Titre : |
Malades en fin de vie : soins, éthique et droit |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Frédérique Dreifuss-Netter, Auteur |
Editeur : |
Paris : La Documentation française |
Année de publication : |
2006 |
Collection : |
Problèmes politiques et sociaux num. 926 |
Importance : |
120 p. |
Format : |
24cm |
Catégories : |
Sciences médico-sociales:Pathologies Soins palliatifs & décès
|
Mots-clés : |
Malades en phase terminale Soins palliatifs Fin de vie -- Accompagnement Fin de vie -- Ethique mort -- Aspect psychologique |
Index. décimale : |
616 Pathologies |
Résumé : |
La plupart des pays européens s'interrogent depuis quelques années sur une éthique de la fin de vie, en particulier pour les malades admis en établissements de santé.
En France, la récente loi du 22 avril 2005 met en oeuvre une éthique fondée sur l'acceptation de la mort et exprimée dans une formule choc "Laisser mourir sans faire mourir". Après l'affaire Humbert, très médiatisée, cette nouvelle loi confirme et codifie des pratiques existantes, comme l'absence d'obstination déraisonnable ou le refus de soins. Elle fait également un pas vers l'autonomisation de la personne, en permettant de prendre en compte les directives anticipées, par lesquelles une personne s'exprime à l'avance sur ses choix ultimes. Sont toutefois explicitement rejetés le suicide assisté, tel qu'il existe par exemple en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas ou dans certains Etats américains, et l'interruption du processus vital des personnes se trouvant dans un état végétatif persistant.
Au-delà des aspects législatifs et juridiques de la question de la fin de vie, ce dossier donne les éléments du débat éthique sur la prise en charge de la souffrance physique et morale des personnes en fin de vie, dont la pierre angulaire est constituée par la démarche d'"accompagnement". Il aborde plus largement deux questions d'actualité : d'une part, celle des soins palliatifs, reconnus en France par une loi de 1999, mais dont le déploiement demeure insuffisant; d'autre part, celle plus controversée de l'euthanasie, revendiquée par certains au nom d'un droit à mourir dans la dignité. Il montre enfin comment, face aux situations extrêmes, les personnels soignants n'ont pas attendu les évolutions du droit pour tenter de dégager des critères permettant de justifier l'abstention ou l'arrêt de traitements à visée curative. |
Note de contenu : |
Bibliographie |
Malades en fin de vie : soins, éthique et droit [texte imprimé] / Frédérique Dreifuss-Netter, Auteur . - Paris : La Documentation française, 2006 . - 120 p. ; 24cm. - ( Problèmes politiques et sociaux; 926) .
Catégories : |
Sciences médico-sociales:Pathologies Soins palliatifs & décès
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Mots-clés : |
Malades en phase terminale Soins palliatifs Fin de vie -- Accompagnement Fin de vie -- Ethique mort -- Aspect psychologique |
Index. décimale : |
616 Pathologies |
Résumé : |
La plupart des pays européens s'interrogent depuis quelques années sur une éthique de la fin de vie, en particulier pour les malades admis en établissements de santé.
En France, la récente loi du 22 avril 2005 met en oeuvre une éthique fondée sur l'acceptation de la mort et exprimée dans une formule choc "Laisser mourir sans faire mourir". Après l'affaire Humbert, très médiatisée, cette nouvelle loi confirme et codifie des pratiques existantes, comme l'absence d'obstination déraisonnable ou le refus de soins. Elle fait également un pas vers l'autonomisation de la personne, en permettant de prendre en compte les directives anticipées, par lesquelles une personne s'exprime à l'avance sur ses choix ultimes. Sont toutefois explicitement rejetés le suicide assisté, tel qu'il existe par exemple en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas ou dans certains Etats américains, et l'interruption du processus vital des personnes se trouvant dans un état végétatif persistant.
Au-delà des aspects législatifs et juridiques de la question de la fin de vie, ce dossier donne les éléments du débat éthique sur la prise en charge de la souffrance physique et morale des personnes en fin de vie, dont la pierre angulaire est constituée par la démarche d'"accompagnement". Il aborde plus largement deux questions d'actualité : d'une part, celle des soins palliatifs, reconnus en France par une loi de 1999, mais dont le déploiement demeure insuffisant; d'autre part, celle plus controversée de l'euthanasie, revendiquée par certains au nom d'un droit à mourir dans la dignité. Il montre enfin comment, face aux situations extrêmes, les personnels soignants n'ont pas attendu les évolutions du droit pour tenter de dégager des critères permettant de justifier l'abstention ou l'arrêt de traitements à visée curative. |
Note de contenu : |
Bibliographie |
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