[article] 
inSciences humaines > 304 (Juin 2018) . - p. 34-55

Titre :	Internet, travail, écrans, consommation : se défaire de l'emprise [Dossier]
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean-François Dortier, Directeur de publication, rédacteur en chef
Année de publication :	2018
Article en page(s) :	p. 34-55
Langues :	Français (fre)
Catégories :	Addiction au travail Dépendance (psychologie) Société de consommation
Résumé :	"Nous sommes tous plus ou moins sous emprise. Sous l’emprise des écrans, qui ont envahi nos vies quotidiennes (7 heures par jour en moyenne !) et nous tiennent captifs bien au-delà de ce qui serait utile pour travailler, s’informer ou se distraire. Sous l’emprise d’une consommation débridée, qui va bien au-delà des besoins élémentaires et de confort que réclame une vie. Un coup d’œil vers nos poubelles débordantes suffit à nous donner la preuve de notre voracité. Sous l’emprise d’un travail toujours plus envahissant et exigeant qui finit par nous épuiser. Ces formes d’emprise ne sont pas celles d’un pouvoir totalitaire et occulte qui nous manipulerait à notre insu. Nous en sommes plutôt des victimes consentantes, bien qu’affolées. La prise de conscience progresse, et avec elle la volonté de contrôler sa consommation, sa dépendance aux écrans. D’où cette question qui taraude de plus en plus la plupart d’entre nous : comment décrocher ?"

[article] Internet, travail, écrans, consommation : se défaire de l'emprise [Dossier] [texte imprimé] / Jean-François Dortier, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2018 . - p. 34-55.
Langues : Français (fre)
in Sciences humaines > 304 (Juin 2018) . - p. 34-55

Catégories :

Addiction au travail Dépendance (psychologie) Société de consommation

Résumé :

"Nous sommes tous plus ou moins sous emprise. Sous l’emprise des écrans, qui ont envahi nos vies quotidiennes (7 heures par jour en moyenne !) et nous tiennent captifs bien au-delà de ce qui serait utile pour travailler, s’informer ou se distraire. Sous l’emprise d’une consommation débridée, qui va bien au-delà des besoins élémentaires et de confort que réclame une vie. Un coup d’œil vers nos poubelles débordantes suffit à nous donner la preuve de notre voracité. Sous l’emprise d’un travail toujours plus envahissant et exigeant qui finit par nous épuiser. Ces formes d’emprise ne sont pas celles d’un pouvoir totalitaire et occulte qui nous manipulerait à notre insu. Nous en sommes plutôt des victimes consentantes, bien qu’affolées. La prise de conscience progresse, et avec elle la volonté de contrôler sa consommation, sa dépendance aux écrans. D’où cette question qui taraude de plus en plus la plupart d’entre nous : comment décrocher ?"