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Comment penser la relation soignante ? / Tudi Gozé in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 24-28 Titre : Comment penser la relation soignante ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Tudi Gozé Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 24-28 Langues : Français (fre) Catégories : Comportement d'aide Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Soins psychiatriques Subjectivité Résumé : Comment envisager la distance et la proximité dans le soin psychique ? L’approche phénoménologique, qui observe, sans a priori, offre l’opportunité de redécouvrir les jeux de la relation, la chorégraphie subtile qui se déploie entre soignant et soigné. [article] Comment penser la relation soignante ? [texte imprimé] / Tudi Gozé . - 2019 . - p. 24-28. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 24-28 Catégories : Comportement d'aide Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Soins psychiatriques Subjectivité Résumé : Comment envisager la distance et la proximité dans le soin psychique ? L’approche phénoménologique, qui observe, sans a priori, offre l’opportunité de redécouvrir les jeux de la relation, la chorégraphie subtile qui se déploie entre soignant et soigné.

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La relation avec le sujet borderline / Vincent Estellon in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 50-55 Titre : La relation avec le sujet borderline Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent Estellon Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 50-55 Langues : Français (fre) Catégories : Attachement Psychopathologie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : Provoquant, rejouant sans cesse une profonde blessure narcissique, le patient état limite entraîne le soignant dans une communication paradoxale, en essayant de le faire sortir de ses gonds. L’enjeu pour le clinicien est de lui permettre d’expérimenter un autre lien. Marquée par le totalitarisme de la détresse, de l’agir et de la destructivité ; colorée par la temporalité de l’urgence, la clinique des états limites laisse découvrir au clinicien des phénomènes qui rappellent souvent les caprices d’enfant. Le patient borderline, sans en avoir forcément conscience, entraîne le soignant dans une communication paradoxale, en essayant de le faire sortir de ses gonds, de le mettre aux limites (de ses fonctions, de sa patience, de lui-même). S’il n’est pas formé à déchiffrer ces logiques paradoxales, le thérapeute s’expose à vivre d’éprouvantes « scènes de ménages » dans le lien thérapeutique. Déjouer ces logiques paradoxales enfermantes, détoxifier les attaques projectives, accueillir et donner du sens à la destructivité, savoir s’effacer ou se rendre présent au bon moment, inviter progressivement à l’humour… telles sont les tâches du thérapeute qui travaille avec des personnes états limites. [article] La relation avec le sujet borderline [texte imprimé] / Vincent Estellon . - 2019 . - p. 50-55. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 50-55 Catégories : Attachement Psychopathologie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : Provoquant, rejouant sans cesse une profonde blessure narcissique, le patient état limite entraîne le soignant dans une communication paradoxale, en essayant de le faire sortir de ses gonds. L’enjeu pour le clinicien est de lui permettre d’expérimenter un autre lien. Marquée par le totalitarisme de la détresse, de l’agir et de la destructivité ; colorée par la temporalité de l’urgence, la clinique des états limites laisse découvrir au clinicien des phénomènes qui rappellent souvent les caprices d’enfant. Le patient borderline, sans en avoir forcément conscience, entraîne le soignant dans une communication paradoxale, en essayant de le faire sortir de ses gonds, de le mettre aux limites (de ses fonctions, de sa patience, de lui-même). S’il n’est pas formé à déchiffrer ces logiques paradoxales, le thérapeute s’expose à vivre d’éprouvantes « scènes de ménages » dans le lien thérapeutique. Déjouer ces logiques paradoxales enfermantes, détoxifier les attaques projectives, accueillir et donner du sens à la destructivité, savoir s’effacer ou se rendre présent au bon moment, inviter progressivement à l’humour… telles sont les tâches du thérapeute qui travaille avec des personnes états limites.

