patients (83 %) étaient des hommes ; l’âge médian était de 56 ans [40–71 ans]. Trente-huit patients (67 %) étaient pris en charge pour un cancer inopérable (très symptomatique et/ou forte charge tumorale) et 19 (33 %) en préservation laryngée. Il y avait 47 % cancers de stade IVa, 32 % de stade III et 21 % de stade IVb. Au moment du diagnostic, il y avait 53 % de poids stables, 28 % d’amaigrissements de grade 1, 17 % de grade 2 et 2 % de grade 3.
Résultats
Quarante-sept pour cent des patients étaient en situation de réponse partielle après la chimiothérapie par TPF, 28 % de réponse complète, 7 % de stabilité, 2 % de progression et 2 % de réponse discordante. La possibilité d’alimentation orale sans sonde était prédictive d’une meilleure réponse (p=0,02). Trente-neuf pour cent des patients ont pris du poids pendant le traitement, 35 % étaient stables et 26 % en perte de poids. Six patients (10,5 %) sont décédés au cours du traitement, quatre de neutropénie fébrile, un de pneumopathie et un de cause inconnue. L’âge de plus de 57 ans était associé à un risque plus élevé d’anémie et de thrombopénie de grade≥3. Il existait un risque plus important d’infection de grade≥3 en cas de perte de poids au moment du diagnostic (p=0,035) et d’alimentation entérale (p=0,05). Il existait un risque plus important de neutropénie de grade≥3 en cas de perte de poids pendant la chimiothérapie (p=0,03).
Conclusion
La chimiothérapie d’induction par TPF présente une efficacité antitumorale importante (75 % de réponse objective) mais une forte morbidité avec 10,5 % de décès iatrogéniques dans notre population très symptomatique avec une charge tumorale très importante. Le statut nutritionnel est un facteur important à prendre en compte dans la décision thérapeutique.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64751
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 273-280[article] Toxicité de la chimiothérapie d’induction par docétaxel, platine, 5-fluorouracile (TPF) pour les cancers des voies aérodigestives supérieures localement évolués en routine clinique : importance du statut nutritionnel [texte imprimé] / M. Bernadach ; et al. . - 2019 . - p. 273-280.
Doi : 10.1016/j.canrad.2018.08.003
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 273-280
Mots-clés : CANCER CHIMIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
L’objectif de l’étude était de rechercher des facteurs prédictifs de toxicité de la chimiothérapie d’induction par l'association de docétaxel, platine et 5-fluorouracile (TPF) pour les cancers localement évolués des voies aérodigestives supérieures.
Patients et méthodes
De juillet 2009 à mars 2015, 57 patients pris en charge consécutivement par TPF ont été inclus rétrospectivement. Quarante-sept patients (83 %) étaient des hommes ; l’âge médian était de 56 ans [40–71 ans]. Trente-huit patients (67 %) étaient pris en charge pour un cancer inopérable (très symptomatique et/ou forte charge tumorale) et 19 (33 %) en préservation laryngée. Il y avait 47 % cancers de stade IVa, 32 % de stade III et 21 % de stade IVb. Au moment du diagnostic, il y avait 53 % de poids stables, 28 % d’amaigrissements de grade 1, 17 % de grade 2 et 2 % de grade 3.
Résultats
Quarante-sept pour cent des patients étaient en situation de réponse partielle après la chimiothérapie par TPF, 28 % de réponse complète, 7 % de stabilité, 2 % de progression et 2 % de réponse discordante. La possibilité d’alimentation orale sans sonde était prédictive d’une meilleure réponse (p=0,02). Trente-neuf pour cent des patients ont pris du poids pendant le traitement, 35 % étaient stables et 26 % en perte de poids. Six patients (10,5 %) sont décédés au cours du traitement, quatre de neutropénie fébrile, un de pneumopathie et un de cause inconnue. L’âge de plus de 57 ans était associé à un risque plus élevé d’anémie et de thrombopénie de grade≥3. Il existait un risque plus important d’infection de grade≥3 en cas de perte de poids au moment du diagnostic (p=0,035) et d’alimentation entérale (p=0,05). Il existait un risque plus important de neutropénie de grade≥3 en cas de perte de poids pendant la chimiothérapie (p=0,03).
Conclusion
La chimiothérapie d’induction par TPF présente une efficacité antitumorale importante (75 % de réponse objective) mais une forte morbidité avec 10,5 % de décès iatrogéniques dans notre population très symptomatique avec une charge tumorale très importante. Le statut nutritionnel est un facteur important à prendre en compte dans la décision thérapeutique.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64751 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Planification de la radiothérapie du cancer de la prostate par l’imagerie par résonance magnétique / L. Vanquin in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Planification de la radiothérapie du cancer de la prostate par l’imagerie par résonance magnétique Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Vanquin ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 281-289 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2018.09.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE PROSTATE CANCER RADIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
L’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) seule pour la planification dosimétrique de la radiothérapie externe soulève le problème de l’estimation de la densité électronique à partir des IRM. L’objectif de ce travail était de développer une méthode de création d’images tomodensitométriques (TDM) synthétiques (ou pseudo-TDM) à partir des IRM puis d’évaluer sa fiabilité quant à son utilisation pour la planification dosimétrique des traitements du cancer de la prostate par irradiation externe.
Matériel et méthodes
Les pseudo-TDM du pelvis ont été créés par déformations élastiques d’atlas sur dix patients qui devaient être traités pour un cancer de la prostate. Pour chaque patient, la planification dosimétrique était effectuée sur la TDM puis reprojetée sur la pseudo-TDM. Les différences dosimétriques entre pseudo-TDM et TDM ont ensuite été évaluées.
