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Médecine des addictions : Homo addictus |
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654 - 5 juin 2019 - Médecine des addictions : Homo addictus [texte imprimé] . - 2019. Langues : Français (fre)
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Titre : Homo addictus Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Bernard Daeppen Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1163 Langues : Français (fre) Résumé : Dans son rapport de 2018,1 la Commission globale de politique en matière de drogues, présidée par l’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss entourée de douze anciens chefs d’Etat ou de gouvernement, adopte comme recommandation principale de réguler le marché de l’ensemble des psychotropes illicites. Voilà qui décoiffe ! De la cocaïne vendue en toute impunité, taxée par l’Etat, pour se détendre. Même chose pour les innombrables psychotropes qui inondent le marché par le Net. En 2017, 51 nouvelles substances psychoactives ont été signalées pour la première fois au système d’alerte précoce de l’Union européenne.2
Ces vénérables chefs d’Etat auraient-ils perdu la tête ? On peut craindre que non. La guerre contre la drogue semble perdue et le « just say no» de Nancy Reagan, aussi simpliste que populiste, n’est plus crédible. C’est la politique prohibitionniste qui a créé le narcotrafic et la violence qui en découle. En inter-disant le marché des psychotropes, on en a remis les bénéfices à des organisations criminelles devenues surpuissantes. Dans les éco-nomies illégales, les problèmes ne se règlent pas devant les tribu-naux… A l’opposé, nos brasseurs ne sont pas des philanthropes, mais au moins, ils ne défendent pas leurs parts de marché en liquidant les concurrents.3Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64767
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1163[article] Homo addictus [texte imprimé] / Jean-Bernard Daeppen . - 2019 . - p. 1163.
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in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1163
Résumé : Dans son rapport de 2018,1 la Commission globale de politique en matière de drogues, présidée par l’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss entourée de douze anciens chefs d’Etat ou de gouvernement, adopte comme recommandation principale de réguler le marché de l’ensemble des psychotropes illicites. Voilà qui décoiffe ! De la cocaïne vendue en toute impunité, taxée par l’Etat, pour se détendre. Même chose pour les innombrables psychotropes qui inondent le marché par le Net. En 2017, 51 nouvelles substances psychoactives ont été signalées pour la première fois au système d’alerte précoce de l’Union européenne.2
Ces vénérables chefs d’Etat auraient-ils perdu la tête ? On peut craindre que non. La guerre contre la drogue semble perdue et le « just say no» de Nancy Reagan, aussi simpliste que populiste, n’est plus crédible. C’est la politique prohibitionniste qui a créé le narcotrafic et la violence qui en découle. En inter-disant le marché des psychotropes, on en a remis les bénéfices à des organisations criminelles devenues surpuissantes. Dans les éco-nomies illégales, les problèmes ne se règlent pas devant les tribu-naux… A l’opposé, nos brasseurs ne sont pas des philanthropes, mais au moins, ils ne défendent pas leurs parts de marché en liquidant les concurrents.3Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64767 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt L’emploi d’un langage non stigmatisant et précis est nécessaire en médecine des addictions / Nicolas Bertholet in Revue médicale suisse, 654 (5 juin 2019)
Titre : L’emploi d’un langage non stigmatisant et précis est nécessaire en médecine des addictions Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Bertholet ; C. Fortini ; Olivier Simon ; Yasser Khazaal ; Jean-Bernard Daeppen Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1165-1168 Langues : Français (fre) Résumé : Le langage influence les attitudes et le comportement des clinicien·ne·s. Notamment l’emploi d’un langage stigmatisant et amalgamant les personnes en traitement et leur comportement a une influence négative sur les attitudes des clinicien·ne·s, leur perception des personnes, des troubles et des soins proposés. En médecine des addictions, employer un langage non stigmatisant, précis et scientifiquement approprié vise à améliorer la prise en charge et l’entrée en soins ainsi que la communication entre professionnel·le·s, diffuser les connaissances actuelles auprès des usager·ère·s du système de soins et de leur entourage, des professionnel·le·s de la santé et de la société en général. L’utilisation d’un langage centré sur la personne, précis, non argotique est crucial.
IntroductionLe professionnalisme en médecine repose sur la communication, avec les usager·ère·s du système de soins, entre professionnel·le·s et avec la communauté. Le langage influence les attitudes et le comportement des clinicien·ne·s.1 Dans cet article, nous mettons l’accent sur la nécessité d’employer un langage non stigmatisant et précis en médecine des addictions afin de permettre : a) une meilleure prise en charge ; b) une meilleure communication entre professionnel·le·s et c) une meilleure diffusion des connaissances actuelles auprès des personnes en traitement, des professionnel·le·s de la santé et de la société en général.Impact de la stigmatisation sur l’accès aux soinsLa stigmatisation et la peur du jugement d’autrui sont une barrière d’accès aux soins.2-4 Les personnes se sentant stigmatisées tendent à différer l’entrée en traitement,5-7 à s’autostigmatiser et à désinvestir des opportunités de participation active à la société.8 La stigmatisation augmente les risques...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64768
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1165-1168[article] L’emploi d’un langage non stigmatisant et précis est nécessaire en médecine des addictions [texte imprimé] / Nicolas Bertholet ; C. Fortini ; Olivier Simon ; Yasser Khazaal ; Jean-Bernard Daeppen . - 2019 . - p. 1165-1168.