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La rencontre soignante comme un voyage / Claudine Fuya in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 44-49 Titre : La rencontre soignante comme un voyage Type de document : texte imprimé Auteurs : Claudine Fuya Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 44-49 Langues : Français (fre) Catégories : Identité Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : En psychiatrie, la rencontre soignante confronte au choc de l’autre. Elle mobilise les émotions, modifie quelque chose du soigné comme du soignant. C’est peut être cette dimension, du registre de la mobilité psychique, qui pousse le soignant à soigner, comme le voyageur à voyager. Le voyage est une expérience qui met le voyageur à l’épreuve de ses émotions et le confronte à une double altérité : celle du dehors, l’étranger qu’il tente de rencontrer, et celle de l’intime, du dedans, qu’il rencontre inéluctablement. C’est dans ce mouvement de va-et-vient permanent entre ces deux lieux que se trouve l’une des expériences émotionnelles les plus intenses : celle qui transforme et dont on revient différent. Parce que le voyage se révèle être un magnifique amplificateur d’émotions au contact de l’étrange et qu’il permet souvent d’accoucher quelque chose de soi-même, est-il possible d’en tirer des enseignements dans le domaine de la rencontre soignante ? La proposition se nourrira de la métaphore du voyage comme vecteur pédagogique à la formation des professionnels de santé. [article] La rencontre soignante comme un voyage [texte imprimé] / Claudine Fuya . - 2019 . - p. 44-49. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 44-49 Catégories : Identité Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : En psychiatrie, la rencontre soignante confronte au choc de l’autre. Elle mobilise les émotions, modifie quelque chose du soigné comme du soignant. C’est peut être cette dimension, du registre de la mobilité psychique, qui pousse le soignant à soigner, comme le voyageur à voyager. Le voyage est une expérience qui met le voyageur à l’épreuve de ses émotions et le confronte à une double altérité : celle du dehors, l’étranger qu’il tente de rencontrer, et celle de l’intime, du dedans, qu’il rencontre inéluctablement. C’est dans ce mouvement de va-et-vient permanent entre ces deux lieux que se trouve l’une des expériences émotionnelles les plus intenses : celle qui transforme et dont on revient différent. Parce que le voyage se révèle être un magnifique amplificateur d’émotions au contact de l’étrange et qu’il permet souvent d’accoucher quelque chose de soi-même, est-il possible d’en tirer des enseignements dans le domaine de la rencontre soignante ? La proposition se nourrira de la métaphore du voyage comme vecteur pédagogique à la formation des professionnels de santé.

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Le programme Qualité, support de la relation / Bénédicte, de Villers in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 72-77 Titre : Le programme Qualité, support de la relation Type de document : texte imprimé Auteurs : Bénédicte, de Villers Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 72-77 Langues : Français (fre) Catégories : Communication Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Soins psychiatriques Résumé : La démarche Qualité d’une institution, quand elle ne se nourrit pas d’obsessions comptables et de contrôle, peut soutenir l’engagement soignant. Comment s’approprier la question de la qualité en fonction des spécificités du soin en psychiatrie ? Oser s’engager dans la relation de soins ne va pas de soi. Cela réclame une certaine qualité de présence à définir, comme d’être au clair (ou en essai de l’être) avec le sens de cette présence. Ces questions ne trouvent pas aisément de réponses au sein de protocoles préétablis. Cependant, la démarche Qualité d’une institution, quand elle ne se nourrit pas d’obsessions comptables et de contrôle, peut soutenir cet engagement soignant. Dès lors, rendre compte de la qualité de présence effective ou attendue, instituer des exigences de sens, de singularité et de créativité au coeur de la dynamique collective, encourager des jugements de beauté sur le travail des collègues, peut constituer autant d’éléments de rencontre entre un programme Qualité et un engagement soignant. [article] Le programme Qualité, support de la relation [texte imprimé] / Bénédicte, de Villers . - 2019 . - p. 72-77. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 72-77 Catégories : Communication Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Soins psychiatriques Résumé : La démarche Qualité d’une institution, quand elle ne se nourrit pas d’obsessions comptables et de contrôle, peut soutenir l’engagement soignant. Comment s’approprier la question de la qualité en fonction des spécificités du soin en psychiatrie ? Oser s’engager dans la relation de soins ne va pas de soi. Cela réclame une certaine qualité de présence à définir, comme d’être au clair (ou en essai de l’être) avec le sens de cette présence. Ces questions ne trouvent pas aisément de réponses au sein de protocoles préétablis. Cependant, la démarche Qualité d’une institution, quand elle ne se nourrit pas d’obsessions comptables et de contrôle, peut soutenir cet engagement soignant. Dès lors, rendre compte de la qualité de présence effective ou attendue, instituer des exigences de sens, de singularité et de créativité au coeur de la dynamique collective, encourager des jugements de beauté sur le travail des collègues, peut constituer autant d’éléments de rencontre entre un programme Qualité et un engagement soignant.