Résultats
Pour la dose moyenne au volume cible prévisionnel, la différence relative de dose entre pseudo-TDM et TDM allait de 0,1 % à 1,7 % ; elle était en moyenne de 0,9 %. Pour le rectum, les têtes fémorales droite et gauche et la vessie, elle était en moyenne de respectivement 1,1 %, 0,8 %, 0,8 % et 1,0 %.
Conclusion
Les écarts dosimétriques entre les TDM et les pseudo-TDM étaient faibles pour les organes à risques et pour le volume cible, laissant envisager une possible utilisation d’une méthode de génération de pseudo-TDM de ce type pour la planification en radiothérapie à partir de l’IRM.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64752
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 281-289[article] Planification de la radiothérapie du cancer de la prostate par l’imagerie par résonance magnétique [texte imprimé] / L. Vanquin ; et al. . - 2019 . - p. 281-289.
Doi : 10.1016/j.canrad.2018.09.005
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 281-289
Mots-clés : RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE PROSTATE CANCER RADIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
L’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) seule pour la planification dosimétrique de la radiothérapie externe soulève le problème de l’estimation de la densité électronique à partir des IRM. L’objectif de ce travail était de développer une méthode de création d’images tomodensitométriques (TDM) synthétiques (ou pseudo-TDM) à partir des IRM puis d’évaluer sa fiabilité quant à son utilisation pour la planification dosimétrique des traitements du cancer de la prostate par irradiation externe.
Matériel et méthodes
Les pseudo-TDM du pelvis ont été créés par déformations élastiques d’atlas sur dix patients qui devaient être traités pour un cancer de la prostate. Pour chaque patient, la planification dosimétrique était effectuée sur la TDM puis reprojetée sur la pseudo-TDM. Les différences dosimétriques entre pseudo-TDM et TDM ont ensuite été évaluées.
Résultats
Pour la dose moyenne au volume cible prévisionnel, la différence relative de dose entre pseudo-TDM et TDM allait de 0,1 % à 1,7 % ; elle était en moyenne de 0,9 %. Pour le rectum, les têtes fémorales droite et gauche et la vessie, elle était en moyenne de respectivement 1,1 %, 0,8 %, 0,8 % et 1,0 %.
Conclusion
Les écarts dosimétriques entre les TDM et les pseudo-TDM étaient faibles pour les organes à risques et pour le volume cible, laissant envisager une possible utilisation d’une méthode de génération de pseudo-TDM de ce type pour la planification en radiothérapie à partir de l’IRM.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64752 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Méningiomes de la base du crâne : efficacité clinique et radiologique basée sur une analyse volumétrique quantitative / Y. Brahimi in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Méningiomes de la base du crâne : efficacité clinique et radiologique basée sur une analyse volumétrique quantitative Type de document : texte imprimé Auteurs : Y. Brahimi ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 290-295 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2018.11.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : CRÂNE RADIOTHÉRAPIE MÉNINGIOME Résumé :
Objectif de l’étude
Recherche d’une corrélation entre efficacité clinique et radiologique basée sur un suivi volumétrique quantitatif après irradiation de méningiomes de la base du crâne.
Matériel et méthodes
Les données de 35 patients pris en charge, soit par tomothérapie hélicoïdale (45,7 %), soit par radiothérapie fractionnée en conditions stéréotaxiques (54,3 %), ont été rétrospectivement analysées. Il s’agissait principalement de femmes (94 %) de 59 ans (43–81) avec des lésions du sinus caverneux (60 %). Il y avait une médiane de 2 (1–4) symptômes par patient, principalement des troubles visuels (39 %), des déficits des nerfs crâniens (23,4 %) et les céphalées (17,2 %).
Résultats
Le volume tumoral avait significativement diminué (p<0,05) passant d’une médiane de 9,6mL (0,3–36,6) à 6,8mL (0,1–26,5) après un suivi médian de 44 mois (24–77). Une amélioration d’au moins un symptôme a été retrouvée chez 63 % des patients. En analyse unifactorielle, l’efficacité clinique (p<0,05), la technique de radiothérapie (p<0,05), la topographie tumorale (p<0,05) et le volume tumoral initial (p<0,05) étaient des facteurs prédictifs de la réponse radiologique. En analyse multifactorielle, seule la corrélation inverse entre réponse radiologique et volume tumoral initial demeurait significative (ρ : −0,47 ; intervalle de confiance à 95 % : −3,2–5,7 ; p<0,05).
Conclusion
Le suivi volumétrique quantitatif permet de mettre en évidence une efficacité radiologique majeure de la radiothérapie. Cependant, aucune corrélation franche entre efficacité clinique et radiologique n’a été retrouvée.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64753
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 290-295[article] Méningiomes de la base du crâne : efficacité clinique et radiologique basée sur une analyse volumétrique quantitative [texte imprimé] / Y. Brahimi ; et al. . - 2019 . - p. 290-295.
Doi : 10.1016/j.canrad.2018.11.005
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 290-295
Mots-clés : CRÂNE RADIOTHÉRAPIE MÉNINGIOME Résumé :
Objectif de l’étude
Recherche d’une corrélation entre efficacité clinique et radiologique basée sur un suivi volumétrique quantitatif après irradiation de méningiomes de la base du crâne.
Matériel et méthodes
Les données de 35 patients pris en charge, soit par tomothérapie hélicoïdale (45,7 %), soit par radiothérapie fractionnée en conditions stéréotaxiques (54,3 %), ont été rétrospectivement analysées. Il s’agissait principalement de femmes (94 %) de 59 ans (43–81) avec des lésions du sinus caverneux (60 %). Il y avait une médiane de 2 (1–4) symptômes par patient, principalement des troubles visuels (39 %), des déficits des nerfs crâniens (23,4 %) et les céphalées (17,2 %).