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Résumé : Le langage influence les attitudes et le comportement des clinicien·ne·s. Notamment l’emploi d’un langage stigmatisant et amalgamant les personnes en traitement et leur comportement a une influence négative sur les attitudes des clinicien·ne·s, leur perception des personnes, des troubles et des soins proposés. En médecine des addictions, employer un langage non stigmatisant, précis et scientifiquement approprié vise à améliorer la prise en charge et l’entrée en soins ainsi que la communication entre professionnel·le·s, diffuser les connaissances actuelles auprès des usager·ère·s du système de soins et de leur entourage, des professionnel·le·s de la santé et de la société en général. L’utilisation d’un langage centré sur la personne, précis, non argotique est crucial.
IntroductionLe professionnalisme en médecine repose sur la communication, avec les usager·ère·s du système de soins, entre professionnel·le·s et avec la communauté. Le langage influence les attitudes et le comportement des clinicien·ne·s.1 Dans cet article, nous mettons l’accent sur la nécessité d’employer un langage non stigmatisant et précis en médecine des addictions afin de permettre : a) une meilleure prise en charge ; b) une meilleure communication entre professionnel·le·s et c) une meilleure diffusion des connaissances actuelles auprès des personnes en traitement, des professionnel·le·s de la santé et de la société en général.Impact de la stigmatisation sur l’accès aux soinsLa stigmatisation et la peur du jugement d’autrui sont une barrière d’accès aux soins.2-4 Les personnes se sentant stigmatisées tendent à différer l’entrée en traitement,5-7 à s’autostigmatiser et à désinvestir des opportunités de participation active à la société.8 La stigmatisation augmente les risques...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64768 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt
Titre : Abus de substances et troubles psychiatriques chez les adolescents et jeunes adultes : quels traitements ? Type de document : texte imprimé Auteurs : André Kuntz ; Maria Karyoti ; Isabelle Gothuey Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1169-1172 Langues : Français (fre) Résumé : L’abus de substances chez les adolescents et jeunes adultes est fréquent. Pour 5 à 7 % des jeunes, la consommation deviendra problématique, prendra une fonction dans l’équilibre psychique du sujet et bloquera de facto le processus d’adolescence. Pour certains, la consommation sera associée au développement d’un trouble psychique primaire ou secondaire. Les personnes souffrant d’un premier épisode psychotique (FEP) avec consommation de cannabis associée stopperont pour 50 % d’entre elles leur consommation avec une prise en charge précoce du trouble, sans intervention addictologique ciblée. Pour l’autre moitié, la consommation persistante de substances est un facteur aggravant de l’évolution du trouble psychique. L’enjeu du traitement est d’éviter de telles évolutions.
Épidémiologie des premières dépendancesEn Suisse, les troubles addictifs représentent un défi de santé publique majeur. Près de 9,5 % des personnes > 15 ans en Suisse consomment de l’alcool de manière quotidienne. La majorité des personnes avec une problématique de consommation de substances débute sa consommation à l’adolescence ou même plus tôt. L’âge de développement d’une première dépendance à l’alcool, respectivement au cannabis, se situe autour de 17-18 ans.1Selon une étude européenne multicentrique, la majorité des adolescents gère relativement bien la consommation ou ne consomme pas. Cependant, un sous-groupe d’élèves suisses (5 à 7 %) de 15 ans consomme afin d’oublier ses problèmes (m : 26,1 % ; f : 19,3 %), d’aller mieux (m : 34,9 % ; f : 26,2 %) ou afin d’être accepté par leurs pairs (m : 6,4-9,8 % ; f : 5,1-9,9 %). 2,8 % des garçons et 1,4 % des filles disent avoir consommé au moins 6 fois pendant les derniers 30 jours jusqu’à l’état d’ivresse. 2,8 ± 1,3 % (m) respe...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64769
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1169-1172[article] Abus de substances et troubles psychiatriques chez les adolescents et jeunes adultes : quels traitements ? [texte imprimé] / André Kuntz ; Maria Karyoti ; Isabelle Gothuey . - 2019 . - p. 1169-1172.
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in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1169-1172
Résumé : L’abus de substances chez les adolescents et jeunes adultes est fréquent. Pour 5 à 7 % des jeunes, la consommation deviendra problématique, prendra une fonction dans l’équilibre psychique du sujet et bloquera de facto le processus d’adolescence. Pour certains, la consommation sera associée au développement d’un trouble psychique primaire ou secondaire. Les personnes souffrant d’un premier épisode psychotique (FEP) avec consommation de cannabis associée stopperont pour 50 % d’entre elles leur consommation avec une prise en charge précoce du trouble, sans intervention addictologique ciblée. Pour l’autre moitié, la consommation persistante de substances est un facteur aggravant de l’évolution du trouble psychique. L’enjeu du traitement est d’éviter de telles évolutions.
Épidémiologie des premières dépendancesEn Suisse, les troubles addictifs représentent un défi de santé publique majeur. Près de 9,5 % des personnes > 15 ans en Suisse consomment de l’alcool de manière quotidienne. La majorité des personnes avec une problématique de consommation de substances débute sa consommation à l’adolescence ou même plus tôt. L’âge de développement d’une première dépendance à l’alcool, respectivement au cannabis, se situe autour de 17-18 ans.1Selon une étude européenne multicentrique, la majorité des adolescents gère relativement bien la consommation ou ne consomme pas. Cependant, un sous-groupe d’élèves suisses (5 à 7 %) de 15 ans consomme afin d’oublier ses problèmes (m : 26,1 % ; f : 19,3 %), d’aller mieux (m : 34,9 % ; f : 26,2 %) ou afin d’être accepté par leurs pairs (m : 6,4-9,8 % ; f : 5,1-9,9 %). 2,8 % des garçons et 1,4 % des filles disent avoir consommé au moins 6 fois pendant les derniers 30 jours jusqu’à l’état d’ivresse. 2,8 ± 1,3 % (m) respe...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64769 Exemplaires (1)
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Titre : Troubles de l’utilisation d’alcool et malnutrition Type de document : texte imprimé Auteurs : Rebecca Gray ; Anne Kouadio ; Jean-Bernard Deappen Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1170-1180 Langues : Français (fre) Résumé : Les patients avec troubles de l’utilisation de l’alcool (TUA) sont à risque de malnutrition. Les mécanismes de celle-ci sont présentés dans cet article. La malnutrition chez le patient avec TUA peut comprendre une dénutrition protéino-calorique, des carences en micronutriments, une surcharge pondérale et l’obésité. La malnutrition peut participer aux lésions tissulaires et aux pathologies oncologiques et cognitives retrouvées chez les patients avec TUA. Le syndrome de renutrition inappropriée peut apparaître durant la période de sevrage. Une évaluation nutritionnelle devrait être incluse dans la prise en charge du patient avec TUA.
IntroductionLes patients présentant un trouble de l’utilisation de l’alcool selon le DSM-5 (TUA – utilisation nocive pour la santé et syndrome de dépendance selon la CIM 10) sont à risque de malnutrition. Ils constituent le plus grand groupe de patients souffrant de carences nutritives traitables, dans les pays occidentaux.1 Une récente étude démontre que 8,8 % des patients hospitalisés pour sevrage présentent une insuffisance pondérale et les carences en micronutriments sont fréquentes.2 Les patients sans domicile fixe sont un sous-groupe particulièrement à risque de malnutrition.3 La grande variabilité de l’état nutritionnel semble, en effet, plus que liée à la quantité d’alcool consommée, être le reflet des différences alimentaires, du statut socio-économique et des complications organiques.3,4Nous proposons ici un aperçu de la physiopathologie de la malnutrition chez les patients présentant un TUA et ses conséquences, ainsi qu’une réflexion sur leur prise en charge.Origine des...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64771
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1170-1180[article] Troubles de l’utilisation d’alcool et malnutrition [texte imprimé] / Rebecca Gray ; Anne Kouadio ; Jean-Bernard Deappen . - 2019 . - p. 1170-1180.
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Résumé : Les patients avec troubles de l’utilisation de l’alcool (TUA) sont à risque de malnutrition. Les mécanismes de celle-ci sont présentés dans cet article. La malnutrition chez le patient avec TUA peut comprendre une dénutrition protéino-calorique, des carences en micronutriments, une surcharge pondérale et l’obésité. La malnutrition peut participer aux lésions tissulaires et aux pathologies oncologiques et cognitives retrouvées chez les patients avec TUA. Le syndrome de renutrition inappropriée peut apparaître durant la période de sevrage. Une évaluation nutritionnelle devrait être incluse dans la prise en charge du patient avec TUA.
IntroductionLes patients présentant un trouble de l’utilisation de l’alcool selon le DSM-5 (TUA – utilisation nocive pour la santé et syndrome de dépendance selon la CIM 10) sont à risque de malnutrition. Ils constituent le plus grand groupe de patients souffrant de carences nutritives traitables, dans les pays occidentaux.1 Une récente étude démontre que 8,8 % des patients hospitalisés pour sevrage présentent une insuffisance pondérale et les carences en micronutriments sont fréquentes.2 Les patients sans domicile fixe sont un sous-groupe particulièrement à risque de malnutrition.3 La grande variabilité de l’état nutritionnel semble, en effet, plus que liée à la quantité d’alcool consommée, être le reflet des différences alimentaires, du statut socio-économique et des complications organiques.3,4Nous proposons ici un aperçu de la physiopathologie de la malnutrition chez les patients présentant un TUA et ses conséquences, ainsi qu’une réflexion sur leur prise en charge.Origine des...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64771 Exemplaires (1)
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Titre : Prise de décision éclairée dans les jeux de hasard et d’argent Type de document : texte imprimé Auteurs : Yasser Khazaal Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1181-1183 Langues : Français (fre) Résumé : Les troubles liés aux jeux de hasard et d’argent (JHA) sont caractérisés par des difficultés à contrôler le temps et l’argent dédiés aux jeux. Ces difficultés de contrôle sont notamment associées à des distorsions cognitives relatives aux jeux d’argent, des difficultés à percevoir le temps passé à jouer et les sommes d’argent dépensées durant les sessions. Ces phénomènes pourraient être accrus pour des jeux électroniques et sur internet. Des limites de jeux préétablies par la personne à risque de JHA, avec un feedback en cours de session et une information sur les mécanismes du jeu au début des séances, pourraient contribuer à des conduites de jeux basées sur une décision éclairée et possiblement mieux contrôlée chez une partie des personnes souffrant de JHA.
IntroductionRécemment, dans une ville européenne, une affiche publicitaire trônait à un arrêt de bus. Elle présentait l’offre d’un opérateur de jeux d’argent.L’affiche montre un jeune homme excité, les yeux écarquillés. Il a un smartphone à la main et exhibe un écran combinant l’image d’un match de foot et des données de paris sportifs. L’image s’accompagne du texte : « Quand t’as le max de choix pour parier : jusqu’à 190 paris dispos par match ». Au bas de l’affiche, une note indique en petits caractères : « Jouer comporte des risques : dépendance, isolement… ».Cette anectode illustre la percée des jeux d’argent en ligne, la large exposition du public à ces publicités et le type d’information donnée au joueur. Elle remet en question le caractère adapté des stratégies et politiques de prévention.1 En effet, une étude auprès d’un échantillon représentatif de la population suédoise montrait récemment que les personnes affectées par une problématique liée aux jeux d’argent mentionnai...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64772
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1181-1183[article] Prise de décision éclairée dans les jeux de hasard et d’argent [texte imprimé] / Yasser Khazaal . - 2019 . - p. 1181-1183.
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Résumé : Les troubles liés aux jeux de hasard et d’argent (JHA) sont caractérisés par des difficultés à contrôler le temps et l’argent dédiés aux jeux. Ces difficultés de contrôle sont notamment associées à des distorsions cognitives relatives aux jeux d’argent, des difficultés à percevoir le temps passé à jouer et les sommes d’argent dépensées durant les sessions. Ces phénomènes pourraient être accrus pour des jeux électroniques et sur internet. Des limites de jeux préétablies par la personne à risque de JHA, avec un feedback en cours de session et une information sur les mécanismes du jeu au début des séances, pourraient contribuer à des conduites de jeux basées sur une décision éclairée et possiblement mieux contrôlée chez une partie des personnes souffrant de JHA.
IntroductionRécemment, dans une ville européenne, une affiche publicitaire trônait à un arrêt de bus. Elle présentait l’offre d’un opérateur de jeux d’argent.L’affiche montre un jeune homme excité, les yeux écarquillés. Il a un smartphone à la main et exhibe un écran combinant l’image d’un match de foot et des données de paris sportifs. L’image s’accompagne du texte : « Quand t’as le max de choix pour parier : jusqu’à 190 paris dispos par match ». Au bas de l’affiche, une note indique en petits caractères : « Jouer comporte des risques : dépendance, isolement… ».Cette anectode illustre la percée des jeux d’argent en ligne, la large exposition du public à ces publicités et le type d’information donnée au joueur. Elle remet en question le caractère adapté des stratégies et politiques de prévention.1 En effet, une étude auprès d’un échantillon représentatif de la population suédoise montrait récemment que les personnes affectées par une problématique liée aux jeux d’argent mentionnai...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64772 Exemplaires (1)
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Titre : Savoir-être en médecine de l’addiction : quelques pistes pour le praticien Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Bernard Deappen Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1184-1186 Langues : Français (fre) Résumé : La moitié des patients que nous rencontrons ont été aux prises au moins une fois dans leur vie avec une addiction. Quelle que soit notre pratique médicale, nous y sommes confrontés, assez souvent pris entre compassion et désespoir. Faut-il et peut-on venir en aide à celui qui se détruit à petit feu ? Cet article soutient que la relation avec nos patients est l’outil principal du traitement des addictions. Quelques pistes y sont présentées pour rendre ce défi plus accessible, plus léger et parfois franchement passionnant.Ambivalence quand tu nous tiensL’addiction est une maladie du désir et de la décision. Son combat quotidien est l’ambivalence, dilemme épuisant du vouloir et ne pas vouloir changer, cercle vicieux de promesses et d’autotrahisons. Chaque jour, il décide de ne plus consommer, chaque jour il trahit cette promesse. Chaque jour, elle passe du désir au dégoût et du soulagement à la culpabilité. Mais ce n’est pas tout, la guerre ne se joue pas qu’à l’intérieur. Pour les a... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64773
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1184-1186[article] Savoir-être en médecine de l’addiction : quelques pistes pour le praticien [texte imprimé] / Jean-Bernard Deappen . - 2019 . - p. 1184-1186.
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Résumé : La moitié des patients que nous rencontrons ont été aux prises au moins une fois dans leur vie avec une addiction. Quelle que soit notre pratique médicale, nous y sommes confrontés, assez souvent pris entre compassion et désespoir. Faut-il et peut-on venir en aide à celui qui se détruit à petit feu ? Cet article soutient que la relation avec nos patients est l’outil principal du traitement des addictions. Quelques pistes y sont présentées pour rendre ce défi plus accessible, plus léger et parfois franchement passionnant.Ambivalence quand tu nous tiensL’addiction est une maladie du désir et de la décision. Son combat quotidien est l’ambivalence, dilemme épuisant du vouloir et ne pas vouloir changer, cercle vicieux de promesses et d’autotrahisons. Chaque jour, il décide de ne plus consommer, chaque jour il trahit cette promesse. Chaque jour, elle passe du désir au dégoût et du soulagement à la culpabilité. Mais ce n’est pas tout, la guerre ne se joue pas qu’à l’intérieur. Pour les a... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64773 Exemplaires (1)
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Titre : Le médecin de premier recours comme acteur essentiel de prévention chez les patients aux comorbidités oncologiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Chevallier ; Chloé Chevallier-Lugon ; Thomas Pernin Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1188-1192 Langues : Français (fre) Résumé : Suite à l’avènement de nouveaux traitements anticancéreux, améliorant la survie des patients, les médecins de premier recours sont de plus en plus amenés à prendre en charge des patients avec des comorbidités oncologiques. De ce fait, les médecins internistes généralistes ont un rôle central dans le suivi et l’approche globale de ces patients, qui peuvent être plus vulnérables que la population générale, de par leur possible immunodéficience, qu’il est nécessaire d’évaluer. Nous aborderons ici les champs de la médecine préventive suivants pour cette population particulière : vaccination, médecine des voyages, prophylaxie antimicrobienne et mesures hygiéno-diététiques.
IntroductionLe nombre de diagnostics de cancers augmente dans le monde occidental, et le pronostic de ces maladies s’améliore, amenant une forte hausse de la prévalence. Aux Etats-Unis, des projections montrent que l’incidence des cancers augmentera d’environ 45 % en 20 ans, passant de 1,6 million en 2010 à 2,3 millions en 2030.1 En Suisse, entre 1983 et 2012, les taux de mortalité due au cancer ont en moyenne reculé de 27 % chez les femmes et de 36 % chez les hommes, notamment grâce aux nouvelles thérapies anticancéreuses.2Le cancer est désormais devenu une comorbidité courante en consultation de médecine interne générale ambulatoire, nécessitant une prise en charge coordonnée entre médecin de premier recours (MPR) et oncologue référent. Le MPR, ayant parmi ses missions le suivi du patient dans le temps, est un acteur primordial pour aborder les champs de la médecine préventive. Une appréciation spécifique de ces mesures devra se faire chez les patients immunocompromis.Cet articl...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64774
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1188-1192[article] Le médecin de premier recours comme acteur essentiel de prévention chez les patients aux comorbidités oncologiques [texte imprimé] / Mathieu Chevallier ; Chloé Chevallier-Lugon ; Thomas Pernin . - 2019 . - p. 1188-1192.
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Résumé : Suite à l’avènement de nouveaux traitements anticancéreux, améliorant la survie des patients, les médecins de premier recours sont de plus en plus amenés à prendre en charge des patients avec des comorbidités oncologiques. De ce fait, les médecins internistes généralistes ont un rôle central dans le suivi et l’approche globale de ces patients, qui peuvent être plus vulnérables que la population générale, de par leur possible immunodéficience, qu’il est nécessaire d’évaluer. Nous aborderons ici les champs de la médecine préventive suivants pour cette population particulière : vaccination, médecine des voyages, prophylaxie antimicrobienne et mesures hygiéno-diététiques.
IntroductionLe nombre de diagnostics de cancers augmente dans le monde occidental, et le pronostic de ces maladies s’améliore, amenant une forte hausse de la prévalence. Aux Etats-Unis, des projections montrent que l’incidence des cancers augmentera d’environ 45 % en 20 ans, passant de 1,6 million en 2010 à 2,3 millions en 2030.1 En Suisse, entre 1983 et 2012, les taux de mortalité due au cancer ont en moyenne reculé de 27 % chez les femmes et de 36 % chez les hommes, notamment grâce aux nouvelles thérapies anticancéreuses.2Le cancer est désormais devenu une comorbidité courante en consultation de médecine interne générale ambulatoire, nécessitant une prise en charge coordonnée entre médecin de premier recours (MPR) et oncologue référent. Le MPR, ayant parmi ses missions le suivi du patient dans le temps, est un acteur primordial pour aborder les champs de la médecine préventive. Une appréciation spécifique de ces mesures devra se faire chez les patients immunocompromis.Cet articl...Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64774 Exemplaires (1)
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Titre : Etudiants en médecine et exercices de gestion du bien-être : étude de faisabilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Calzoni ; Bertrand Graz ; Raphaël Bonvin ; Sylvie Dodin ; Éric Bonvin Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1193-1197 Langues : Français (fre) Résumé : Les études de médecine sont une source importante d’atteinte au bien-être des étudiants toutes volées confondues.1 Près du tiers des étudiants en médecine rapporte une détresse psychologique sous forme de symptômes dépressifs, de troubles du sommeil ou de perte de l’estime de soi.2,3 Celle-ci a des conséquences plus ou moins importantes, comme une augmentation de la consommation de substances psychotropes, une diminution des performances académiques et une perte d’empathie et de professionnalisme liées à une baisse de qualité des soins.4‑6Il y a déjà eu beaucoup de discussions et d’études menées au sujet de cette problématique et ce depuis déjà de nombreuses années. Plusieurs facteurs en lien avec cette diminution du bien-être ont été identifiés, notamment l’exigence des études de médecine et la compétition entre étudiants, la gestion de la proximité avec le patient, sa souffrance physique et psychologique et sa mort, l’absence de soutien et de feedbacks des pairs ou d... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64775
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1193-1197[article] Etudiants en médecine et exercices de gestion du bien-être : étude de faisabilité [texte imprimé] / Nicolas Calzoni ; Bertrand Graz ; Raphaël Bonvin ; Sylvie Dodin ; Éric Bonvin . - 2019 . - p. 1193-1197.
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Résumé : Les études de médecine sont une source importante d’atteinte au bien-être des étudiants toutes volées confondues.1 Près du tiers des étudiants en médecine rapporte une détresse psychologique sous forme de symptômes dépressifs, de troubles du sommeil ou de perte de l’estime de soi.2,3 Celle-ci a des conséquences plus ou moins importantes, comme une augmentation de la consommation de substances psychotropes, une diminution des performances académiques et une perte d’empathie et de professionnalisme liées à une baisse de qualité des soins.4‑6Il y a déjà eu beaucoup de discussions et d’études menées au sujet de cette problématique et ce depuis déjà de nombreuses années. Plusieurs facteurs en lien avec cette diminution du bien-être ont été identifiés, notamment l’exigence des études de médecine et la compétition entre étudiants, la gestion de la proximité avec le patient, sa souffrance physique et psychologique et sa mort, l’absence de soutien et de feedbacks des pairs ou d... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64775 Exemplaires (1)
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Titre : Au cœur des cerveaux des «bébés secoués» Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1198-1199 Langues : Français (fre) Résumé : « Syndrome du bébé secoué » (SBS) : responsable de lésions cérébrales graves, parfois fatales, survient lorsqu’un adulte « secoue un bébé par exaspération ou épuisement face à des pleurs qu’il ne supporte plus ».1 Les secousses, toujours très violentes et souvent déclenchées par les pleurs de l’enfant, sont répétées dans plus de la moitié des cas, parfois quotidiennement pendant plusieurs semaines.2 Elles ont pour effet immédiat de provoquer des troubles de conscience et donc de « calmer l’enfant », ce qui explique l’installation d’un cercle vicieux relationnel entre le nourrisson et l’auteur des violences. La répétition des lésions traumatiques explique également la difficulté de leur datation.Ce syndrome est la principale cause de mortalité et de morbidité au cours de la maltraitance du jeune enfant. En l’absence d’observatoire national, l’incidence en France est estimée « à plusieurs centaines de cas » – et entre 14 et 56 cas pour 100 000 enfants de moins de douze mois/an selon... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64776
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1198-1199[article] Au cœur des cerveaux des «bébés secoués» [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2019 . - p. 1198-1199.
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Résumé : « Syndrome du bébé secoué » (SBS) : responsable de lésions cérébrales graves, parfois fatales, survient lorsqu’un adulte « secoue un bébé par exaspération ou épuisement face à des pleurs qu’il ne supporte plus ».1 Les secousses, toujours très violentes et souvent déclenchées par les pleurs de l’enfant, sont répétées dans plus de la moitié des cas, parfois quotidiennement pendant plusieurs semaines.2 Elles ont pour effet immédiat de provoquer des troubles de conscience et donc de « calmer l’enfant », ce qui explique l’installation d’un cercle vicieux relationnel entre le nourrisson et l’auteur des violences. La répétition des lésions traumatiques explique également la difficulté de leur datation.Ce syndrome est la principale cause de mortalité et de morbidité au cours de la maltraitance du jeune enfant. En l’absence d’observatoire national, l’incidence en France est estimée « à plusieurs centaines de cas » – et entre 14 et 56 cas pour 100 000 enfants de moins de douze mois/an selon... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64776 Exemplaires (1)
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Titre : Se préparer à la souffrance liée au climat Type de document : texte imprimé Auteurs : Arnaud Janin Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1200 Langues : Français (fre) Résumé : Les auteurs promeuvent dans leur article un tourisme éco-compatible qui serait susceptible de participer aux stratégies de lutte contre les changements climatiques. Cet article est le nième qui veut nous faire croire qu’il est encore temps de « sauver » le climat par un changement de nos comportements. Les auteurs énumèrent un certain nombre de mesures qui iraient dans ce sens. Parmi celles-ci, l’utilisation de transports plus propres comme les véhicules électriques, exemple typique de la fausse bonne idée. La production des véhicules électriques est un désastre du point de vue extractivisme et énergie.Les auteurs ne questionnent pas notre civilisation thermo-industrielle responsable de la catastrophe annoncée et semblent adhérer au discours du conseil mondial du voyage et du tourisme qui parle de stimuler une croissance durable de l’industrie du tourisme. De conférence du climat en conférence du climat nous sont distillés les mêmes vœux pieux, les mêmes incantations lénifiantes m... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64777
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1200[article] Se préparer à la souffrance liée au climat [texte imprimé] / Arnaud Janin . - 2019 . - p. 1200.
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Résumé : Les auteurs promeuvent dans leur article un tourisme éco-compatible qui serait susceptible de participer aux stratégies de lutte contre les changements climatiques. Cet article est le nième qui veut nous faire croire qu’il est encore temps de « sauver » le climat par un changement de nos comportements. Les auteurs énumèrent un certain nombre de mesures qui iraient dans ce sens. Parmi celles-ci, l’utilisation de transports plus propres comme les véhicules électriques, exemple typique de la fausse bonne idée. La production des véhicules électriques est un désastre du point de vue extractivisme et énergie.Les auteurs ne questionnent pas notre civilisation thermo-industrielle responsable de la catastrophe annoncée et semblent adhérer au discours du conseil mondial du voyage et du tourisme qui parle de stimuler une croissance durable de l’industrie du tourisme. De conférence du climat en conférence du climat nous sont distillés les mêmes vœux pieux, les mêmes incantations lénifiantes m... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64777 Exemplaires (1)
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Titre : Ces narcisse qui vont nous gouverner Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1200-1201 Langues : Français (fre) Résumé : De quelle pathologie collective le selfie est-il le prodrome ? « Selfie » ou egoportrait : autoportrait photographique réalisé au moyen d’un smartphone tenu à bout de bras dans un contexte social (en couple ou au sein d’un groupe), festif ou touristique (avec un arrière-plan célèbre).Ce selfie, nos selfies, sont omniprésents entre les lignes d’un ouvrage1 original, éclairant autant que dérangeant d’une psychiatre, psychanalyste et victimologue dont les premiers travaux permirent la vulgarisation en France du concept de « harcèlement moral ».2 « Il est possible de détruire quelqu’un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral » expliquait-elle il y a vingt ans. Elle expliquait encore au plus grand nombre qu’un même processus mortifère peut être à l’œuvre, qu’il s’agisse d’un couple, d’une famille ou d’une entreprise – un processus entraînant les victimes dans une spirale dépressive, voire suicidaire.Vingt ans plus tard,... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64778
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1200-1201[article] Ces narcisse qui vont nous gouverner [texte imprimé] / Jean-Yves Nau . - 2019 . - p. 1200-1201.
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Résumé : De quelle pathologie collective le selfie est-il le prodrome ? « Selfie » ou egoportrait : autoportrait photographique réalisé au moyen d’un smartphone tenu à bout de bras dans un contexte social (en couple ou au sein d’un groupe), festif ou touristique (avec un arrière-plan célèbre).Ce selfie, nos selfies, sont omniprésents entre les lignes d’un ouvrage1 original, éclairant autant que dérangeant d’une psychiatre, psychanalyste et victimologue dont les premiers travaux permirent la vulgarisation en France du concept de « harcèlement moral ».2 « Il est possible de détruire quelqu’un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral » expliquait-elle il y a vingt ans. Elle expliquait encore au plus grand nombre qu’un même processus mortifère peut être à l’œuvre, qu’il s’agisse d’un couple, d’une famille ou d’une entreprise – un processus entraînant les victimes dans une spirale dépressive, voire suicidaire.Vingt ans plus tard,... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64778 Exemplaires (1)
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Titre : Miscellanées pancréatiques, neuro-virologiques et animales Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Nau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1202-1203 Langues : Français (fre) Résumé : Derniers résultats en date du « pancréas artificiel »Publiés dans The Lancet Digital Health,1 les derniers résultats d’une étude française fournissent de nouveaux espoirs quant à l’avancée des travaux dans le domaine généralement présenté comme celui des «pancréas artificiels». Il s’agit plus ici de la technique BLGi™ System (Diabeloop) - dispositif médical externe composé de trois appareils: un capteur de glucose en continu, une pompe à insuline patch et un terminal dédié qui héberge un algorithme développé et sert d’interface utilisateur avec le système.En pratique, toutes les cinq minutes, un résultat de glycémie est envoyé au terminal via bluetooth. Le système analyse les données en temps réel et calcule la juste dose d’insuline à administrer en prenant en compte les paramètres personnalisés du patient ainsi que les informations qu’il aura entrées (repas ou activité physique). On parle ici de «boucle fermée hybride».Le travail qui vient d’être publié, était dirigé par le Pr Pi... Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64779
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Titre : La folie telle quelle Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Abraham Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1204 Langues : Français (fre) Résumé : En faisant appel au philosophe Emmanuel Kant, qui a marqué une étape fondamentale dans la pensée philosophique universelle, nous ouvrons une vision la plus approfondie possible sur la folie en général. Bien sûr, la folie telle qu’elle a toujours été considérée comme un dérèglement de la santé mentale, autrement dit tout simplement une sortie de ce qui, par contre, a pu être défini comme normalité, tant en ce qui concerne des propos qu’en ce qui concerne un comportement donné.
La psychiatrie, quant à elle, a cherché à codifier dans différents diagnostics des formes polymorphes de folie en les classifiant le plus souvent sous le terme de psychoses. Emmanuel Kant, par contre, a cherché à se tenir à distance d’une vision explicative absolue de la nature des choses, d’une réalité correspondant à tout ce qui peut nous apparaître comme vrai, incontestable, indiscutable. Il a tout simplement étiqueté la réalité du monde environnant qu’il nomme « la chose en soi », en déclarant de suite que cela ne le concernait pas outre mesure, pour se pencher sur une vision pour ainsi dire propre à nous tous telle que nous nous en servons chaque jour de notre existence. Une manière pour nous d’utiliser nos échanges, nos prises de position quelque peu semblables à un langage pratique et allant de soi, nous mettant ainsi finalement à l’abri de considérations s’éloignant trop, justement, de notre réalité quotidienne à nous tous.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64780
in Revue médicale suisse > 654 (5 juin 2019) . - p. 1204[article] La folie telle quelle [texte imprimé] / Georges Abraham . - 2019 . - p. 1204.
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Résumé : En faisant appel au philosophe Emmanuel Kant, qui a marqué une étape fondamentale dans la pensée philosophique universelle, nous ouvrons une vision la plus approfondie possible sur la folie en général. Bien sûr, la folie telle qu’elle a toujours été considérée comme un dérèglement de la santé mentale, autrement dit tout simplement une sortie de ce qui, par contre, a pu être défini comme normalité, tant en ce qui concerne des propos qu’en ce qui concerne un comportement donné.
La psychiatrie, quant à elle, a cherché à codifier dans différents diagnostics des formes polymorphes de folie en les classifiant le plus souvent sous le terme de psychoses. Emmanuel Kant, par contre, a cherché à se tenir à distance d’une vision explicative absolue de la nature des choses, d’une réalité correspondant à tout ce qui peut nous apparaître comme vrai, incontestable, indiscutable. Il a tout simplement étiqueté la réalité du monde environnant qu’il nomme « la chose en soi », en déclarant de suite que cela ne le concernait pas outre mesure, pour se pencher sur une vision pour ainsi dire propre à nous tous telle que nous nous en servons chaque jour de notre existence. Une manière pour nous d’utiliser nos échanges, nos prises de position quelque peu semblables à un langage pratique et allant de soi, nous mettant ainsi finalement à l’abri de considérations s’éloignant trop, justement, de notre réalité quotidienne à nous tous.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=64780 Exemplaires (1)
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