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L’esprit des soins dans la fonction d’encadrement / Alice Marmion in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 66-71 Titre : L’esprit des soins dans la fonction d’encadrement Type de document : texte imprimé Auteurs : Alice Marmion Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 66-71 Langues : Français (fre) Catégories : Psychothérapie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Soins psychiatriques Subjectivité Résumé : Entre normes administratives et gestion des moyens, comment le cadre de santé peut-il favoriser la nécessaire « pratique de la présence » des soignants ? Différents espaces doivent être proposés pour penser la relation. Au-delà, il s’agit de s’engager et de défendre une certaine éthique du soin. L’ambition du cadre de santé, dans sa fonction d’animation, d’organisation et de coordination, doit être de maintenir vivante la question « qu’est-ce qu’on fout là ? ». Car ce qui est entravé chez la personne qui décompense ou tente de se rétablir d’un trouble psychique n’est rien moins que son « être au monde ». Le cadre de santé doit donc permettre à l’équipe soignante d’élaborer l’arrière-plan sur lequel tisser des relations intersubjectives essentielles. Ce dispositif cadre thérapeutique, dont nous présenterons quelques éléments constitutifs, tient lieu de médiation. Dans un contexte marqué par l’idéologie du « new public management », ce travail implique de reconnaître des « arts de faire » dans les pratiques soignantes. Dès lors, comment concevoir un milieu favorable à l’émergence toujours indéterminée, fragile et délicate de la relation ? [article] L’esprit des soins dans la fonction d’encadrement [texte imprimé] / Alice Marmion . - 2019 . - p. 66-71. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 66-71 Catégories : Psychothérapie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Soins psychiatriques Subjectivité Résumé : Entre normes administratives et gestion des moyens, comment le cadre de santé peut-il favoriser la nécessaire « pratique de la présence » des soignants ? Différents espaces doivent être proposés pour penser la relation. Au-delà, il s’agit de s’engager et de défendre une certaine éthique du soin. L’ambition du cadre de santé, dans sa fonction d’animation, d’organisation et de coordination, doit être de maintenir vivante la question « qu’est-ce qu’on fout là ? ». Car ce qui est entravé chez la personne qui décompense ou tente de se rétablir d’un trouble psychique n’est rien moins que son « être au monde ». Le cadre de santé doit donc permettre à l’équipe soignante d’élaborer l’arrière-plan sur lequel tisser des relations intersubjectives essentielles. Ce dispositif cadre thérapeutique, dont nous présenterons quelques éléments constitutifs, tient lieu de médiation. Dans un contexte marqué par l’idéologie du « new public management », ce travail implique de reconnaître des « arts de faire » dans les pratiques soignantes. Dès lors, comment concevoir un milieu favorable à l’émergence toujours indéterminée, fragile et délicate de la relation ?

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Oser la relation ! / Dominique Friard in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 20-21 Titre : Oser la relation ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Friard Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 20-21 Langues : Français (fre) Catégories : Maladies mentales:Psychiatrie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : La relation de soin est souvent pensée à partir de la notion de distance. Paradoxe ? Avant même la rencontre avec le patient, le « bon professionnel » doit en effet savoir garder ses distances et gérer ses émotions ! La relation apparaît ainsi comme une pratique à risque qui implique de se protéger (ou de protéger le patient). Mais peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? [article] Oser la relation ! [texte imprimé] / Dominique Friard . - 2019 . - p. 20-21. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 20-21 Catégories : Maladies mentales:Psychiatrie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : La relation de soin est souvent pensée à partir de la notion de distance. Paradoxe ? Avant même la rencontre avec le patient, le « bon professionnel » doit en effet savoir garder ses distances et gérer ses émotions ! La relation apparaît ainsi comme une pratique à risque qui implique de se protéger (ou de protéger le patient). Mais peut-on soigner sans engager une part de soi-même ?

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Réalité administrative et ajustement des rencontres / Lise Gaignard in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 34-37 Titre : Réalité administrative et ajustement des rencontres Type de document : texte imprimé Auteurs : Lise Gaignard Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 34-37 Langues : Français (fre) Catégories : Evaluation Psychologie Résumé : Faire fonctionner l’hôpital et/ou soigner les malades ? Chaque jour, les soignants agissent dans un cadre précontraint, parfois terriblement éloigné de ce pour quoi ils avaient choisi le soin. Quelles pistes de dégagement ? « La moitié de l’humanité court se mesurer ou se faire mesurer. Que fait l’autre ? ». Que faire ? Faire fonctionner l’hôpital et/ou soigner les malades ? Comment distinguer les différents points de vue et trouver des pistes de dégagement ? « Système D », « tricheries », désobéissance à l’épreuve des délibérations collectives. [article] Réalité administrative et ajustement des rencontres [texte imprimé] / Lise Gaignard . - 2019 . - p. 34-37. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 34-37 Catégories : Evaluation Psychologie Résumé : Faire fonctionner l’hôpital et/ou soigner les malades ? Chaque jour, les soignants agissent dans un cadre précontraint, parfois terriblement éloigné de ce pour quoi ils avaient choisi le soin. Quelles pistes de dégagement ? « La moitié de l’humanité court se mesurer ou se faire mesurer. Que fait l’autre ? ». Que faire ? Faire fonctionner l’hôpital et/ou soigner les malades ? Comment distinguer les différents points de vue et trouver des pistes de dégagement ? « Système D », « tricheries », désobéissance à l’épreuve des délibérations collectives.

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Réguler ses émotions dans les soins / Martin Desseilles in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 38-43 Titre : Réguler ses émotions dans les soins Type de document : texte imprimé Auteurs : Martin Desseilles ; M. Mikolajczak Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 38-43 Langues : Français (fre) Catégories : Comportement d'aide Émotions Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : Les émotions influencent la façon dont l’individu pense et agit. Face à la complexité de la relation de soin, les professionnels doivent investir davantage leurs « compétences émotionnelles ». Repères pour réguler ses émotions dans le soin. Les émotions des patients et celles des soignants doivent être régulées. Cela est d’autant plus vrai pour les soignants en santé mentale, confrontés quotidiennement à des situations émotionnellement complexes. Les auteurs définissent l’émotion, ses fonctions et son importance d’un point de vue évolutionniste. En effet, les émotions sont impliquées dans la gestion de différents programmes tels que les fonctions cognitives ou exécutives et les relations sociales. Ils montrent que les émotions fonctionnelles peuvent devenir dysfonctionnelles puis détaillent cinq voies de régulation des émotions ainsi que des exemples de stratégies fonctionnelles et dysfonctionnelles de régulation des émotions. [article] Réguler ses émotions dans les soins [texte imprimé] / Martin Desseilles ; M. Mikolajczak . - 2019 . - p. 38-43. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 38-43 Catégories : Comportement d'aide Émotions Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : Les émotions influencent la façon dont l’individu pense et agit. Face à la complexité de la relation de soin, les professionnels doivent investir davantage leurs « compétences émotionnelles ». Repères pour réguler ses émotions dans le soin. Les émotions des patients et celles des soignants doivent être régulées. Cela est d’autant plus vrai pour les soignants en santé mentale, confrontés quotidiennement à des situations émotionnellement complexes. Les auteurs définissent l’émotion, ses fonctions et son importance d’un point de vue évolutionniste. En effet, les émotions sont impliquées dans la gestion de différents programmes tels que les fonctions cognitives ou exécutives et les relations sociales. Ils montrent que les émotions fonctionnelles peuvent devenir dysfonctionnelles puis détaillent cinq voies de régulation des émotions ainsi que des exemples de stratégies fonctionnelles et dysfonctionnelles de régulation des émotions.

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Soignant-soigné, un équilibre si délicat / Jean-Marc Randin in Santé mentale, 234 (Janvier 2019)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 30-33 Titre : Soignant-soigné, un équilibre si délicat Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marc Randin Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 30-33 Langues : Français (fre) Catégories : Comportement d'aide Psychothérapie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Subjectivité Résumé : Dans l’Approche centrée sur la personne (ACP) de C. Rogers, entrer en relation ne veut pas dire prendre en charge. Montrer de la considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, implique de connaître ses propres limites, pour être authentique et s’engager en tant qu’être. À la question « peut-on oser la relation en milieu soignant ? », le psychothérapeute formé à la démarche centrée sur la personne de Carl Rogers aurait tendance à répondre spontanément que c’est précisément la relation qui est soignante, que la position soignante est fondamentalement relationnelle. Mais peut-être s’agit-il avant tout de définir ce qu’on entend par là dans le domaine thérapeutique. Chez Rogers, entrer en relation ne veut surtout pas dire prendre en charge. Montrer sa considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, n’implique pas de s’oublier soi-même, et le soignant qui intègre la relation à part entière se doit de connaître ses propres limites. L’écoute de l’autre implique une compétence à l’écoute juste de soi. Loin d’une distance absolue, la relation soignante ainsi considérée intègre deux personnes imparfaites, en évolution constante. Écouter l’autre, oser la relation, c’est aussi prendre le risque de changer soi-même. [article] Soignant-soigné, un équilibre si délicat [texte imprimé] / Jean-Marc Randin . - 2019 . - p. 30-33. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 30-33 Catégories : Comportement d'aide Psychothérapie Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Subjectivité Résumé : Dans l’Approche centrée sur la personne (ACP) de C. Rogers, entrer en relation ne veut pas dire prendre en charge. Montrer de la considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, implique de connaître ses propres limites, pour être authentique et s’engager en tant qu’être. À la question « peut-on oser la relation en milieu soignant ? », le psychothérapeute formé à la démarche centrée sur la personne de Carl Rogers aurait tendance à répondre spontanément que c’est précisément la relation qui est soignante, que la position soignante est fondamentalement relationnelle. Mais peut-être s’agit-il avant tout de définir ce qu’on entend par là dans le domaine thérapeutique. Chez Rogers, entrer en relation ne veut surtout pas dire prendre en charge. Montrer sa considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, n’implique pas de s’oublier soi-même, et le soignant qui intègre la relation à part entière se doit de connaître ses propres limites. L’écoute de l’autre implique une compétence à l’écoute juste de soi. Loin d’une distance absolue, la relation soignante ainsi considérée intègre deux personnes imparfaites, en évolution constante. Écouter l’autre, oser la relation, c’est aussi prendre le risque de changer soi-même.

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