Résultats
Le volume tumoral avait significativement diminué (p<0,05) passant d’une médiane de 9,6mL (0,3–36,6) à 6,8mL (0,1–26,5) après un suivi médian de 44 mois (24–77). Une amélioration d’au moins un symptôme a été retrouvée chez 63 % des patients. En analyse unifactorielle, l’efficacité clinique (p<0,05), la technique de radiothérapie (p<0,05), la topographie tumorale (p<0,05) et le volume tumoral initial (p<0,05) étaient des facteurs prédictifs de la réponse radiologique. En analyse multifactorielle, seule la corrélation inverse entre réponse radiologique et volume tumoral initial demeurait significative (ρ : −0,47 ; intervalle de confiance à 95 % : −3,2–5,7 ; p<0,05).
Conclusion
Le suivi volumétrique quantitatif permet de mettre en évidence une efficacité radiologique majeure de la radiothérapie. Cependant, aucune corrélation franche entre efficacité clinique et radiologique n’a été retrouvée.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64753 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt An MRI comparative image evaluation under diagnostic and radiotherapy planning set-ups using a carbon fibre tabletop for pelvic radiotherapy / S. Sabater in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : An MRI comparative image evaluation under diagnostic and radiotherapy planning set-ups using a carbon fibre tabletop for pelvic radiotherapy Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Sabater ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 296-303 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.001 Langues : Français (fre) Mots-clés : RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE RADIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
Évaluer et comparer qualitativement et quantitativement des images d’IRM acquises avec le positionnement diagnostique de routine et celui pour la radiothérapie.
Matériel et méthodes
Les images d’IRM d’un fantôme et de 18 patients atteints d’un cancer de la prostate en utilisant la configuration diagnostique habituelle avec une table courbe (configuration DX) et en utilisant une installation de radiothérapie (configuration RT) avec une table plate, ont été analysées rétrospectivement. Des évaluations quantitatives ont été effectuées en mesurant le rapport signal/bruit (SNR) et le rapport contraste/bruit (CNR). Des tests non paramétriques ont été utilisés. Des évaluations qualitatives ont été effectuées indépendamment par trois radiologues. La fiabilité inter-évaluateurs a été mesurée en pourcentage de l’accord et avec le test AC2 de Gwet.
Résultats
L’utilisation de la configuration RT à montré une réduction du SNR de 19,3 % sur l’image fantôme. Jusqu’à 24 % de baisse du CNR a été observée dans les images des patients. Bien que la qualité d’image de la configuration RT était acceptable, tous les domaines mesurés étaient pires que la configuration DX correspondante. De plus, les images diagnostiques ont montré un meilleur pourcentage d’accord entre les évaluateurs.
Conclusions
Bien que la qualité de l’image dans la configuration RT fût acceptable, le SNR, le CNR et la qualité de l’image étaient nettement mauvais lors de l’utilisation de la configuration RT qu’avec la configuration DX.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64754
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 296-303[article] An MRI comparative image evaluation under diagnostic and radiotherapy planning set-ups using a carbon fibre tabletop for pelvic radiotherapy [texte imprimé] / S. Sabater ; et al. . - 2019 . - p. 296-303.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.001
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 296-303
Mots-clés : RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE RADIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
Évaluer et comparer qualitativement et quantitativement des images d’IRM acquises avec le positionnement diagnostique de routine et celui pour la radiothérapie.
Matériel et méthodes
Les images d’IRM d’un fantôme et de 18 patients atteints d’un cancer de la prostate en utilisant la configuration diagnostique habituelle avec une table courbe (configuration DX) et en utilisant une installation de radiothérapie (configuration RT) avec une table plate, ont été analysées rétrospectivement. Des évaluations quantitatives ont été effectuées en mesurant le rapport signal/bruit (SNR) et le rapport contraste/bruit (CNR). Des tests non paramétriques ont été utilisés. Des évaluations qualitatives ont été effectuées indépendamment par trois radiologues. La fiabilité inter-évaluateurs a été mesurée en pourcentage de l’accord et avec le test AC2 de Gwet.
Résultats
L’utilisation de la configuration RT à montré une réduction du SNR de 19,3 % sur l’image fantôme. Jusqu’à 24 % de baisse du CNR a été observée dans les images des patients. Bien que la qualité d’image de la configuration RT était acceptable, tous les domaines mesurés étaient pires que la configuration DX correspondante. De plus, les images diagnostiques ont montré un meilleur pourcentage d’accord entre les évaluateurs.
Conclusions
Bien que la qualité de l’image dans la configuration RT fût acceptable, le SNR, le CNR et la qualité de l’image étaient nettement mauvais lors de l’utilisation de la configuration RT qu’avec la configuration DX.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64754 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Complément de dose de protons pour les cancers du nasopharynx localement évolués : une expérience de l’institut Curie / A. Beddok in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Complément de dose de protons pour les cancers du nasopharynx localement évolués : une expérience de l’institut Curie Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Beddok ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 304-311 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : RADIOTHÉRAPIE CHIMIOTHÉRAPIE PROTONTHÉRAPIE TÊTE CANCER COU CANCER NEZ CANCER PHARYNX CANCER Résumé :
Objectif de l’étude
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un complément de dose de protons pour les patients atteints d’un cancer du nasopharynx localement évolué.
Patients et méthodes
De novembre 1999 à septembre 2016, 17 patients atteints d’un cancer du nasopharynx de stade III–IVa ont été pris en charge au centre de protonthérapie d’Orsay de l’institut Curie. Les aires ganglionnaires cervicales bilatérales ont été traitées par des photons à la dose de 40–54Gy. La tumeur et ses extensions microscopiques ont reçu une dose complémentaire de protons pour atteindre la dose de 70–78Gy. Tous les patients ont reçu une chimiothérapie concomitante. Le contrôle local, la survie sans récidive et la survie globale ont été déterminés, ainsi que la toxicité aiguë et tardive.
Résultats
Les caractéristiques des patients étaient : un âge médian de 49 ans, le sexe masculin pour 71 % des cas, 88 % des cancers étaient de stade IVa avec une majorité T4N0M0 (82 %). La médiane de suivi était de 99 mois. Les probabilités de contrôle local et de survie globale actuarielle ont été respectivement 94 % et 88 % à 2 ans, 86 % et 74 % à 5 ans, 86 % et 66 % à 10 ans. La toxicité tardive de grade≥3 a été la perte auditive (23,5 %) et une ostéo-radio-nécrose de l’os sphénoïde (5,9 %).
Conclusion
Le complément de dose de protons semble donc une bonne alternative pour le traitement des cancers du nasopharynx localement évolués, en particulier pour ceux de stade T4N0M0.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64755
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 304-311[article] Complément de dose de protons pour les cancers du nasopharynx localement évolués : une expérience de l’institut Curie [texte imprimé] / A. Beddok ; et al. . - 2019 . - p. 304-311.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.003
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 304-311
Mots-clés : RADIOTHÉRAPIE CHIMIOTHÉRAPIE PROTONTHÉRAPIE TÊTE CANCER COU CANCER NEZ CANCER PHARYNX CANCER Résumé :
Objectif de l’étude
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un complément de dose de protons pour les patients atteints d’un cancer du nasopharynx localement évolué.
Patients et méthodes
De novembre 1999 à septembre 2016, 17 patients atteints d’un cancer du nasopharynx de stade III–IVa ont été pris en charge au centre de protonthérapie d’Orsay de l’institut Curie. Les aires ganglionnaires cervicales bilatérales ont été traitées par des photons à la dose de 40–54Gy. La tumeur et ses extensions microscopiques ont reçu une dose complémentaire de protons pour atteindre la dose de 70–78Gy. Tous les patients ont reçu une chimiothérapie concomitante. Le contrôle local, la survie sans récidive et la survie globale ont été déterminés, ainsi que la toxicité aiguë et tardive.
Résultats
Les caractéristiques des patients étaient : un âge médian de 49 ans, le sexe masculin pour 71 % des cas, 88 % des cancers étaient de stade IVa avec une majorité T4N0M0 (82 %). La médiane de suivi était de 99 mois. Les probabilités de contrôle local et de survie globale actuarielle ont été respectivement 94 % et 88 % à 2 ans, 86 % et 74 % à 5 ans, 86 % et 66 % à 10 ans. La toxicité tardive de grade≥3 a été la perte auditive (23,5 %) et une ostéo-radio-nécrose de l’os sphénoïde (5,9 %).
Conclusion
Le complément de dose de protons semble donc une bonne alternative pour le traitement des cancers du nasopharynx localement évolués, en particulier pour ceux de stade T4N0M0.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64755 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Douleurs post-radiques après radiothérapie pour cancer des voies aérodigestives superieures : traitement par injections de toxine botulique A / M. Mailly in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Douleurs post-radiques après radiothérapie pour cancer des voies aérodigestives superieures : traitement par injections de toxine botulique A Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Mailly ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 312-315 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.02.001 Langues : Français (fre) Mots-clés : TÊTE CANCER COU CANCER DOULEUR RADIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
Analyser l’efficacité de l’injection de toxine botulique A dans les douleurs cervico-faciales post-radiques.
Matériel et Méthodes
Étude rétrospective incluant tous les patients traités dans notre centre par injection de toxine botulique A entre 2006 et 2017 pour douleurs cervico-faciales post-radiques. La douleur était évaluée par les patients sur une échelle visuelle analogique (EVA) entre 0 et 10, avant et un mois après la première injection.
Résultats
Seize patients ont été inclus dans l’étude. L’intensité des douleurs était en moyenne de 8,5 avant et de 0,8 après la première injection. Cette diminution de l’intensité de la douleur après les injections était statistiquement significative (p<0,01). L’efficacité était majeure (EVA≤3 après l’injection de toxine botulique A) chez 15 patients et complète (EVA=0 après TBA) chez 11 patients.
Conclusion
La toxine botulique est un traitement efficace des douleurs cervico-faciales post-radiques.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64756
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 312-315[article] Douleurs post-radiques après radiothérapie pour cancer des voies aérodigestives superieures : traitement par injections de toxine botulique A [texte imprimé] / M. Mailly ; et al. . - 2019 . - p. 312-315.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.02.001
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 312-315
Mots-clés : TÊTE CANCER COU CANCER DOULEUR RADIOTHÉRAPIE Résumé :
Objectif de l’étude
Analyser l’efficacité de l’injection de toxine botulique A dans les douleurs cervico-faciales post-radiques.
Matériel et Méthodes
Étude rétrospective incluant tous les patients traités dans notre centre par injection de toxine botulique A entre 2006 et 2017 pour douleurs cervico-faciales post-radiques. La douleur était évaluée par les patients sur une échelle visuelle analogique (EVA) entre 0 et 10, avant et un mois après la première injection.
Résultats
Seize patients ont été inclus dans l’étude. L’intensité des douleurs était en moyenne de 8,5 avant et de 0,8 après la première injection. Cette diminution de l’intensité de la douleur après les injections était statistiquement significative (p<0,01). L’efficacité était majeure (EVA≤3 après l’injection de toxine botulique A) chez 15 patients et complète (EVA=0 après TBA) chez 11 patients.
Conclusion
La toxine botulique est un traitement efficace des douleurs cervico-faciales post-radiques.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Radiothérapie en conditions stéréotaxiques : étude prospective évaluant la fatigue et la qualité de vie / L.M. Abbassi in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Radiothérapie en conditions stéréotaxiques : étude prospective évaluant la fatigue et la qualité de vie Type de document : texte imprimé Auteurs : L.M. Abbassi ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 316-321 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.02.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : RADIOTHÉRAPIE Qualité de vie FATIGUE Résumé :
Objectif de l’étude
Évaluer la fatigue et la qualité de vie chez les patients traités par irradiation en conditions stéréotaxiques et en déterminer les facteurs prédictifs.
Matériel et méthodes
La fatigue a été évaluée avec le questionnaire Brief Fatigue Inventory (BFI) et la qualité de vie par le QLQ-C30, à la première séance (T1), la dernière (T2), et 1–3 semaines après la fin du traitement (T3).
Résultats
Parmi les 63 patients pris en charge de février à mai 2017, 41 ont été inclus dans l’analyse (22 exclus pour difficultés de compréhension, d’organisation, troubles psychologiques ou refus). Le nombre moyen de séances était de 5 (±2). Les taux de remplissage étaient respectivement de 98 %, 95 % et 81 %. Une majoration de la fatigue et une dégradation de la qualité de vie ont été observées chez 12 (29 %) et 14 (34 %) patients entre T1 et T2. En analyse unifactorielle, fatigue et qualité de vie étaient corrélées avec l’indice de performance (p=0,03 et 0,05), l’hémoglobinémie (p=0,01 et 0,004), l’albuminémie (p=0,01 et 0,06), la distance entre le domicile et le service (p=0,05 et 0,02). En analyse multifactorielle, le sexe féminin (p=0,012), l’albuminémie (p<0,001), la distance supérieure à 25km (p<0,001) étaient prédictifs pour la fatigue ; l’albuminémie (p=0,003), l’hémoglobinémie (p=0,004), la chimiothérapie antérieure (p=0,003) étaient prédictifs pour la qualité de vie. Aucune influence des paramètres techniques de la radiothérapie en conditions stéréotaxiques n’a été retrouvée.
Conclusion
Malgré l’hypofractionnement, la radiothérapie en conditions stéréotaxiques entraîne une majoration de l’asthénie et une altération de la qualité de vie.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64757
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 316-321[article] Radiothérapie en conditions stéréotaxiques : étude prospective évaluant la fatigue et la qualité de vie [texte imprimé] / L.M. Abbassi ; et al. . - 2019 . - p. 316-321.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.02.003
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 316-321
Mots-clés : RADIOTHÉRAPIE Qualité de vie FATIGUE Résumé :
Objectif de l’étude
Évaluer la fatigue et la qualité de vie chez les patients traités par irradiation en conditions stéréotaxiques et en déterminer les facteurs prédictifs.
Matériel et méthodes
La fatigue a été évaluée avec le questionnaire Brief Fatigue Inventory (BFI) et la qualité de vie par le QLQ-C30, à la première séance (T1), la dernière (T2), et 1–3 semaines après la fin du traitement (T3).
Résultats
Parmi les 63 patients pris en charge de février à mai 2017, 41 ont été inclus dans l’analyse (22 exclus pour difficultés de compréhension, d’organisation, troubles psychologiques ou refus). Le nombre moyen de séances était de 5 (±2). Les taux de remplissage étaient respectivement de 98 %, 95 % et 81 %. Une majoration de la fatigue et une dégradation de la qualité de vie ont été observées chez 12 (29 %) et 14 (34 %) patients entre T1 et T2. En analyse unifactorielle, fatigue et qualité de vie étaient corrélées avec l’indice de performance (p=0,03 et 0,05), l’hémoglobinémie (p=0,01 et 0,004), l’albuminémie (p=0,01 et 0,06), la distance entre le domicile et le service (p=0,05 et 0,02). En analyse multifactorielle, le sexe féminin (p=0,012), l’albuminémie (p<0,001), la distance supérieure à 25km (p<0,001) étaient prédictifs pour la fatigue ; l’albuminémie (p=0,003), l’hémoglobinémie (p=0,004), la chimiothérapie antérieure (p=0,003) étaient prédictifs pour la qualité de vie. Aucune influence des paramètres techniques de la radiothérapie en conditions stéréotaxiques n’a été retrouvée.
Conclusion
Malgré l’hypofractionnement, la radiothérapie en conditions stéréotaxiques entraîne une majoration de l’asthénie et une altération de la qualité de vie.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Limites de la techniques : enjeux éthiques / Thibaud Haaser in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Limites de la techniques : enjeux éthiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibaud Haaser Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 322-327 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2018.12.006 Langues : Français (fre) Mots-clés : ÉTHIQUE CANCÉROLOGIE RADIOTHÉRAPIE TECHNOLOGIE Résumé : Les services d’oncologie radiothérapie constituent un exemple paradigmatique de cette évolution générale de la médecine vers une présence toujours plus marquée de la technique au service des personnes malades. La mise à distance du corps ou encore notre radicale dépendance à la machine sont des facteurs concrets qui conditionnent les pratiques soignantes en oncologie radiothérapie. Et cette place si importante amène à une question essentielle : la technique, qui nous apporte tant ne constitue-t-elle pas en miroir une véritable limite pour notre fonction de soignant radiothérapeute ? Et pour aller plus avant dans la réflexion il faut envisager vers quelle posture ces constats peuvent finalement nous faire tendre : le risque bien réel de n’être légitime qu’en tant que technicien. Cependant, si la technique peut être considérée comme une possible entrave à notre fonction soignante, il est aussi question d’envisager les espaces inédits qu’elle libère, comme autant d’occasions pour l’oncologue radiothérapeute de réaffirmer sa fonction première de soignant. Il est probablement temps pour notre communauté de se saisir de cette question de la technique afin de rendre compte de la réalité de ses limites et de ses possibles. Une réflexion collective sur l’éthique de la technique, et plus largement sur l’éthique des pratiques de soins en oncologie radiothérapie apparaît alors pertinente. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64781
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 322-327[article] Limites de la techniques : enjeux éthiques [texte imprimé] / Thibaud Haaser . - 2019 . - p. 322-327.
Doi : 10.1016/j.canrad.2018.12.006
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 322-327
Mots-clés : ÉTHIQUE CANCÉROLOGIE RADIOTHÉRAPIE TECHNOLOGIE Résumé : Les services d’oncologie radiothérapie constituent un exemple paradigmatique de cette évolution générale de la médecine vers une présence toujours plus marquée de la technique au service des personnes malades. La mise à distance du corps ou encore notre radicale dépendance à la machine sont des facteurs concrets qui conditionnent les pratiques soignantes en oncologie radiothérapie. Et cette place si importante amène à une question essentielle : la technique, qui nous apporte tant ne constitue-t-elle pas en miroir une véritable limite pour notre fonction de soignant radiothérapeute ? Et pour aller plus avant dans la réflexion il faut envisager vers quelle posture ces constats peuvent finalement nous faire tendre : le risque bien réel de n’être légitime qu’en tant que technicien. Cependant, si la technique peut être considérée comme une possible entrave à notre fonction soignante, il est aussi question d’envisager les espaces inédits qu’elle libère, comme autant d’occasions pour l’oncologue radiothérapeute de réaffirmer sa fonction première de soignant. Il est probablement temps pour notre communauté de se saisir de cette question de la technique afin de rendre compte de la réalité de ses limites et de ses possibles. Une réflexion collective sur l’éthique de la technique, et plus largement sur l’éthique des pratiques de soins en oncologie radiothérapie apparaît alors pertinente. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64781 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Applicateur numérique par impression tridimensionnelle en curiethérapie de contact / M. Lecornu in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Applicateur numérique par impression tridimensionnelle en curiethérapie de contact Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Lecornu ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 328-333 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.03.008 Langues : Français (fre) Mots-clés : PEAU CANCER CURIETHÉRAPIE RADIOTHÉRAPIE Numérique Résumé : La curiethérapie permet de traiter certaines tumeurs cutanées. Elle utilise des applicateurs personnalisés fabriqués manuellement. L’intégration d’une impression tridimensionnelle des applicateurs lors de la planification d’une curiethérapie haut débit pourrait permettre une meilleure conformation au plan cutané et une meilleure reproductibilité du positionnement et du traitement. Nous présentons la mise en œuvre technique de cette méthode pour nos deux premières patientes. Une scanographie de planification prévisionnelle était réalisée pour créer un objet numérique « applicateur ». La création de la forme numérique de l’applicateur utilisait successivement plusieurs logiciels. Le premier, commercial, était RhinocerosR 3D utilisé via Grasshopper, une extension intégrée open source. L’applicateur tridimensionnel était ensuite exporté vers le logiciel commercial Simplify3DR. Un fichier de format g-code était généré à destination de l’imprimante. Une seconde scanographie était réalisée avec applicateur tridimensionnel en place afin de planifier le traitement définitif. Le traitement était planifié par optimisation inverse. L’applicateur a pu être conçu dans un délai de 15 jours. Pour la patiente A, on notait que 95 % du volume cible anatomoclinique (D95) recevaient au moins 35,4Gy (63Gy EQD2, dose équivalente à un traitement de 2Gy par fraction). Pour la patiente B, 95 % du volume cible anatomoclinique recevaient au moins 36Gy (64,8Gy EQD2). Les planimétries prévisionnelle et effective respectaient le critère de couverture de la D95. La curiethérapie de contact avec bioimpression tridimensionnelle est faisable, après prise en main logicielle, pour des lésions de traitement complexe. Cette technique pourrait être étendue à d’autres indications. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64782
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 328-333[article] Applicateur numérique par impression tridimensionnelle en curiethérapie de contact [texte imprimé] / M. Lecornu ; et al. . - 2019 . - p. 328-333.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.03.008
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 328-333
Mots-clés : PEAU CANCER CURIETHÉRAPIE RADIOTHÉRAPIE Numérique Résumé : La curiethérapie permet de traiter certaines tumeurs cutanées. Elle utilise des applicateurs personnalisés fabriqués manuellement. L’intégration d’une impression tridimensionnelle des applicateurs lors de la planification d’une curiethérapie haut débit pourrait permettre une meilleure conformation au plan cutané et une meilleure reproductibilité du positionnement et du traitement. Nous présentons la mise en œuvre technique de cette méthode pour nos deux premières patientes. Une scanographie de planification prévisionnelle était réalisée pour créer un objet numérique « applicateur ». La création de la forme numérique de l’applicateur utilisait successivement plusieurs logiciels. Le premier, commercial, était RhinocerosR 3D utilisé via Grasshopper, une extension intégrée open source. L’applicateur tridimensionnel était ensuite exporté vers le logiciel commercial Simplify3DR. Un fichier de format g-code était généré à destination de l’imprimante. Une seconde scanographie était réalisée avec applicateur tridimensionnel en place afin de planifier le traitement définitif. Le traitement était planifié par optimisation inverse. L’applicateur a pu être conçu dans un délai de 15 jours. Pour la patiente A, on notait que 95 % du volume cible anatomoclinique (D95) recevaient au moins 35,4Gy (63Gy EQD2, dose équivalente à un traitement de 2Gy par fraction). Pour la patiente B, 95 % du volume cible anatomoclinique recevaient au moins 36Gy (64,8Gy EQD2). Les planimétries prévisionnelle et effective respectaient le critère de couverture de la D95. La curiethérapie de contact avec bioimpression tridimensionnelle est faisable, après prise en main logicielle, pour des lésions de traitement complexe. Cette technique pourrait être étendue à d’autres indications. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64782 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Utilisation de la scanographie quadridimensionnelle : principaux aspects techniques et intérêts cliniques / Amel Rehailia-Blanchard in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Utilisation de la scanographie quadridimensionnelle : principaux aspects techniques et intérêts cliniques Type de document : texte imprimé Auteurs : Amel Rehailia-Blanchard ; et al. Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 334-341 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2018.07.143 Langues : Français (fre) Mots-clés : RADIOTHÉRAPIE TUMEUR STÉRÉOTAXIE Résumé : La scanographie quadridimensionnelle, également appelée 4D-CT, a vu le jour au début des années 2000. C’est une méthode d’acquisition dynamique des données tomodensitométriques synchronisée avec la respiration du patient. Elle permet une observation anatomique en fonction du temps. Différents systèmes ont été commercialisés et utilisés en clinique, notamment pour la planification des radiothérapies. Cet outil permet une meilleure estimation des changements de forme et de position de la tumeur et des organes à risque. Avec le développement des techniques innovantes et l’essor des irradiations stéréotaxiques, la scanographie quadridimensionnelle constitue un outil précieux pour estimer les incertitudes liées aux mouvements respiratoires. Cette technique présente également certaines limites, avec notamment le risque d’artéfacts. La qualité de l’examen peut ainsi être dégradée chez certains patients avec une respiration irrégulière. Nous vous proposons ici une synthèse sur cette technique détaillant son principe de fonctionnement, ses avantages et ses principales limites. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64783
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 334-341[article] Utilisation de la scanographie quadridimensionnelle : principaux aspects techniques et intérêts cliniques [texte imprimé] / Amel Rehailia-Blanchard ; et al. . - 2019 . - p. 334-341.
Doi : 10.1016/j.canrad.2018.07.143
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 334-341
Mots-clés : RADIOTHÉRAPIE TUMEUR STÉRÉOTAXIE Résumé : La scanographie quadridimensionnelle, également appelée 4D-CT, a vu le jour au début des années 2000. C’est une méthode d’acquisition dynamique des données tomodensitométriques synchronisée avec la respiration du patient. Elle permet une observation anatomique en fonction du temps. Différents systèmes ont été commercialisés et utilisés en clinique, notamment pour la planification des radiothérapies. Cet outil permet une meilleure estimation des changements de forme et de position de la tumeur et des organes à risque. Avec le développement des techniques innovantes et l’essor des irradiations stéréotaxiques, la scanographie quadridimensionnelle constitue un outil précieux pour estimer les incertitudes liées aux mouvements respiratoires. Cette technique présente également certaines limites, avec notamment le risque d’artéfacts. La qualité de l’examen peut ainsi être dégradée chez certains patients avec une respiration irrégulière. Nous vous proposons ici une synthèse sur cette technique détaillant son principe de fonctionnement, ses avantages et ses principales limites. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64783 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Quel rapport alpha/bêta pour le cancer prostatique en 2019 ? / Jean-Marc Cosset in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Quel rapport alpha/bêta pour le cancer prostatique en 2019 ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marc Cosset ; C. Chargari ; G. Créhange Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 342-345 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.004 Langues : Français (fre) Mots-clés : PROSTATE CANCER Résumé : En 1999, Brenner et Hall ont calculé pour le cancer prostatique un rapport alpha/bêta très bas de 1,5Gy. Cette valeur a été confirmée dans les années qui ont suivi par de nombreuses études. Ce qui est alors devenu une sorte de « dogme » est à la base de très nombreux protocoles d’hypofractionnement, puisque cette valeur très basse du rapport alpha/bêta suggérait un effet bénéfique de l’hypofractionnement pour le cancer prostatique. Moyennant quoi, dans les années qui ont suivi, un certain nombre d’interrogations sont apparues : tout d’abord, plusieurs auteurs ont publié à partir de leurs données des rapports alpha/bêta plus élevés que le « dogme ». Ensuite, les trois essais modernes dits « de supériorité » n'ont pas montré de supériorité des bras hypofractionnés, malgré des doses équivalentes théoriques (calculées avec un rapport alpha/bêta de 1,5Gy) atteignant 84 à 90Gy. En 2018, trois revues générales et métanalyses, incluant plusieurs milliers de patients, ont amené à reconsidérer la valeur exacte du rapport alpha/bêta du cancer prostatique, en particulier – ̲mais pas seulement – parce que l’on a pris conscience que l’introduction d’un « facteur temps » (pour la repopulation) jouait un rôle important, qui avait été négligé jusqu’ici, dans l’évaluation du rapport alpha/bêta Dans ces trois études, le rapport alpha/bêta variait de 2,7Gy à 4,9Gy. Cela confirme certes une nette sensibilité du cancer prostatique à la variation de la dose par fraction, mais moins importante que celle suggérée par le « dogme » du rapport alpha/bêta très bas de 1,5Gy. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64784
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 342-345[article] Quel rapport alpha/bêta pour le cancer prostatique en 2019 ? [texte imprimé] / Jean-Marc Cosset ; C. Chargari ; G. Créhange . - 2019 . - p. 342-345.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.004
Langues : Français (fre)
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 342-345
Mots-clés : PROSTATE CANCER Résumé : En 1999, Brenner et Hall ont calculé pour le cancer prostatique un rapport alpha/bêta très bas de 1,5Gy. Cette valeur a été confirmée dans les années qui ont suivi par de nombreuses études. Ce qui est alors devenu une sorte de « dogme » est à la base de très nombreux protocoles d’hypofractionnement, puisque cette valeur très basse du rapport alpha/bêta suggérait un effet bénéfique de l’hypofractionnement pour le cancer prostatique. Moyennant quoi, dans les années qui ont suivi, un certain nombre d’interrogations sont apparues : tout d’abord, plusieurs auteurs ont publié à partir de leurs données des rapports alpha/bêta plus élevés que le « dogme ». Ensuite, les trois essais modernes dits « de supériorité » n'ont pas montré de supériorité des bras hypofractionnés, malgré des doses équivalentes théoriques (calculées avec un rapport alpha/bêta de 1,5Gy) atteignant 84 à 90Gy. En 2018, trois revues générales et métanalyses, incluant plusieurs milliers de patients, ont amené à reconsidérer la valeur exacte du rapport alpha/bêta du cancer prostatique, en particulier – ̲mais pas seulement – parce que l’on a pris conscience que l’introduction d’un « facteur temps » (pour la repopulation) jouait un rôle important, qui avait été négligé jusqu’ici, dans l’évaluation du rapport alpha/bêta Dans ces trois études, le rapport alpha/bêta variait de 2,7Gy à 4,9Gy. Cela confirme certes une nette sensibilité du cancer prostatique à la variation de la dose par fraction, mais moins importante que celle suggérée par le « dogme » du rapport alpha/bêta très bas de 1,5Gy. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64784 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Stereotactic radiotherapy in targeted therapy treated oligo-metastatic oncogene-addicted (non-small-cell) lung cancer / Nicolas Giraud in Cancer Radiothérapie, 23/4 (Juillet 2019)
[article]
Titre : Stereotactic radiotherapy in targeted therapy treated oligo-metastatic oncogene-addicted (non-small-cell) lung cancer Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Giraud ; S. Abdiche ; R. Trouette Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 346-354 Note générale : Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.002 Langues : Français (fre) Mots-clés : POUMON CANCER RADIOTHÉRAPIE STÉRÉOTAXIE Résumé : Malgré une amélioration significative du pronostic du cancer pulmonaire non à petites cellules métastatiques ces dernières années grâce notamment à la découverte de mutations oncogéniques permettant la mise en place de thérapies ciblées chez une sous-population de patients, d’importants progrès restent à réaliser. Plus récemment, de nombreux auteurs se sont intéressés au concept de maladie oligo-métastatique, dans lequel il existe un nombre limité de lésions et de sites atteints, et qui pourrait bénéficier d’une prise en charge agressive de ces lésions notamment par radiothérapie en conditions stéréotaxiques (radiothérapie stéréotaxique). Il n’existe néanmoins pour l’heure pas de consensus clair pour la prise en charge de ces tumeurs. Trois grandes situations cliniques sont différenciables : une maladie oligo-métastatique d’emblée au moment du diagnostic (synchrone) ou comme premier événement métastatique d’une maladie initialement locale (métachrone) ; une maladie oligo-progressive au cours du traitement systémique d’une maladie pluri-métastatique; et enfin l’oligo-persistance de quelques lésions métastatiques au nadir de l’effet d’une thérapie systémique. Dans cette revue de la littérature, nous discutons la place de la radiothérapie stéréotaxique dans la prise en charge globale des cancers pulmonaires non à petites cellules oligo-métastatiques avec addiction oncogénique et traités par thérapies ciblées, en différenciant ces trois grandes situations cliniques. Dans toutes ces indications, cette technique semble ainsi engendrer un bénéfice en contrôle local, voire en survie spécifique, lorsqu’elle est associée à la poursuite de la thérapie ciblée systémique, par le contrôle local des cibles oligo-métastatiques cérébrales ou extracérébrales. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64785
in Cancer Radiothérapie > 23/4 (Juillet 2019) . - p. 346-354[article] Stereotactic radiotherapy in targeted therapy treated oligo-metastatic oncogene-addicted (non-small-cell) lung cancer [texte imprimé] / Nicolas Giraud ; S. Abdiche ; R. Trouette . - 2019 . - p. 346-354.
Doi : 10.1016/j.canrad.2019.01.002
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Mots-clés : POUMON CANCER RADIOTHÉRAPIE STÉRÉOTAXIE Résumé : Malgré une amélioration significative du pronostic du cancer pulmonaire non à petites cellules métastatiques ces dernières années grâce notamment à la découverte de mutations oncogéniques permettant la mise en place de thérapies ciblées chez une sous-population de patients, d’importants progrès restent à réaliser. Plus récemment, de nombreux auteurs se sont intéressés au concept de maladie oligo-métastatique, dans lequel il existe un nombre limité de lésions et de sites atteints, et qui pourrait bénéficier d’une prise en charge agressive de ces lésions notamment par radiothérapie en conditions stéréotaxiques (radiothérapie stéréotaxique). Il n’existe néanmoins pour l’heure pas de consensus clair pour la prise en charge de ces tumeurs. Trois grandes situations cliniques sont différenciables : une maladie oligo-métastatique d’emblée au moment du diagnostic (synchrone) ou comme premier événement métastatique d’une maladie initialement locale (métachrone) ; une maladie oligo-progressive au cours du traitement systémique d’une maladie pluri-métastatique; et enfin l’oligo-persistance de quelques lésions métastatiques au nadir de l’effet d’une thérapie systémique. Dans cette revue de la littérature, nous discutons la place de la radiothérapie stéréotaxique dans la prise en charge globale des cancers pulmonaires non à petites cellules oligo-métastatiques avec addiction oncogénique et traités par thérapies ciblées, en différenciant ces trois grandes situations cliniques. Dans toutes ces indications, cette technique semble ainsi engendrer un bénéfice en contrôle local, voire en survie spécifique, lorsqu’elle est associée à la poursuite de la thérapie ciblée systémique, par le contrôle local des cibles oligo-métastatiques cérébrales ou extracérébrales. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64785 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt