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HELHa - Artistique - Économique - Pédagogique - Social - Technique
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Gérontologie et société / Villard, Renaud . 154Maladie d'Alzheimer et droits de l'HommeMention de date : Octobre 2017 Paru le : 01/12/2017 |
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Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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Ajouter le résultat dans votre panierDe la vulnérabilité et du droit des usagers de notre système de santé / Catherine Ollivet in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : De la vulnérabilité et du droit des usagers de notre système de santé Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Ollivet Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 109-119 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d' -- Patients -- Soins
Droits des patientsRésumé : "La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (dite loi HPST) ont consacré le principe de « démocratie en santé » par l'affirmation de droits individuels et collectifs des personnes accueillies dans des structures sanitaires, qui n'en demeurent pas moins des citoyens à part entière. Les enjeux éthiques des plus vulnérables dans le respect de leurs droits fondamentaux, ont été très tôt perçus par les Espaces éthiques, en tout premier lieu à partir des questionnements émergents des patients atteints du SIDA, puis par les troubles spécifiques des personnes souffrant de pathologies neuro-évolutives de type Alzheimer, entraînant des atteintes de leurs capacités cognitives, associées à des troubles comportementaux difficiles à vivre pour eux-mêmes, leurs proches, mais aussi pour les professionnels, que ce soit à domicile, à l'hôpital ou en établissement d?accueil médico-social. Les personnes âgées malades font partie de ces vulnérables pour lesquels les bénévoles et les professionnels engagés sur des valeurs humanistes, devront, face aux évolutions de notre système de santé, en particulier le virage ambulatoire et les transferts entre services, faire preuve plus que jamais d'une vigilance indispensable à la qualité et la sécurité de leurs soins, tout autant qu'au respect de leurs choix de vie."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 109-119[article] De la vulnérabilité et du droit des usagers de notre système de santé [texte imprimé] / Catherine Ollivet . - 2017 . - p. 109-119.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 109-119
Catégories : Alzheimer, Maladie d' -- Patients -- Soins
Droits des patientsRésumé : "La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (dite loi HPST) ont consacré le principe de « démocratie en santé » par l'affirmation de droits individuels et collectifs des personnes accueillies dans des structures sanitaires, qui n'en demeurent pas moins des citoyens à part entière. Les enjeux éthiques des plus vulnérables dans le respect de leurs droits fondamentaux, ont été très tôt perçus par les Espaces éthiques, en tout premier lieu à partir des questionnements émergents des patients atteints du SIDA, puis par les troubles spécifiques des personnes souffrant de pathologies neuro-évolutives de type Alzheimer, entraînant des atteintes de leurs capacités cognitives, associées à des troubles comportementaux difficiles à vivre pour eux-mêmes, leurs proches, mais aussi pour les professionnels, que ce soit à domicile, à l'hôpital ou en établissement d?accueil médico-social. Les personnes âgées malades font partie de ces vulnérables pour lesquels les bénévoles et les professionnels engagés sur des valeurs humanistes, devront, face aux évolutions de notre système de santé, en particulier le virage ambulatoire et les transferts entre services, faire preuve plus que jamais d'une vigilance indispensable à la qualité et la sécurité de leurs soins, tout autant qu'au respect de leurs choix de vie." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Jeu et maladie d'Alzheimer, pour une intervention psychosociale / Cédric Gueyraud in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Jeu et maladie d'Alzheimer, pour une intervention psychosociale Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Gueyraud ; Marie Anaut ; Stephane Hedont-Hartmann Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 149-164 Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Démence sénile
Thérapie par le jeuRésumé : "Dans un souci de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des malades d'Alzheimer séjournant dans des Établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD), nous présentons quelques enseignements, acquis par retour d'expérience, pour guider les professionnels qui le souhaitent à organiser des séances de jeux en vue d'une intervention psychosociale. Cette médiation vise à contribuer au bien-être et à la qualité de vie des résidents, à faciliter leurs interactions sociales et à améliorer la prise en charge de leurs troubles du comportement. Le cadre de ce dispositif de médiation par le jeu repose essentiellement sur une sélection d'objets ludiques adaptés aux compétences des participants, sur des principes d'aménagement offrant protection et lisibilité de l'espace ainsi que sur le rôle et la place des professionnels durant la séance de jeu en vue de favoriser l?autonomie des personnes. La séance de jeu ainsi pensée offre un espace sécurisé, porteur de sens et maîtrisable par le public visé. L'activité ludique favorise alors initiative, autonomie, liberté et créativité. Cette médiation s'inspire de l'avancée des travaux sur la résilience pour en trouver une application clinique en transposant également dans son cadre des principes d?éducation nouvelle de type Montessori. Elle souhaite offrir un outil complémentaire adapté aux soignants dans la prise en soin du sujet âgé atteint de pathologie démentielle."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 149-164[article] Jeu et maladie d'Alzheimer, pour une intervention psychosociale [texte imprimé] / Cédric Gueyraud ; Marie Anaut ; Stephane Hedont-Hartmann . - 2017 . - p. 149-164.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 149-164
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Démence sénile
Thérapie par le jeuRésumé : "Dans un souci de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des malades d'Alzheimer séjournant dans des Établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD), nous présentons quelques enseignements, acquis par retour d'expérience, pour guider les professionnels qui le souhaitent à organiser des séances de jeux en vue d'une intervention psychosociale. Cette médiation vise à contribuer au bien-être et à la qualité de vie des résidents, à faciliter leurs interactions sociales et à améliorer la prise en charge de leurs troubles du comportement. Le cadre de ce dispositif de médiation par le jeu repose essentiellement sur une sélection d'objets ludiques adaptés aux compétences des participants, sur des principes d'aménagement offrant protection et lisibilité de l'espace ainsi que sur le rôle et la place des professionnels durant la séance de jeu en vue de favoriser l?autonomie des personnes. La séance de jeu ainsi pensée offre un espace sécurisé, porteur de sens et maîtrisable par le public visé. L'activité ludique favorise alors initiative, autonomie, liberté et créativité. Cette médiation s'inspire de l'avancée des travaux sur la résilience pour en trouver une application clinique en transposant également dans son cadre des principes d?éducation nouvelle de type Montessori. Elle souhaite offrir un outil complémentaire adapté aux soignants dans la prise en soin du sujet âgé atteint de pathologie démentielle." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La responsabilité de protéger à partir des droits de l'Homme / Anne Caron-Déglise in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : La responsabilité de protéger à partir des droits de l'Homme Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Caron-Déglise Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 31-40 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Droits de l'homme
Personnes âgées -- Droits
VieillissementRésumé : "Entre l'injonction à l'autonomie sous toutes ses formes et la réalité des rythmes de vie de ceux qui avancent en âge et ne peuvent plus toujours gérer leurs affaires ou simplement rester chez eux sans aides, des protections sociales, judiciaires ou informelles s'organisent. Elles sont souvent nécessaires, en particulier pour éviter la mise en danger ou les abus de tous ordres, mais elles peuvent aussi entraîner au quotidien des décisions substitutives au mépris de ce que la personne a à dire d'elle-même ou peut ressentir. Nous avons besoin des valeurs et de ce langage commun que constituent les droits de l'Homme. D'abord, pour ne jamais faire abstraction de la personne elle-même lorsque le vieillissement cognitif vient bouleverser la capacité à continuer à décider seul. Ensuite, pour reconfigurer les accompagnements qui peuvent lui être proposés lorsque le besoin se fait sentir. Enfin, parce que la responsabilité de protéger que portent nos solidarités choisies ou collectives ne prendra tout son sens que si elle se laisse irriguer et vitaliser par le souffle des droits de l'Homme, lesquels, loin de pouvoir être réduits à de simples revendications individualistes, constituent le fondement de toute société humaine respectueuse des hommes et des femmes en tant qu'ils sont des personnes."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 31-40[article] La responsabilité de protéger à partir des droits de l'Homme [texte imprimé] / Anne Caron-Déglise . - 2017 . - p. 31-40.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 31-40
Catégories : Droits de l'homme
Personnes âgées -- Droits
VieillissementRésumé : "Entre l'injonction à l'autonomie sous toutes ses formes et la réalité des rythmes de vie de ceux qui avancent en âge et ne peuvent plus toujours gérer leurs affaires ou simplement rester chez eux sans aides, des protections sociales, judiciaires ou informelles s'organisent. Elles sont souvent nécessaires, en particulier pour éviter la mise en danger ou les abus de tous ordres, mais elles peuvent aussi entraîner au quotidien des décisions substitutives au mépris de ce que la personne a à dire d'elle-même ou peut ressentir. Nous avons besoin des valeurs et de ce langage commun que constituent les droits de l'Homme. D'abord, pour ne jamais faire abstraction de la personne elle-même lorsque le vieillissement cognitif vient bouleverser la capacité à continuer à décider seul. Ensuite, pour reconfigurer les accompagnements qui peuvent lui être proposés lorsque le besoin se fait sentir. Enfin, parce que la responsabilité de protéger que portent nos solidarités choisies ou collectives ne prendra tout son sens que si elle se laisse irriguer et vitaliser par le souffle des droits de l'Homme, lesquels, loin de pouvoir être réduits à de simples revendications individualistes, constituent le fondement de toute société humaine respectueuse des hommes et des femmes en tant qu'ils sont des personnes." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La sécurité ontologique : un enjeu de justice / Sebastian J. Moser in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : La sécurité ontologique : un enjeu de justice Type de document : texte imprimé Auteurs : Sebastian J. Moser ; Paul-Loup Weil-Dubuc Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 95-108 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Personnes âgées -- DroitsRésumé : "L'article se propose de repenser à nouveaux frais l'isolement des personnes atteintes de handicaps cognitifs et les violations de droits qu'elles subissent. Les données empiriques indiquent que le proche aidant peut jouer un rôle intermédiaire de premier plan entre la personne handicapée et son environnement social, et notamment contribuer à la restriction de ses libertés. Or cette mise à l'écart est moins due à des représentations sociales péjoratives qu?à la menace que l'anormalité de ces dernières fait peser sur ce qu'Anthony Giddens a appelé la « sécurité ontologique ». Nous en concluons que les dispositifs « dementia friendly » risquent d'avoir une efficacité limitée sur la préservation des libertés des personnes malades. Rendre justice aux personnes atteintes de troubles cognitifs reviendrait bien plutôt à remonter notre regard de l'aval du diagnostic - comment faire en sorte de préserver ce qui importe pour la personne malade ?-vers l'amont du diagnostic en se demandant, pour chaque projet diagnostique, qui il favoriserait vraiment et en vue de quelles finalités il serait établi."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 95-108[article] La sécurité ontologique : un enjeu de justice [texte imprimé] / Sebastian J. Moser ; Paul-Loup Weil-Dubuc . - 2017 . - p. 95-108.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 95-108
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Personnes âgées -- DroitsRésumé : "L'article se propose de repenser à nouveaux frais l'isolement des personnes atteintes de handicaps cognitifs et les violations de droits qu'elles subissent. Les données empiriques indiquent que le proche aidant peut jouer un rôle intermédiaire de premier plan entre la personne handicapée et son environnement social, et notamment contribuer à la restriction de ses libertés. Or cette mise à l'écart est moins due à des représentations sociales péjoratives qu?à la menace que l'anormalité de ces dernières fait peser sur ce qu'Anthony Giddens a appelé la « sécurité ontologique ». Nous en concluons que les dispositifs « dementia friendly » risquent d'avoir une efficacité limitée sur la préservation des libertés des personnes malades. Rendre justice aux personnes atteintes de troubles cognitifs reviendrait bien plutôt à remonter notre regard de l'aval du diagnostic - comment faire en sorte de préserver ce qui importe pour la personne malade ?-vers l'amont du diagnostic en se demandant, pour chaque projet diagnostique, qui il favoriserait vraiment et en vue de quelles finalités il serait établi." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Maladie d'Alzheimer : la difficile spécification des droits fondamentaux / Benoît Eyraud in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Maladie d'Alzheimer : la difficile spécification des droits fondamentaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Eyraud Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 61-75 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Démence sénile
Droits des patientsRésumé : "Pendant plus d'une quinzaine d'années, les pouvoirs publics ont cherché à développer des réponses adaptées aux difficultés posées par l'augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. Avec la création d'un nouveau plan qui n'est plus spécifique à la maladie d'Alzheimer et l'adoption de la loi d'Adaptation de la société au vieillissement, qui n'évoque qu'à la marge la situation des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer, il semble qu'un cycle de spécialisation s'est terminé. Nous proposons dans cet article de revenir sur une dimension particulière de ce cycle, celle des évolutions des droits et de leurs usages dans les régulations de l'accompagnement et du soin aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, dans un contexte général d'attention plus grande apportée aux droits des patients et des usagers des relations de soin et d'accompagnement."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 61-75[article] Maladie d'Alzheimer : la difficile spécification des droits fondamentaux [texte imprimé] / Benoît Eyraud . - 2017 . - p. 61-75.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 61-75
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Démence sénile
Droits des patientsRésumé : "Pendant plus d'une quinzaine d'années, les pouvoirs publics ont cherché à développer des réponses adaptées aux difficultés posées par l'augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. Avec la création d'un nouveau plan qui n'est plus spécifique à la maladie d'Alzheimer et l'adoption de la loi d'Adaptation de la société au vieillissement, qui n'évoque qu'à la marge la situation des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer, il semble qu'un cycle de spécialisation s'est terminé. Nous proposons dans cet article de revenir sur une dimension particulière de ce cycle, celle des évolutions des droits et de leurs usages dans les régulations de l'accompagnement et du soin aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, dans un contexte général d'attention plus grande apportée aux droits des patients et des usagers des relations de soin et d'accompagnement." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme / Fabrice Gzil in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Gzil Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 9-17 Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Droits de l'hommeRésumé : "L'avancée en âge ne saurait modifier les droits, les devoirs et la liberté de l'homme », écrivaient des gériatres et gérontologues francophones réunis à Liège en 2014. « Cependant, l'accès aux droits et l'exercice des droits peuvent se heurter à des obstacles apportés par des déficiences (comme à tout âge), ou par des traditions, des lois et des réglementations dans lesquelles l'âge chronologique..."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 9-17[article] Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme [texte imprimé] / Fabrice Gzil . - 2017 . - p. 9-17.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 9-17
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Droits de l'hommeRésumé : "L'avancée en âge ne saurait modifier les droits, les devoirs et la liberté de l'homme », écrivaient des gériatres et gérontologues francophones réunis à Liège en 2014. « Cependant, l'accès aux droits et l'exercice des droits peuvent se heurter à des obstacles apportés par des déficiences (comme à tout âge), ou par des traditions, des lois et des réglementations dans lesquelles l'âge chronologique..." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme [Dossier] / Fabrice Gzil in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme [Dossier] Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Gzil, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 9-133 Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Droits de l'hommeRésumé : "Aborder le vieillissement cognitif, et en particulier les syndromes démentiels, avec le prisme des droits de l’Homme permet d’attirer l’attention sur les privations de droits et sur les restrictions abusives de liberté dont sont victimes les personnes âgées en difficulté cognitive. Cela conduit aussi à se demander si le cadre de référence que constituent les droits de l’Homme ne pourrait pas permettre de définir un projet ou une ambition, et aider à penser ce que serait une véritable prise en compte par la société des citoyens qui vivent avec des troubles cognitifs.
Le prisme des droits de l’Homme invite ainsi à considérer la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées comme des handicaps cognitifs évolutifs, et à envisager leur prise en charge et leur accompagnement d’après le modèle de la réhabilitation ou de la compensation.
Parallèlement à cette évolution conceptuelle, on constate que le droit international et certaines législations nationales commencent à s’adapter afin que la protection des personnes vulnérables ne se fasse pas au détriment de leurs droits et libertés. Et loin que la référence aux droits de l’Homme emporte avec elle une anthropologie individualiste, on observe au contraire l’émergence d’une conception relationnelle de l’autonomie, où les aidants – qu’ils soient familiaux, bénévoles ou professionnels – jouent un rôle central pour rendre effectifs les droits fondamentaux et faire en sorte que soit respectée l’inaliénable dignité des personnes."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 9-133[article] Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme [Dossier] [texte imprimé] / Fabrice Gzil, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2017 . - p. 9-133.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 9-133
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Droits de l'hommeRésumé : "Aborder le vieillissement cognitif, et en particulier les syndromes démentiels, avec le prisme des droits de l’Homme permet d’attirer l’attention sur les privations de droits et sur les restrictions abusives de liberté dont sont victimes les personnes âgées en difficulté cognitive. Cela conduit aussi à se demander si le cadre de référence que constituent les droits de l’Homme ne pourrait pas permettre de définir un projet ou une ambition, et aider à penser ce que serait une véritable prise en compte par la société des citoyens qui vivent avec des troubles cognitifs.
Le prisme des droits de l’Homme invite ainsi à considérer la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées comme des handicaps cognitifs évolutifs, et à envisager leur prise en charge et leur accompagnement d’après le modèle de la réhabilitation ou de la compensation.
Parallèlement à cette évolution conceptuelle, on constate que le droit international et certaines législations nationales commencent à s’adapter afin que la protection des personnes vulnérables ne se fasse pas au détriment de leurs droits et libertés. Et loin que la référence aux droits de l’Homme emporte avec elle une anthropologie individualiste, on observe au contraire l’émergence d’une conception relationnelle de l’autonomie, où les aidants – qu’ils soient familiaux, bénévoles ou professionnels – jouent un rôle central pour rendre effectifs les droits fondamentaux et faire en sorte que soit respectée l’inaliénable dignité des personnes."Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Protection juridique des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer / Marie-Antoinette Castel-tallet in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Protection juridique des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Antoinette Castel-tallet ; Alice Coquelet ; Fabrice Gzil Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 77-91 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Personnes âgées -- Droits
Personnes âgées:Personnes âgées -- Protection, assistance, etc.Résumé : "Deux enquêtes nationales réalisées auprès de 182 juges des tutelles et de 546 délégués mandataires judiciaires à la protection des majeurs permettent d'appréhender ce qu?il en est actuellement, en France, de la protection judiciaire des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. L'on savait jusqu'alors qu?environ 10 à 20 % de ces personnes sont en curatelle ou en tutelle lorsqu'elles vivent à domicile, et que 30 à 40 % le sont lorsqu'elles résident en établissement. Ces deux enquêtes déclaratives donnent des éléments plus précis sur les pratiques des juges des tutelles et des délégués mandataires. Environ 260 000 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, soit un peu moins d'un tiers de cette population, feraient aujourd'hui l'objet d'une mesure de protection judiciaire. Ces mesures sont très majoritairement des tutelles aux biens et à la personne, souvent assorties d'un retrait du droit de vote. Il n'est pas rare que la mesure soit mise en place sans que la personne ne soit entendue par le juge, et que les professionnels qui accompagnement la personne au quotidien soient absents de la procédure d'instruction. En équivalent temps plein, un juge a en charge, en moyenne, 3 585 mesures, et les délégués mandataires exercent en moyenne 53 mesures. Pour autant, tant les juges que les délégués mandataires jouent un rôle fondamental dans la protection de la personne, de ses intérêts et de ses droits."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 77-91[article] Protection juridique des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer [texte imprimé] / Marie-Antoinette Castel-tallet ; Alice Coquelet ; Fabrice Gzil . - 2017 . - p. 77-91.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 77-91
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Personnes âgées -- Droits
Personnes âgées:Personnes âgées -- Protection, assistance, etc.Résumé : "Deux enquêtes nationales réalisées auprès de 182 juges des tutelles et de 546 délégués mandataires judiciaires à la protection des majeurs permettent d'appréhender ce qu?il en est actuellement, en France, de la protection judiciaire des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. L'on savait jusqu'alors qu?environ 10 à 20 % de ces personnes sont en curatelle ou en tutelle lorsqu'elles vivent à domicile, et que 30 à 40 % le sont lorsqu'elles résident en établissement. Ces deux enquêtes déclaratives donnent des éléments plus précis sur les pratiques des juges des tutelles et des délégués mandataires. Environ 260 000 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, soit un peu moins d'un tiers de cette population, feraient aujourd'hui l'objet d'une mesure de protection judiciaire. Ces mesures sont très majoritairement des tutelles aux biens et à la personne, souvent assorties d'un retrait du droit de vote. Il n'est pas rare que la mesure soit mise en place sans que la personne ne soit entendue par le juge, et que les professionnels qui accompagnement la personne au quotidien soient absents de la procédure d'instruction. En équivalent temps plein, un juge a en charge, en moyenne, 3 585 mesures, et les délégués mandataires exercent en moyenne 53 mesures. Pour autant, tant les juges que les délégués mandataires jouent un rôle fondamental dans la protection de la personne, de ses intérêts et de ses droits." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Quelle écoute pour faire face aux transitions et ruptures de l'avancée en âge ? / Georges Arbuz in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Quelle écoute pour faire face aux transitions et ruptures de l'avancée en âge ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Arbuz Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 137-148 Langues : Français (fre) Catégories : Comportement d'aide
Ecoute (psychologie)
Personnes âgées:Personnes âgées -- Protection, assistance, etc.Résumé : "Le parcours des dernières décennies de l'existence est marqué par des transitions biographiques qui sont pour les aînés une source potentielle de fragilisation psychique, de démotivation et de repli sur soi. Face à ces situations, beaucoup de soignants, notamment ceux travaillant dans un service de gériatrie ou en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), peuvent se sentir désarmés, ne pas savoir quelle attitude adopter, quelle écoute leur proposer. Après un aperçu des pratiques d'écoute généralement adoptées par ces professionnels et des questions qu'elles suscitent, cet article présente les caractéristiques d'une démarche différente par ses objectifs et ses modalités, centrée sur la personne, de nature à aider les sujets âgés à mieux faire face aux événements et aux ruptures auxquels ils sont confrontés durant cette période de leur vie."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 137-148[article] Quelle écoute pour faire face aux transitions et ruptures de l'avancée en âge ? [texte imprimé] / Georges Arbuz . - 2017 . - p. 137-148.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 137-148
Catégories : Comportement d'aide
Ecoute (psychologie)
Personnes âgées:Personnes âgées -- Protection, assistance, etc.Résumé : "Le parcours des dernières décennies de l'existence est marqué par des transitions biographiques qui sont pour les aînés une source potentielle de fragilisation psychique, de démotivation et de repli sur soi. Face à ces situations, beaucoup de soignants, notamment ceux travaillant dans un service de gériatrie ou en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), peuvent se sentir désarmés, ne pas savoir quelle attitude adopter, quelle écoute leur proposer. Après un aperçu des pratiques d'écoute généralement adoptées par ces professionnels et des questions qu'elles suscitent, cet article présente les caractéristiques d'une démarche différente par ses objectifs et ses modalités, centrée sur la personne, de nature à aider les sujets âgés à mieux faire face aux événements et aux ruptures auxquels ils sont confrontés durant cette période de leur vie." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Quelle planification anticipée des soins pour les personnes malades d'Alzheimer ? / Natalie Rigaux in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Quelle planification anticipée des soins pour les personnes malades d'Alzheimer ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Natalie Rigaux ; Sylvie Carbonnelle Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 121-133 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Démence sénileRésumé : "La préoccupation pour le renforcement de la qualité de vie et de l'autonomie des personnes atteintes de démence de type Alzheimer est portée depuis plusieurs années en Belgique par la Fondation Roi Baudouin. Elle s'est concrétisée en 2013-2014 par le soutien de 12 projets-pilotes en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, contribuant à mettre en oeuvre des démarches concrètes de planification anticipée des soins (Advance Care Planning, ACP). Faisant partie de l'équipe de chercheuses chargée du suivi des projets, nous décrirons d?abord la diversité des approches possibles d'ACP en ramenant celles-ci à deux pôles idéal-typiques, l'un visant la production de documents contraignants portant sur les décisions médicales de fin de vie, l'autre concevant l'ACP comme un processus de dialogue avec la personne et ses proches à propos des valeurs et des préférences au jour le jour de la personne malade, sans être nécessairement formalisé. Nous situerons ensuite ces deux pôles dans la perspective des questions soulevées dans la littérature européenne, pour interroger la pertinence de différentes modalités d'ACP. Baliser ainsi le champ du débat est important à l'heure où le droit au consentement du patient, fût-il dément, cherche à se concrétiser dans ces dispositifs d'ACP."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 121-133[article] Quelle planification anticipée des soins pour les personnes malades d'Alzheimer ? [texte imprimé] / Natalie Rigaux ; Sylvie Carbonnelle . - 2017 . - p. 121-133.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 121-133
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Démence sénileRésumé : "La préoccupation pour le renforcement de la qualité de vie et de l'autonomie des personnes atteintes de démence de type Alzheimer est portée depuis plusieurs années en Belgique par la Fondation Roi Baudouin. Elle s'est concrétisée en 2013-2014 par le soutien de 12 projets-pilotes en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, contribuant à mettre en oeuvre des démarches concrètes de planification anticipée des soins (Advance Care Planning, ACP). Faisant partie de l'équipe de chercheuses chargée du suivi des projets, nous décrirons d?abord la diversité des approches possibles d'ACP en ramenant celles-ci à deux pôles idéal-typiques, l'un visant la production de documents contraignants portant sur les décisions médicales de fin de vie, l'autre concevant l'ACP comme un processus de dialogue avec la personne et ses proches à propos des valeurs et des préférences au jour le jour de la personne malade, sans être nécessairement formalisé. Nous situerons ensuite ces deux pôles dans la perspective des questions soulevées dans la littérature européenne, pour interroger la pertinence de différentes modalités d'ACP. Baliser ainsi le champ du débat est important à l'heure où le droit au consentement du patient, fût-il dément, cherche à se concrétiser dans ces dispositifs d'ACP." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Se saisir de la question des droits de l'Homme dans la démence / Kate Swaffer in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Se saisir de la question des droits de l'Homme dans la démence Type de document : texte imprimé Auteurs : Kate Swaffer ; Fabrice Gzil, Traducteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 21-29 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Démence sénile
Droits de l'homme
Personnes âgées -- DroitsRésumé : "Jusqu'à une époque très récente, la démence n'était pas considérée comme un handicap : elle était vue uniquement comme le parcours conduisant vers un déclin chronique et progressif et vers la mort. Et quand une personne reçoit un diagnostic de démence, il y a le plus souvent une « prescription de désengagement » par rapport à la vie qui était la sienne auparavant. Or, selon la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, toutes les personnes ayant des incapacités, y compris les personnes ayant une démence, doivent recevoir une compensation totale et proactive de leur handicap. L'accès à cette convention est l'une des demandes que j'ai faites en tant que présidente, première dirigeante et cofondatrice de Dementia Alliance International (la voix des personnes ayant une démence), lors de la première conférence ministérielle sur la démence de l'Organisation mondiale de la santé, en mars 2015. Ce qui compte maintenant, c'est que les personnes vivant avec une démence dans le monde entier soient mises en situation d'user de leur droit incontestable d'avoir accès à cette convention, et à toutes les autres conventions des Nations Unies. Les droits de l'Homme sont essentiels pour protéger les intérêts des personnes vivant avec une démence dans le monde entier, car l'accompagnement dont bénéficient actuellement la plupart des personnes ayant une démence serait regardé comme inacceptable dans tous les autres domaines de la santé et du handicap."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 21-29[article] Se saisir de la question des droits de l'Homme dans la démence [texte imprimé] / Kate Swaffer ; Fabrice Gzil, Traducteur . - 2017 . - p. 21-29.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 21-29
Catégories : Démence sénile
Droits de l'homme
Personnes âgées -- DroitsRésumé : "Jusqu'à une époque très récente, la démence n'était pas considérée comme un handicap : elle était vue uniquement comme le parcours conduisant vers un déclin chronique et progressif et vers la mort. Et quand une personne reçoit un diagnostic de démence, il y a le plus souvent une « prescription de désengagement » par rapport à la vie qui était la sienne auparavant. Or, selon la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, toutes les personnes ayant des incapacités, y compris les personnes ayant une démence, doivent recevoir une compensation totale et proactive de leur handicap. L'accès à cette convention est l'une des demandes que j'ai faites en tant que présidente, première dirigeante et cofondatrice de Dementia Alliance International (la voix des personnes ayant une démence), lors de la première conférence ministérielle sur la démence de l'Organisation mondiale de la santé, en mars 2015. Ce qui compte maintenant, c'est que les personnes vivant avec une démence dans le monde entier soient mises en situation d'user de leur droit incontestable d'avoir accès à cette convention, et à toutes les autres conventions des Nations Unies. Les droits de l'Homme sont essentiels pour protéger les intérêts des personnes vivant avec une démence dans le monde entier, car l'accompagnement dont bénéficient actuellement la plupart des personnes ayant une démence serait regardé comme inacceptable dans tous les autres domaines de la santé et du handicap." Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Vers un droit à l'autonomie des personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer ? / Marie-Elisabeth Baudoin in Gérontologie et société, 154 (Octobre 2017)
[article]
Titre : Vers un droit à l'autonomie des personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Elisabeth Baudoin ; Nicolas Kang-Riou Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 45-59 Note générale : Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme" Langues : Français (fre) Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Autonomie
Personnes âgées -- DroitsRésumé : "Protéger l'autonomie des personnes âgées vivant avec des problèmes cognitifs constitue un des défis majeurs du XXIe siècle. Ce défi se heurte toutefois à différents obstacles. Le premier est celui d'une définition commune de la notion d'autonomie qui soit respectueuse des droits de l'Homme. Or l'analyse des textes régionaux et internationaux, notamment la Convention européenne des droits de l'Homme et la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, révèle une différence de conception de l'autonomie. Alors que la Cour de Strasbourg semble ne pas vouloir trancher le dilemme entre le droit à la liberté de la personne et le droit d'être protégée contre elle-même, le Comité onusien des droits des personnes handicapées invite à privilégier la liberté des personnes vulnérables, en insistant sur la notion d'accompagnement, au prix d'oublier parfois la dimension protectrice.
Ce premier obstacle, qui renvoie plus profondément au choix entre différentes conceptions du rapport de l'homme à son entourage et à autrui, en engendre un second : la difficulté pour les États de se conformer au droit international des droits de l'Homme. C'est ainsi que certains États, comme le Royaume-Uni, apparaissent comme avant-gardistes en tentant de faire prévaloir la prise en compte de la volonté et des préférences de l'individu et en diminuant le rôle des mécanismes substitutifs de la volonté. En distinguant capacité mentale et capacité juridique, le Mental Capacity Act anglais de 2005 trace les contours d'une législation « dementia-friendly », mais il n'est cependant pas non plus exempt de difficultés dans sa mise en oeuvre."
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 45-59[article] Vers un droit à l'autonomie des personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer ? [texte imprimé] / Marie-Elisabeth Baudoin ; Nicolas Kang-Riou . - 2017 . - p. 45-59.
Issu du dossier: "Maladie d'Alzheimer et droits de l'Homme"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 154 (Octobre 2017) . - p. 45-59
Catégories : Alzheimer, Maladie d'
Autonomie
Personnes âgées -- DroitsRésumé : "Protéger l'autonomie des personnes âgées vivant avec des problèmes cognitifs constitue un des défis majeurs du XXIe siècle. Ce défi se heurte toutefois à différents obstacles. Le premier est celui d'une définition commune de la notion d'autonomie qui soit respectueuse des droits de l'Homme. Or l'analyse des textes régionaux et internationaux, notamment la Convention européenne des droits de l'Homme et la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, révèle une différence de conception de l'autonomie. Alors que la Cour de Strasbourg semble ne pas vouloir trancher le dilemme entre le droit à la liberté de la personne et le droit d'être protégée contre elle-même, le Comité onusien des droits des personnes handicapées invite à privilégier la liberté des personnes vulnérables, en insistant sur la notion d'accompagnement, au prix d'oublier parfois la dimension protectrice.
Ce premier obstacle, qui renvoie plus profondément au choix entre différentes conceptions du rapport de l'homme à son entourage et à autrui, en engendre un second : la difficulté pour les États de se conformer au droit international des droits de l'Homme. C'est ainsi que certains États, comme le Royaume-Uni, apparaissent comme avant-gardistes en tentant de faire prévaloir la prise en compte de la volonté et des préférences de l'individu et en diminuant le rôle des mécanismes substitutifs de la volonté. En distinguant capacité mentale et capacité juridique, le Mental Capacity Act anglais de 2005 trace les contours d'une législation « dementia-friendly », mais il n'est cependant pas non plus exempt de difficultés dans sa mise en oeuvre."Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire